Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alexandre Auv
2 abonnés
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 8 mai 2024
Magnifique histoire, racontée avec une super réalisation.
Une photographie digne des plus grands polars. Une musique qui nous embarque dans un contexte glacial. Un jeu d’acteurs fun et droit comme on les aimes. Foncez !
Excellent film avec une distribution top on partage aussi la vie difficile du monde ouvrier et les conséquences de la fermeture d’une entreprise qui fait vivre une ville de province
Un Thriller haletant, des personnages profonds auxquels le casting 5 étoiles rend pleinement justice, une enquête qui nous tient en haleine jusqu'au bout... Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon polar comme on les aime. Léa Drucker est parfait dans le rôle, et mention spéciale à Pierre Lottin qui est tout simplement magistral. À voir absolument !!!
Un premier film touchant à l'écriture et l'esthétique soignée. S'en dégage une ambiance mystérieuse sublimée par la bande son. On se retrouve plongé à la recherche de Johnny, magnifiquement interprété par Pierre Lottin, et embrasser sa cause. Un film qui questionne de manière habile la légitimité de la légalité face aux valeurs morales.
Très bon film, dans lequel on rentre instantanément dans un univers poignant et touchant. La narration complexe et audacieuse est sublimée par un très bon casting.
Très bon Polar de Baptiste Debraux , dont c'est là la première réalisation d'un Long-Métrage , qui est avant tout une belle histoire d'amitié entre deux hommes qui restent unis quoi qu’il arrive ! Ce que j'ai trouvé intéressant dans le scénario étant que on découvre l'origine de l'amitié des deux personnages principaux à coups de flash- back appropriés au fur et à mesure que le film avance ! L'ensemble du casting est très juste , à commencer par Pierre Lottin , acteur que j'apprécie beaucoup , qui tient là un rôle à sa mesure , tout en complexité !
Vu en avant première j'ai bien aimé l'histoire ça parle d'un homme qui a commis un braquage suite à une crise économique dans sa société qui risque de licencier les salariés les acteurs jouent bien Léa Drucker incarne parfaitement sont personnage comme d'habitude j'aime beaucoup cette actrice je vous conseille se film.
Rochebrune est une petite bourgade au bord de l’implosion. Johnny, le leader du mouvement contestataire a disparu après avoir braqué un fourgon. Lorsqu’il apprend la nouvelle, Paul, son ami d’enfance, part à sa recherche. Mais il n’est pas le seul à le rechercher…
Un homme en fuite (2024) est le premier long-métrage de Baptiste Debraux qui nous entraîne dans une chasse à l’homme, sur fond de lutte sociale et de chômage qui gangrène un petit patelin, ancien bastion métallurgique. Le film avait matière à être passionnant, voir palpitant, mais assez rapidement, il nous perd dans ses innombrables (et redondants) flashbacks et flashforwards (l'intrigue ne cesse d’alterner présent et passé, nous faisant découvrir certains pans de la vie des deux protagonistes principaux, à l’âge de 33, 18 & 12 ans). Si bien qu’au final, on finit assez vite par ne plus savoir où l’on en est et on se retrouve même avec des invraisemblances narratives assez dommageables.
Malgré un certain potentiel (une excellente première demi-heure) et une distribution franchement sympathique (Bastien Bouillon, Marion Barbeau, Pierre Lottin & Léa Drucker), finalement, le film ne parvient pas à convaincre.
Vu uniquement grâce à la présence de Léa Drucker au générique. Sans parler de grosse surprise voilà un premier film (de Baptiste Debraux) plutôt bien ficelé. Un polar sombre sur fond de crise sociale dans les Ardennes. Le récit, qui s’étire en flash-backs sur une vingtaine d’années pour une belle histoire d’amitié, est assez lent. Mais une certaine ambiance est là dès le départ et un certain suspens nous tient en haleine jusqu’à un dénouement quelque peu inattendu. Mise en scène et scénario honnêtes donc pour un premier long métrage. Mais j’aurais aimé un peu plus de glauque, un peu plus de noirceur, un peu plus de poisseux. L’ensemble reste peut être un peu trop en surface. L’interprétation est de qualité. Une Léa Drucker, sans surprise, impeccable. Bastien Bouillon (La nuit du 12), Pierre Lottin (Les Tuche) et Marion Barbeau (la révélation de En corps de Klapisch) sont tous très biens aussi. Et puis c’est un réel plaisir de retrouver l’excellente Anne Consigny, bien trop absente des écrans depuis quelques temps. Au final un polar pas inoubliable mais qui nous fait un bon moment…
Rochebrune est une petite ville ardennaise frappée par la crise. Johnny (Pierre Lottin), qui a pris la tête des manifestants qui protestent contre la fermeture des forges. Il disparaît après le braquage d’un transport de fonds, la mort d’un des convoyeurs et le vol de plusieurs millions. Anna Werner (Léa Drucker), capitaine de gendarmerie à la SR de Reims, est chargée de l’enquête. C’est pour elle un retour dans la ville de son enfance. La disparition de Johnny provoque aussi le retour inopiné à Rochebrune de Paul (Bastien Bouillon, la révélation de "La Nuit du 12") qui fut son ami d’enfance avant qu’un drame ne les sépare quinze ans plus tôt.
À deux semaines d’intervalle sont sortis deux films qui se déroulent dans le même décor – une petite ville industrielle de la Meuse ardennaise – ont le même arrière-plan social – les manifestations devant une entreprise en faillite – et une intrigue policière semblable. "Les Trois Fantastiques" racontaient l’amitié de trois collégiens inséparables ; "Un homme en fuite" raconte aussi, à travers de longs flashbacks, un trio, celui formé, au sortir de l’adolescence, par Johnny, Paul et Charlène (Marion Barbeau, l’héroïne de "Encore").
"Un homme en fuite" a quelques atouts. Son décor : cette vallée sur laquelle le ciel, bas et lourd, pèse comme un couvercle, et dont on ne sort jamais. Son interprétation : Léa Drucker y est comme d’habitude impériale (elle me fait parfois penser à Isabelle Huppert), Bastien Bouillon y est toujours aussi troublant… Son scénario enfin qui entrelace deux temporalités en 2003 et en 2018.
Mais il manque à ce film un petit quelque chose pour sortir du lot, pour se hisser au-delà de la banale production audiovisuelle co-produite par France 3 et la région GrandEst. Un peu comme "Les Trois Fantastiques", on sort de la salle en se disant que malgré ses qualités on aura vite oublié ce film dispensable.