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Nico2
78 abonnés
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2,5
Publiée le 1 janvier 2012
Passionné, génial, entier, amoureux de la vie et des femmes, Michel Petrucciani était tout cela à la fois. Mais il a surtout prouvé que l’homme pouvait surmonter la fatalité. Atteint de la maladie des os de verre, qui limita sa croissance, Petrucciani a toujours refusé de se complaire dans la souffrance, porté par un insatiable appétit de vivre et par le jazz qui l’habitait. Un documentaire sur un personnage aussi fascinant que Michel Petrucciani laissait présager le meilleur mais malheureusement, ce film est moins un documentaire sur le pianiste génial qu'un film sur l'homme et sa vie. Pourquoi pas mais il est cependant dommage que Michael Radford insiste trop sur ce second point et de fait, l'on est assez frustré de ne pas avoir plus d'images de concert à savourer. Pas inintéressant mais si vous vous intéressez au jazz comme moi, vous risquez de rester sur votre faim.
Présenté en séance spéciale au Festival de Cannes 2011, ce documentaire réalisé par Michael Radford (Le Facteur, Le Marchand de Venise) rend un hommage exceptionnel au musicien français Michel Petrucciani (1962-1999), illustré par des images d''archives et d'interviews du pianiste de jazz, de ses anciens collaborateurs et de ses proches, dont son fils atteint comme lui d' ostéogénèse imparfaite. Film de commande - Michael Radford n'avait même jamais entendu parlé du musicien avant de commencer ses recherches - Michel Petrucciani n'en demeure pas moins un film animé d'une fascination contagieuse pour le personnage. L'énergie débordante du musicien, décédé en 1999 à l'âge de 36 ans, est caractérisée par un montage vif et alerte, absolument passionnant, renvoyant au désir de Michel Petrucciani de vivre intensément tout ce qu'il voulait vivre.Malgré certains effets de style dispensables (la répétition d’une horloge qui tourne est même de mauvais goût), Michael Radford croise habilement le portrait d'un homme avec celui du musicien, en évoquant le génie de l'artiste mais aussi sa face cachée et ses ennuis avec la drogue. Le réalisateur indique : "Je suis convaincu que c’est dans les défauts d’un être qu’on trouve ses véritables qualités humaines. Et Michel avait incontestablement des défauts". Qu'importe que l'on soit passionné par la musique jazz, Michel Petrucciani est avant tout l'histoire d'un homme bon vivant, séducteur et enragé, qui a immédiatement su surmonter son handicap, la maladie des os de verre qui stoppa sa croissance à 99 centimètres. De sa naissance à la découverte de la musique en passant par son premier concert donné à 13 ans, ses relations avec les femmes (quatre mariages), jusqu'à la consécration mondiale et la signature avec le label Blue Note, le film de Michael Radford émeut, faire rire mais surtout éclaire sur ce génie, cet immense d'artiste qui repose aujourd'hui au Père Lachaise aux côtés de Frédéric Chopin.
Que l’on soit un passionné (ou non) de musique, on a tous au moins une fois dans sa vie entendu parler de Michel Petrucciani. Le documentaire que nous livre Michael Radford nous permet d’en savoir d’avantage sur cet homme hors du commun, de sa naissance à ses premières gammes, de ses premières prouesses musicales à son heure de gloire entre Paris & New York (et dans bien d’autres villes du globe). En plus d’avoir été un pianiste de jazz talentueux et de renommée mondiale, Michel Petrucciani était un cas à part, en effet, ce dernier est né avec la maladie des os de verre (appelé aussi "Ostéogenèse imparfaite"), ce qui avait pour conséquences qu’il ne pouvait presque pas marché tout seul ou sans l’aide de béquilles (il était constamment porté par l’un de ses amis lors de ses nombreux déplacements) et il mesurait tout juste un mètre. Handicapé dès la naissance, il ne pouvait donc pas être scolarisé, pire, ses médecins l’avaient condamné à une mort précoce (il mourut à l’âge de 36 ans). Le film de Michael Radford n’est pas avare en anecdotes, des plus utiles aux plus inutiles (on croirait parfois avoir à faire à un magazine people). Les interviews sont nombreuses, de ses collègues, amis, musiciens, connaissances, ex-femmes (ils en a eu plusieurs !) ou même de son fils, ajoutez à cela d’innombrables images d’archives qui nous éclairent et nous en apprend beaucoup sur ce virtuose du jazz. Un biopic touchant, émouvant, sincère et drôle à la fois.
Bon documentaire sur Petrucciani, sensible, amusant, intelligent, et manifestement assez exhaustif. Si le ton général est plutôt admiratif du personnage il ne masque pas non plus les problèmes de drogue ou la méchanceté de Petrucciani. Le seul défaut de ce film est le fait qu'on ne sait jamais qui parle. On voit des tas d'interviews, pour certaines personnes on déduit vite de qui il s'agit, pour d'autres on pense que, pour d'autres enfin on n'a aucune idée. Je ne comprends pas pourquoi ce parti-pris de n'indiquer aucun nom, aucune fonction. Ca rend la vision du film inutilement compliquée. Le réalisateur dit avoir préféré le coté humain des témoins et considérer que les noms ne sont pas importants. C'est son point de vue, pas le mien. Ce bémol mis à part, c'est un film à voir pour tout amateur de bonne musique et de personnages hors du commun.
Document à la fois stupéfiant et émouvant. Comme je ne suis pas un grand amateur de jazz, je connaissais juste Michel Petrucciani de nom. J'avais vu sa tombe au Père Lachaise (à côté de celle de Frédéric Chopin -- hasard ?), mais c'est à peu près tout. Ce documentaire est vraiment prenant et m'a donné envie d'écouter ses enregistrements... MP est l'un des plus fabuleux pianistes de notre époque, sinon tout simplement... le plus grand ! Il est halucinant de virtuosité et semble habité par son art, sa musique. Certains passages m'ont donné le frisson. Pas mal d'anecdotes aussi, plus ou moins véridiques, et d'humour surtout. Un regret : les intervenants ne sont pas identifiés et on rame pas mal à s'y retrouver là-dedans. En ce sens, le montage aurait pu être un peu plus soigné : il s'agit d'un documentaire pour tous, pas pour les spécialistes pointus qui connaissaient sans doute déjà tout ça.
Vous en avez marre des super-crétins de chez Marvel et des déprimés de chez Lars von Trier ? Que vous aimiez le jazz ou pas (et je dirais même, surtout si vous pensez ne pas l'aimer), courrez voir ce documentaire sur Michel Petrucciani. S'il existe un débat sur le fait de savoir si ce virtuose avait la meilleure main droite du monde, ou la meilleure main gauche du monde, ou même carrément les deux à la fois, il n'y a strictement aucun doute sur le fait que celui-ci nous a délivré, avec une humilité toujours désarmante, une formidable leçon d'enthousiasme et de vitalité. Ce que montre très bien ce film qui fait le bon choix en s'attardant moins sur les qualités musicales inouïes du personnage que sur ses qualités humaines, non moins extraordinaires. Pour la leçon de musique, après avoir vu le film, repassez vous le double CD du live "au théâtre des Champs Elysées", ou le coffret 4 CD "Les années Blue Note".
j'aime beaucoup ce grand jazzman qu'était Michel Petrucciani cet exellent film documentaire était plein d'émotion et de pudeur étant très amateur de jazz je me suis régalée merci au metteur en scène d'avoir pensé aux amateurs qui comme moi ont apprécié ce grand moment de cinéma en espérant qu'il tienne l'affiche un moment et que le bouche à oreilles fasse le reste
On doit à Michael Radford au moins deux chefs-d'oeuvre, "1984" et "Il Postino". Deux films de fiction admirablement mis en scène et dont beaucoup se souviennent. Ici point de fiction, mais un réel que semble apprivoiser peu à peu le cinéaste. En effet, on apprend qu'il ne connaissait rien de Michel Petrucciani quand on lui a passé commande d'un documentaire sur ce pianiste génial et atypique. On découvre bien vite dans le film qui nous est proposé une fascination pour un artiste affligé d'un profond handicap physique, mais qui, à force de volonté et de rage d'exister, à force aussi de rencontres exceptionnelles, va se hisser parmi les plus grands noms du jazz. Le film aligne intelligemment toute une série d'entretiens avec le pianiste décédé en 1999, avec sa famille, avec ses compagnes successives, avec enfin des grands du jazz et des producteurs sans qui l'aventure n'aurait pu être complète. Et pour ponctuer l'ensemble il nous est donné de voir et de réentendre le délicat musicien dont on admire le jeu des mains, l'invraisemblable souplesse due à la maladie qui le conduit à une virtuosité sans égale. Lorin Maazel appréciait, nous aussi... Dommage que dans le documentaire de Michael Radford le destin de Petrucciani l'emporte au final sur le génie proprement musical de cet artiste hors du commun.
L'histoire d'un (très) petit homme dont le courage et le talent restent un message universel pour l'humanité. Mais il faut être humain pour le comprendre, pas un (grand) branleur de barbare évidemment. Un documentaire tourné en HD, ça change de Michaël Moore. Les séances anciennes sont correctement traitées mais surtout le son est bon. Sans être fan, on ne peut tout savoir, et ce film donne un panorama qui semble exhaustif, mauvais démons y compris. Un bon découpage, un peu d'humour, pas de béatification d'un personnage complexe, beaucoup de témoignages récents et des archives émouvantes. Toutes ses femmes ou presque, son fils. Un vrai travail à cheval sur 2 continents, qui nous change de l'amateurisme habituel. Mais on comprend aisément que Petrucciani et son destin hors norme sur tous les points ne déclenche pas la médiocrité. Indispensable pour tous ceux qui n'ont plus de courage. Beau, émouvant et instructif pour les autres. Nul doute que la discographie va être en rupture de stock ces prochaines semaines.
Il est inutile d’être un amateur de musique de jazz (et c’est mon cas) pour pouvoir apprécier pleinement ce film et se laisser séduire par la personnalité de Michel Petrucciani, pianiste de génie et croqueur de vie insatiable. Quelle leçon magistrale de vitalité et d’énergie ! Handicapé Michel Petrucciani ? Sûrement pas et c’est nous, les gens dits « normaux », qui devrions nous remettre en question. Michael Radford distille ses séquences composées de documents d’origine et de témoignages avec une retenue et une fluidité exemplaires.
Ce film documentaire est très émouvant. Michel Petrucciani, que certains vont découvrir pour la première fois, était un personnage d'une grande lucidité, très chaleureux avec beaucoup d'esprit, un humour tendre en plus d'être un pianiste génial. Que l'on soit ou non mélomane, il faut aller voir cet étonnant documentaire très bien réalisé par Michael Radford. Au point qu'en sortant de la projection, on regrette de ne pas avoir connu Michel Petrucciani.
Je ne suis pas un fan de Michel Petrucciani, je ne connais même pas son oeuvre. J'ai vu le documentaire afin d'assouvir ma curiosité, et comme un lambda je me disais qu'à sa place j'aurais eu du mal à vivre, mal de ne pas être comme les autres. J'étais curieux de savoir comment on pouvait surmonter sa différence, une vraie différence, pas simplement une couleur de peau ou autres, mais un vrai handicap. Au final, j'ai beaucoup aimé le personnage, un condensé de vie à l'état pur. Et comme je m'y attendais, ce film nous fait simplement réfléchir à notre propre existence. Merci.
Nul besoin d'être fan de jazz pour apprécier ce beau portrait d'un artiste hors du commun. Michel PETRUCCIANI avait un talent fou et vivait à 100 à l'heure. Seule ombre au tableau: son caractère parfois méprisant et sa façon peu courtoise de quitter les femmes.
Magnifique film, qui fait découvrir ce génial pianiste, avec délicatesse et justesse ! Même sans aimer (tout) sa musique, un grand moment de découverte et régal bilingue.