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    Un homme en fuite
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    3,1
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    66 critiques spectateurs

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    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Baptiste Debraux signe avec cet « Un Homme en fuite » son premier « long », dont il assure d'abord (en collaboration) le scénario. La scène est limitée (ou presque) à « Rochebrune », commune fictive du département des Ardennes (et alentours), sinistre (prises de vue de nuit, ou sous la pluie et autres tristesses hivernales), autant que sinistrée (petite ville en net déclin économique). « Anna » (Léa Drucker), gendarme de la SR de Reims, vient y enquêter sur l'attaque d'un convoi de fonds, avec un blessé et un mort – l'auteur probable étant un « agitateur » local, qui se serait mué en une sorte de Robin des Bois à cette occasion (les 4 millions de butin pouvant servir au financement de la « cause » ouvrière). Mais où est donc passé le trublion, « Johnny » (Pierre Lottin) ? « Paul » (Bastien Bouillon), revenant à Rochebrune, après 15 ans d'absence, va s'employer à lever le mystère, de son côté, croisant (et un peu plus) « Charlène » (Marion Barbeau), une ancienne familière. Ce n'est pas un polar cependant, ni même une chronique sociale, nonobstant l'ambiance générale. Mais plutôt un film d'apprentissage, narrant, grâce à de nombreux retours en arrière (quasiment des analepses, pour restituer le climat « Île au Trésor », pour Paul/ « Jim Hawkins » et Johnny/ « Billy Bones » - « gentilshommes de fortune »), les jeunes années des deux amis, clé de leur présent. C'est la partie la plus réussie du récit – le reste de la dramaturgie paraissant nettement moins fluide, autant qu'architecturée... Après hésitations, opte au bilan pour une notation moyenne (2,5 étoiles), ce faisant (un bon film, c'est d'abord une bonne histoire...).
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    339 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2024
    C’est un très bon film policier avec scénario original sur fond social. La réalisation et le montage sont très soignés avec des flash back appropriés. Pierre LOTTIN incarne parfaitement le rôle de Johny, sorte de Robin des Bois meurtrier. Le réalisateur met aussi en valeur le contexte social dramatique de cette ville des Ardennes sinistrée et y insère des belles histoires d’amour et d’amitié. Ce film bien construit est bien agréable à visionner.

    Bernard CORIC
    Piermath
    Piermath

    4 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Ce film est d’abord une telle belle histoire d’amitié entre deux hommes qui enfin de compte restent unis quoi qu’il arrive.
    Le contexte social chaotique (un brin exagéré à mon goût) est surtout une raison pour réunir tous les protagonistes plus qu’un sujet de film militant.
    C’est donc classique, tourné dans des décors naturels, très bien interprété avec une musique bien prenante
    notillus
    notillus

    17 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mai 2024
    Ne gaspillez pas votre argent en allant voire cette bouse cosmique !
    Voilà ce que le cinéma français propose de plus mauvais, bien trop souvent (à peine bon pour TF1).
    Qu’est-ce qui pourrait sauver ce film ?
    En fait, rien.
    Ni l’histoire niaise, ni les acteurs, ni la photo, ni la réalisation !
    On est dans les poncifs les plus éculés.
    Pas de suspense, pas de dialogue intelligent, pas de psychologie des personnages interessants, pas d’acteurs à niveau !
    Juste de l’argent pour faire tourner la machine du cinéma et faire un film de plus, si on peut utiliser ce terme.
    Et je ne vous parle pas des poncifs manichéens tout au long du film avec les gentils grévistes et les vilains flics et CRS, bien évidemment !
    Bah oui, il faut bien que ce médiocre réalisateur et ses acteurs est un petit frisson révolutionnaire !
    Je mets une étoile car le fauteuil était confortable.
    A éviter et à oublier au plus vite.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mai 2024
    "Deux frères de cœur se battent pour un rêve commun, celui de voir leur ville natale prospérer. Un homme en fuite évoque leur trajectoire, de moins en moins parallèle au fur et à mesure qu’une succession d’injustices les rappelle à l’ordre. Si les intentions d’en extraire une figure mystique sont nobles, ce polar se heurte toutefois à une mauvaise appréciation dans le ton donné aux sujets traités. Ni l’enquête policière au ralenti, ni la révolte sociale qui montre ses crocs, ni la quête de réconciliation entre deux amis d’enfance ne peuvent maintenir à flot cette intrigue, aussi bancale que léthargique."

    "Comme pour son protagoniste Paul, Baptiste Debraux redécouvre des lieux familiers, propres à son enfance avec un recul romanesque qui devrait bien trancher avec le présent, plus sombre et plus froid. Cependant, les articulations du récit sont mécaniques, rien ne semble naturel, pas même les dialogues, trop romancés pour qu’on se sente bouleversés par la tragédie d’un groupe d’amis. Cela aurait pu, en un sens, contribuer à son aura littéraire si ces motifs ne déglutinaient pas d’une temporalité à une autre. Tout semble écrit et joué au même niveau, avec des approximations qui n’aident certainement pas la vraisemblance du scénario. Si cette fiction peut trouver tout son sens sur le papier, c’est beaucoup moins le cas à l’écran, du moins en l’état."

    "Sélectionné pour clôturer la dernière édition de Reims Polar, Un homme en fuite laisse encore un arrière-goût amer derrière lui. Malgré de bonnes ambitions, Baptiste Debraux parvient rarement ou péniblement à obtenir le résultat escompté, à savoir sublimer une fable acerbe sur une liberté inaccessible, dans un monde partagé entre un désir de survie et une soif folle d’évasion. Quelle que soit l’option choisie, la démarche du cinéaste est noyée dans une incertitude qui ne profite pas à un récit autant ancré dans le réalisme, à tel point que son scénario perd toute pertinence et crédibilité."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Classique certes mais de très bonne facture. La réalisation est immersice, le scénario captivant, les personnages forts et bien incarnés. Mention spéciales à l’image et à la musique.
    Corinne76100
    Corinne76100

    32 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Un film policier sur fond social. Pas mal, la mise en scène est très bien faite, on découvre l'origine de l'amitié des deux personnages principaux au fur et à mesure que le film avance. Le contexte social est malheureusement assez caricatural par contre.
    Laurent A.
    Laurent A.

    31 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2024
    Un polar sur fond de sinistrose et de combat social, un peu comme si "Germinal", avait été revisité façon "île au trésor" de Stevenson avec un "Robin des bois" des temps modernes... Tout cela n'a rien de péjoratif, le suspense tient en haleine, de nombreux flashbacks émaillent l'intrigue principale d'une enquête menée par une Léa Drucker en proie aux doutes et à l'introspection... Les liens du passé ont tissé la toile d'une action quelque peu prévisible parfois mais qui se décline désormais au présent et dont on ignore jusqu'à la fin quelle va en être l'issue, tout cela en l'absence de l'un de ses principaux protagonistes qui n'est plus présent que dans les esprits... L'action et son scénario oscillent en permanence entre justice sociale et justice des hommes, entre amour et trahison, entre mémoire et oubli, mais lesquelles de ces notions finiront par l'emporter, et à quel prix ?
    AdamC
    AdamC

    46 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Je trouve la presse très sévère avec le film.
    Alors certes on sent que le réalisateur a trop voulu faire un « grand film » qui marquerait les esprits et ce n’est pas le cas MAIS le casting est solide, l’intrigue fonctionne bien et la bascule du polar vers l’histoire d’amitié est très touchante !
    Seul bémol, lea drucker est un peu en deçà dans son rôle de gendarme
    Supfan
    Supfan

    32 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2024
    Chapeau au scénariste pour ce très bon film policier ! La réalisation est top, les comédiens formidables, l'histoire est poignante avec tout le suspens et l'attachement que l'on a pour les personnages. Le résultat est un très bon moment de projection. Bravo
    jean-rené
    jean-rené

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2024
    Vu à Reims Polar . Très bon polar avec un casting d’enfer .
    Léa Drucker’est comme toujours formidable et content de retrouver Bastien Bouillon que j’avais adoré dans la nuit du 12 !
    Sergio Savoie
    Sergio Savoie

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Excellent film avec une distribution top
    on partage aussi la vie difficile du monde ouvrier et les conséquences de la fermeture d’une entreprise qui fait vivre une ville de province
    JYB
    JYB

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mai 2024
    Après une demi heure le film tourne hélas en rond , dommage.
    Par ailleurs quelqu'un pourrait- il indiquer à Léa Drucker l'adresse d'un coiffeur?
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    696 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2024
    Sur fond de tension sociale dans une usine d'une petite ville des Ardennes, un homme est en fuite suite à un braquage de fourgon.
    Une gendarme expérimentée tente d'y voir clair dans cette sombre affaire...
    Le scénario et les personnages manquent singulièrement d'accroches émotionnelles avec tous ces va-et-vient temporels plombant peu à peu le rythme de l'ensemble.
    Un film qui s'embourbe au fil des minutes en ouvrant beaucoup de portes mais en oubliant d'en refermer la plupart.
    Il reste tout de même la remarquable Léa Drucker, hyper crédible dans son rôle d'enquêtrice ici, mais j'attendais bien mieux de ce polar français.
    Moyen.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2024
    Présenté comme un polar, on se rend bien vite compte que « Un Homme en Fuite » réalisé par Baptiste Debraux est plus proche du drame social que du polar conventionnel. Il choisit d’ancrer son récit dans une petite ville des Ardennes, en hiver (c’est mieux pour l’ambiance déprimante), une petite ville en ébullition sociale. Car c’est de cela qu’il s’agit : Rochebrune est une petite ville industrielle qui va mourir : les maisons sont abandonnées, l’usine va fermer, les gens vont partir, une main devant et une main derrière comme on dit, et cela semble inéluctable. Il y a quelque chose d’assez déprimant d’emblée dans le film de Baptiste Debraux, une impression de combat déjà perdu, de colère vaine, dans une France de province désindustrialisée. Son long-métrage, qui dure presque deux heures, est accompagné par une bande originale de grande qualité signée en partie du groupe Feu ! Chatterton. Les scènes au présent alternent avec un grand nombre de flash back qui sont là pour développer l’histoire d’amitié improbable entre Johnny et Paul. Car au-delà du polar, au delà du film social, c’est aussi et même surtout une histoire d’amitié que raconte Baptiste Bebraux. « Un Homme en Fuite » est un film esthétiquement assez soigné : jolis plans, transitions bien amenées, musique très sympathique. Ou pourra juste trouver que le film est construit sur une forme de faux rythme (à cause des flashs back, mais pas seulement) qui peut, peut-être, perdre quelques spectateur en route. Au casting, c’est avec plaisir qu’on retrouve Bastien Bouillon et Pierre Lottin, qui s’étaient déjà côtoyé dans « La Nuit du 12 ». Bastien Bouillon confirme tout le bien que l’on pense de lui, il n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour faire passer une émotion. Et puis Pierre Lottin trouve enfin un vrai rôle de premier plan et c’est un rôle assez complexe. A moitié petite frappe, à moitié activiste, il émeut, effraie, déplait, et charme, tout à la fois ! Il n’hésite pas à flirter avec les limites pour la cause, comme dévaliser un supermarché pour redonner les denrées aux grévistes privés de salaire, une sorte de Robin des Bois qui aurait été trop loin en tuant un homme. Plus on avance dans le film et dans son histoire, plus on a l’impression que cela devait finir par arriver. Malgré ce crime, il reste un héros local, et est sur le point de devenir un mythe depuis qu’il s’est évaporé. Et puis, côté gendarmerie, il y a Léa Drucker, toujours parfaire, et Théo Navarro-Mussi, un habitué des seconds rôles qui j’espère, aura lui aussi un jour la chance d’en avoir un premier. Le scénario du film tourne autour d’une chasse à l’homme, comme je l’ai dit, mais c’est presque secondaire. Ce qui importe, c’est l’histoire d’amitié entre Johnny, la petite frappe toujours à la limite de la délinquance, et Paul, le fils du contremaitre de la fonderie. Ils n’ont rien en commun, l’un est parti, est devenu écrivain, l’autre est resté, est devenu ce qu’il a pu. Ils n’auraient jamais du être amis et pourtant, ils l’ont été et au fond, le sont encore. C’est un roman qui a scellé leur amitié « L’Ile aux Trésor » de Stevenson, et ce qui était un jeu d’enfant est devenu le refuge de deux adultes un peu perdus, chacun à leur façon. C’est une histoire d’amitié très profonde et très touchante, une histoire avec des hauts, des bas, des petites trahisons et des grandes promesses. Le contexte est aussi important, au-delà du polar, c’est une petite ville en crise. Rochebrune est le symbole de cette France qui brûle, la France qui décrit Nicolas Matthieu dans ses romans, celle de la diagonale du vide, celle des friches industrielles, celle refuse de mourir « dans le feutré ». Cette France là, cette France « à cran », très en colère, on en parle souvent dans les médias mais le cinéma français n’y plante que rarement ses caméras. Ici, le film sent la poudre presque au sens premier du terme. On sait très vite comment cela va finir, parce que cela finit toujours comme cela : spoiler: avec les CRS
    . Sans être un film inoubliable, « Un Homme en Fuite » est un bon film, solide sur ses bases. Il met en scène une belle amitié, qui résiste aux années, aux différences et à l’éloignement, et cela peut parler au cœur de beaucoup de spectateurs. Ill met aussi en scène une misère sociale qui, elle aussi, parlera à beaucoup.
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