Vincent Cassel : dans Sept à Huit, il se confie sur les derniers instants de son père
    Pauline Hétu
    Pauline Hétu
    Pauline est à l'affût du moindre buzz et de la moindre séquence qui fera parler sur les réseaux sociaux. Elle se passionne pour les histoires des personnalités françaises et internationales qui animent notre quotidien sur le petit écran.

    Vincent Cassel était l'invité de l'émission Sept à Huit sur TF1 dimanche 29 janvier 2023. À l'affiche du film Astérix et Obélix : L'empire du milieu, l'acteur en a profité pour se confier sur son père, un célèbre grand acteur.

    Jean-René Santini/Bestimage

    Il fait partie des grands acteurs français et interprète généralement de grand personnage. C'est le cas dans le dernier film de Guillaume Canet, intitulé Astérix et Obélix : L'empire du milieu. Les cinéphiles y découvriront l'acteur dans le rôle de Jules César. Tandis que l'équipe se rendait à l'avant-première du long-métrage, Vincent Cassel se rendait également sur le plateau de TF1 dimanche 29 janvier 2023. Il était l'invité d'Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit. En pleine promotion du film, cette interview a été l'occasion pour Vincent Cassel d'aborder sa relation avec son père, Jean-Pierre Cassel. Grand acteur français avant son fils, ils n'ont pourtant jamais joué ensemble. L'époux de Tina Kunakey explique qu'il refusait d'être à l'affiche d'un film avec son père...

    Une décision sur laquelle il revenait en 2007, tandis que Vincent Cassel était sélectionné pour jouer un célèbre gangster dans le film Mesrine. Il devait donner la réplique à son père, mais le tournage ne s'est pas passé comme prévu. En avril 2007, Jean-Pierre Cassel est décédé à l'âge de 77 ans. "En fait, on devait faire Mesrine, où Mesrine vient voir son père qui meurt d'un cancer", explique-t-il dans Sept à Huit, un rôle que Vincent Cassel semblait appréhender pour son père.

    Acteur, un métier de passion chez les Cassel

    L'acteur explique qu'à l'époque, il savait "qu'il n'allait pas faire long feu". Alors, il a questionné son père. "Je lui dis : 'Mais Papa, t'es sûr, quand tu vas sortir de là, est-ce que t'as vraiment envie d'aller faire un mec qui meurt dans un hôtel d'un cancer ?' Il m'avait répondu : 'Ça, au moins, je suis sûr de bien le jouer'." Si ces propos peuvent faire froid dans le dos, pour Vincent Cassel, cela montre "l'humour qu'il avait".

    Aux côtés de son père, la vie n'a visiblement pas toujours été drôle puisque l'interprète de Vinz dans La haine a dû faire ses preuves pour devenir acteur. Jean-Pierre Cassel avait d'autres projets pour son fils et tentait de le pousser à faire des études. Mais lorsqu'il assiste au premier spectacle de son enfant, il comprend. "Il a vu que c'était un choix qui m'était propre. Et qu'en fait, je le faisais non pas pour faire comme lui, mais je le faisais parce que c'était devenu un moyen pour moi de m'exprimer et d'exprimer l'énergie que j'avais en moi", avoue Vincent Cassel.

    Le cinéma, un monde cruel

    Aujourd'hui papa de trois enfants prénommés Deva, Léonie et Amazonie, Vincent Cassel semble avoir le recul nécessaire pour comprendre pourquoi son père appréhendait qu'il rejoigne le monde du cinéma. Il s'avère qu'une carrière d'acteur est "tellement incertain", "tellement frustrant et abîmant". "Surtout si ça ne marche pas. C'est un truc où on vous refuse pour la gueule que vous avez, pour ce que vous dégagez", avoue-t-il malgré ses nombreuses expériences. Il se pourrait qu'il ait les mêmes inquiétudes que Jean-Pierre Cassel pour ses enfants : "Je pense que d'envoyer vos enfants dans ce genre de direction, ça serait assez criminel. Je pense que ce sont des directions qu'on prend à partir du moment où on a une réelle passion." Une voie qui pourrait ne pas échapper à ses trois filles...

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