Ce cru 2023 sera-t-il celui de Philippe Etchebest ? Huit ans après avoir enfilé les manchettes du juré de Top Chef, le meilleur ouvrier de France ne désespère pas de voir l'un de ses poulains triompher lors de cette quatorzième saison. D'autant qu'il a vu ses opportunités de victoire augmenter après la mise en retrait d'Hélène Darroze, coach lauréate des trois dernières éditions, et décidée à "laisser une chance de gagner à ses copains".
Le prix des plats des candidats en question
La célèbre cheffe étoilée sera aux commandes d’une compétition parallèle, diffusée en deuxième partie de soirée. L'objectif : donner une seconde chance aux éliminés en les faisant s'affronter semaine après semaine, le grand gagnant étant repêché pour les quarts-de-finale du tournoi initial. Cette révolution vient apporter un peu de piquant à un menu qui sentait le réchauffé. Un changement nécessaire pour Philippe Etchebest. "Ça crée de la nouveauté pour les téléspectateurs mais aussi pour nous. Ça nous motive davantage. On a besoin de ce renouveau pour ne pas tomber dans la routine. Parfois, c'est bon de se remettre en question", a-t-il affirmé sur RTL-TVI.
Lors de la même interview, l'ancien rugbyman est venu tordre le cou à certaines critiques qui affluent sur les réseaux au sujet du prix peu élevé que doivent respecter les candidats pour leurs plats. Des tarifs bien plus sommaires que ceux proposés à la carte des restaurants. "Il ne faut pas faire d’amalgames", a commencé par souligner le boss de l'équipe bleue. "Dans Top Chef, on a demandé aux candidats de sortir un plat gastronomique à moindre coût. Ce n'est pas représentatif de la réalité des restaurants. Dans Top Chef, on s'arrête juste au produit", a-t-il poursuivi.
"Il ne faut pas penser qu'on entube les gens"
Toujours aussi cash, Philippe Etchebest tient ainsi à démentir une attaque tenace en prenant comme illustration la réalité de son métier. "Dans la vraie vie, on tient en compte tout ce qu'il y a derrière comme les coûts fixes, les investissements et la main-d'œuvre. Il ne faut pas penser qu'on est des voleurs ou qu'on entube les gens parce qu'on propose des plats plus chers dans nos restaurants. Je le précise parce que les raccourcis font parfois peur", assure le complice de Paul Pairet. Une mise au point saignante à coeur.