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    Merci la vie
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    45 critiques spectateurs

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    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Merci la vie c'est le genre de film ou vous ne pouvez pas faire de résumé, c'est tout a la fois, c'est le sexe, l'humour, l'amour, la guerre, la maladie, la jeunesse, la vieillisse, le cinéma, la mort, c'est Blier, c'est la vie quoi !
    C'est l'histoire d'une fille qui en rencontre une autre, elles se lieront d'amitié et vivront des aventures, bon dit comme ça ça parait simple mais ça ne l'est pas c'est tellement plus complexe .
    On passe au début a un film façon road movie, ensuite on est dans le monde du cinéma, ensuite du sexe, ensuite y'a des nazis ( je déconne pas ), enfin c'est impossible a expliquer .

    Ce qui fait le charme de ce film en plus de son originalité et de son humour ? Son casting avec Charlotte Gainsbourg jeune et très bonne dans son rôle, Anouk Grinberg pétillante et charmante, Michel Blanc hilarant, Gérard Depardieu parfait avec sa moustache, mais aussi Catherine Jacob, Annie Girardot et Jean Carmet .

    Ce casting est une perle, rajoutons les fameux dialogues cultes digne des films de Bertrand Blier et on a une pépite unique en son genre .
    Ce film regorge tellement de dialogues parfaitement bien écrit qu'un second visionnage ne serait pas de trop .

    Les Valseuses, Calmos, Buffet froid sont des films plus qu'unique ou le style de Blier était a son apogée, mais là Blier se lâche totalement, la folie et la démence de l'absurde selon Blier se lâche a un tel point que ce film est du jamais vu .

    Un quasi chef d'oeuvre pétillant, frais, absurde, hilarant, culte et injustement rabaissé, une oeuvre originale métaphorique qui explore la vie sous toute ses coutures .
    La vie selon Blier est un amas d'absurdité et il vaut mieux en rire qu'en pleurer . Bertrand Blier est juste un génie du septième art .
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    303 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2013
    Comme dans tous les films de Blier, la narration suit un chemin complètement déstructuré et incohérent. Mais comme dans tous les films de Blier, on en a rien à foutre. Il suffit de savourer les dialogues toujours excellents, de se laisser emporter par le rythme, d'abord très lent, parsemé de décor vide, qui s’accélère petit à petit pour se terminer dans un bordel sans nom remplit de personnages burlesques.
    L'incohérence du récit donne l'impression d'assister à 2 heures de théâtre d'improvisation. A cette incohérence est en plus ajouté une mise en abyme, qui nous plonge un peu plus le film dans un flou scénariste total.
    Pour résumer, on comprend rien, mais on s'en fout parce que c'est bien.
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 590 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Un Blier franchement décevant, qui sent la grosse panne d''inspiration. Il a beau fragmenter la narration avec de vrais faux flash-back, mettre des filtres de toutes les couleurs, soigner la forme, faire référence aux "Valseuses" et autre "Buffet froid" son histoire ou plutôt son énième fuite dans l'absurde ici ne passionne pas... Malgré de beaux moments, qu'il évoque le sida ou la shoah, tout semble trop fabriqué, plaqué comme ça sans une vraie approche sensible ou du moins un vrai fil conducteur qui nous tient. Le couple Charlotte Gainsbourg / Anouk Grinberg, en lieu et place de Dewaere / Depardieu, ne tient pas vraiment la route, pour la raison principale qu'il n'y a qu'une actrice qui intéresse Blier, c'est Anouk Grinberg. Blier lui donne quasiment les meilleures scènes d'émotion ou de poésie trash, c'est selon. Alors oui, elle vole la vedette à mademoiselle Gainsbourg, mais il faut reconnaître que cette dernière manque cruellement de charisme, dans ce film là en tout cas. Le reste du casting est tout aussi inégal. Un bon point pour Gérard Depardieu, Jean Carmet et Michel Blanc, qui connaissent la musique et accompagnent plutôt bien les héroïnes; par contre Blier laisse sur le flanc Annie Girardot, Catherine Jacob ou Jean Louis Trintignant, dommage....Au final, "Merci la vie", est une oeuvre plutôt dispensable dans la filmo de Blier. Ne vous précipitez pas...
    pierrre s.
    pierrre s.

    371 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Quelques très bons moments, mais malheureusement trop rares, et noyées dans une masse proche de l'informe. En effet, Blier tombe ici dans ce qui peut être son piège, la "bavardise". En résulte un film décevant et frustrant à la vue de son potentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Le film Merci la vie est sorti en 1991. Au départ l'idée de Bertrand Blier qui a écrit et réalisé le film, était de faire un remake des Valseuses (1974), mais avec des filles au lieu des deux garçons, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere. Ce seront Charlotte Gainsbourg et Anouk Grinberg.

    Le film est transposé sur plusieurs plans parallèles, plusieurs époques, avec des acteurs qui jouent le même personnage à des âges différents. Par exemple Michel Blanc et Jean Carmet jouent le père de Camille (Charlotte), Blanc au moment de sa conception, alors que Camille est par ailleurs présente à l'écran à son âge de jeune femme et parle à son père, Carmet quand Camille l'appelle au secours et qu'il vient la chercher, en vieux père inquiet.

    Il y a par ailleurs quelques scènes surréalistes. L'une des plus frappantes est celle dite du bandage, où un œil arraché circule de personnages en personnages. Bertrand Blier dit que cette scène provient d'un rêve qu'il faisait enfant. Il le fait raconter par Charlotte Gainsbourg avant de le mettre en scène.

    Au fond ce que fait circuler le réalisateur, ce sont des images, capturées par l'oeil de la caméra, un œil amovible qui circule à toute vitesse. Un œil devenu « commun », voire planétaire. Blier essaye de lier l'histoire de l'oeil avec la circulation de la maladie du sida (on est alors dans les années 80). Mais il fait une autre liaison avec la culture nazie de la mort, de la torture et du mépris pour les races jugées inférieures (années 40).

    Est-ce une métaphore du réalisateur qui devient fou en voulant prendre la place du regard absolu ? On voit dans le film pas mal de corps nus malmenés, les jeunes filles, surtout Joëlle (Anouk Grinberg), se prennent des volées et sont insultées. C'est d'ailleurs la scène d'entrée du film qui donne le ton. Anouk/Joëlle est tabassée par un type et laissée gisante sur le macadam d'une route. On comprend que le type n'a pas supporté qu'elle s'amuse à porter une robe de mariée, ce qui pour lui doit représenter une sorte d'abomination.

    Outre la violence, le sexe, la conception, la maladie, la vieillesse, tous ces thèmes sont présents pour exprimer l'essence de la vie, son parfum amer et sucré en même temps. On ressort du film avec une grande force dans le ventre. Blier a eu de l'audace ici pour inventer, tourner différemment et finalement exprimer quelque chose d'inouï et très personnel.

    La réunion de grands acteurs au cours de mêmes scènes, Trintignant, Depardieu, Carmet, Blanc, et actrices, Annie Girardot, Catherine Jacob, le dédoublement des personnages et des époques, contribue à donner au film une atmosphère étrange. C'est une fiction qui se montre comme telle, avec toutes ses ficelles mises à jour. Les personnages sont autant les acteurs, le réalisateur et le producteur sont également présents dans certaines scènes.

    On retrouve l'idée de la distanciation brechtienne, mais aussi le passage d'une construction littéraire des métaphores, à une construction cinématographique. Il y a de la muse dans l'air, de la poésie. Et c'est aussi un cri d'amour. La violence est dans ce cri.
    Alain D.
    Alain D.

    516 abonnés 3 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2018
    Belle comédie fantastique écrite et réalisée par le maitre du genre qu'est Bertrand Blier. Plus délirant que cela, franchement je ne vois pas ; même le sulfureux "Calmos" ou le cynisme de " Buffet froid " sont à ranger dans la collection des bluettes.
    Un peu déroutant tout de même ce montage anachronique mélangeant des scènes du passé (en N&B) et le présent en couleur. Des scènes hilarantes ou cauchemardesques avec beaucoup d'humour (noir), d'action (c'est la guerre), d'émotion (c'est la vie) et bien sur de sexe (c'est du B. Blier !).
    Cette grande réalisation nous offre une affiche admirable avec des icones du cinéma français telles qu'Annie Girardot ou Catherine Jacob. Chez ces messieurs : Gérard Depardieu, Michel Blanc, Jean-Louis Trintignant et le regretté Jean Carmet (Césarisé pour ce rôle) ... Le premier rôle est formidablement assuré par la remarquable Anouk Grinberg.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un film de Jean-Pierre Mocky. Enfin, au générique j’ai vu le nom de Bertrand Blier, qui m’était alors encore inconnu. Je ne sais pas si l’on peut associer le mouvement du surréalisme au 7e art, mais pour ma part, je trouve que ce film s’inscrit complètement dans ce mouvement. Une œuvre crachée de la pensée de B. Blier excluant toute pression raisonnable et morale. C’est intéressant, mais dommage que les premiers rôles ne soient pas aussi crédibles que les seconds...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 janvier 2011
    Etant fan des films de Bertrand Blier des années 70 et 80, ce film est le début d'une grande déception chez le cinéma de Blier. Bien que les acteurs nous livrent, certes, une grande performance, je ne comprends pas, où voulait en venir Blier avec ses changements successifs d'époque. On n'y comprend rien ; on se demande si il y a des flashbacks ou pas. Il y a même une scène de sience-fiction, où Anouk Grinberg a les pieds qui ne touchent pas le sol. Aucun intérêt. Vraiment, un des plus mauvais films de Bertrand Blier.
    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2011
    Du cinéma de procédé, tout en lourdeur et vacuité. Dès les premières secondes on retrouve la patte du dialoguiste de Tenue de Soirée, cette crudité musicale habituellement si bien prononcée par les acteurs et actrices concernés. Malheureusement, ce Merci la Vie ressemble fatalement à une caricature du style Blier. Juste avant cette incompréhensible mascarade, le père Bertrand nous avait laissé sur le magnifique regard caméra de Depardieu dans Trop Belle pour Toi... On le retrouve ici à diriger les mouettes et les caddies à roulettes, tentant d'associer la Seconde Guerre Mondiale aux années SIDA. Malgré le talent d'Anouk Grinberg, l'ensemble du casting est un gigantesque gâchis : Charlotte Gainsbourg est transparente, Depardieu itou, Michel Blanc sur la touche, Carmet sous-exploité. L'ombre de JLG n'est pas très loin lors de certaines séquences ( et que je te balance du Noir et Blanc entre deux plans en couleurs ; et que je te stoppe la musique pour mieux me distancier du récit ), mais ces ruptures de tons ne font qu'enfoncer un propos déjà affreusement global, perdu entre un Arno chantant du Brel et un Philip Glass tout à fait déplacé ( si, si, si ! ). Pour la première fois le cinéma de Bertrand Blier rime donc avec vulgarité, de celle qui appuie sur le bouton " couilles " sans jamais passer par la douceur des sentiments. Etonnamment agressif, Merci la Vie est un peu du cinéma mis à l'éprouvette. Acide critique, cela va sans dire...
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    187 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2011
    Bertrand Blier qui met en abime la vie et le cinéma et les fait s'affronter. Et ce évidement de manière tres artistique et originale, comme sait bien le faire ce grand cinéaste. C'est étrange c'est poétique, c'est beau...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 136 abonnés 4 234 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Encore un Blier en mode overdose de grandiloquence, Merci la vie est réellement très pesant. Comme il en a pris la fâcheuse habitude, Blier nous livre un film abscons, incompréhensible, à la narration incohérente, au récit imperceptible, au mélange des genres oiseux, le tout servit par des dialogues et des situations frôlant tour à tour le risible et le consternant, et ne suscitant que très épisodiquement l’intérêt. On sent qu’il y a quelque chose dessous, mais malheureusement Blier est tellement occuper à faire de son film un truc iconoclaste et brouillon qu’on finit par perdre complètement de vue ce qu’il veut dire. En plus ici ça dure presque 2 heures, et passé le premier quart-d ’heure ça devient du gros n’importe quoi, donc le film est rapidement pesant, et faut un courage monstre pour tenir jusqu’au bout. Parfois on se demande si le LSD n’était pas loin tellement c’est décousu et foutraque.
    Le casting est bon, mais je suis encore une fois désolé de voir de si bons acteurs se perdre dans un tel truc ! Beau duo Gainsbourg-Grinberg, dans des rôles très classiques pour chacune (eh oui, Grinberg nous sert encore la fille faussement naïve qui expose ses charmes avec hardiesse !), une Catherine Jacob truculente, un Depardieu qui cabotine comme un beau diable, un Michel Blanc au rôle attendu, et puis quelques anciens comme Carmet et Girardot qui s’intègre pour tout dire assez mal à l’environnement Blier ! Les acteurs ne sont pas critiquables, et honnêtement si je mets un peu plus que la note la plus basse, c’est réellement parce qu’ils parviennent parfois à sauver une scène au milieu du bazar environnement.
    Formellement le film est très inégal. Certes il y a de la recherche, notamment dans la photographie qui change de couleurs, et on sent un certain budget avec quelques scènes à spectacle. Blier lui-même n’offre pas une mauvaise mise en scène. Après, il n’empêche que Merci la vie paraît assez prétentieux, tous ces efforts esthétiques semblant n’être là que pour mettre un peu plus le cirque dans ce métrage, le rendre plus décousu et plus foutraque. Enfin, au moins il y a quelques jolis passages, et puis la bande son n’est pas mauvaise non plus, on prend tout ce que l’on peut !
    Cela étant, Merci la vie est un film qui malgré cela devient vite insupportable au possible. J’en suis désolé pour les acteurs, mais Blier les a encore plongé dans un film qui frôle le nanar et le navet plus d’une fois. Quelques belles scènes surnagent, mais bon, sur 2 heures c’est trop peu pour assurer la qualité du produit. 1
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Déroutant comme la plupart des Blier, on se laisse porter par cette histoire qui suit l'errance de deux jeunes filles qui traversent le passé, le présent et le futur de leurs vies. La vie est belle, la vie est un film:on y pleure, on y aime on y meurt au gré des désirs du réalisateur. Ce film est pour moi culte dans le sens où presque chaque plan est différent du précédent, il n'y a pas de chronologie, on passe de la couleur au noir et blanc et au sépia. On ne fait plus aujourd'hui ce genre de film est c'est dommage!
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 315 abonnés 12 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Le Sida, l'holocauste, la jeunesse, les destins qui basculent d'un côtè comme de l'autre, l'amour, la mort où le temps, l'espace, la couleur et le noir & blanc se tèlèscopent en laissant le spectateur abasourdi face à temps d'audaces [...] Ce n'est pas une oeuvre maîtresse de Bertrand Blier mais l'histoire est inventive et enfièvrèe à plusieurs titres! Avec un casting prestigieux (dont l'èmouvant Jean Carmet) et une actrice impressionnante (Anouk Grinberg) qui, d'un seul coup d'un seul, s'est hissèe au niveau des « grandes » du cinèma français! Si elle est passèe à côtè du Cèsar du meilleur espoir fèminin, son talent est indèniable! C'est l'intelligence et l'èmotion, le charme et la force à l'ètat brut, le gant de fer et le gant de velours! Le film lui doit beaucoup....comme l'ètait "Un, deux, trois, soleil" du même Blier! Compagne de route de Grinberg, Charlotte Gainsbourg est plus dans la retenue! Dommage qu'une partie du public soit passè à côtè de ce road-movie ènergique et fort du dèbut des 90's! Heureusement "Merci la vie " a ses initiès et c'est peut-être là l'essentiel...
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2021
    « Merci la vie » de Bertrand Blier (1991) donne l’impression de la juxta-position de 2 demi-films ou – comme dit par certains critiques - de 2 vrais faux flash-back. Dans le premier film Joëlle (Anouk Gingberg), « une fille de la route », croise par hasard Camille (Charlotte Gainsbourg) venue s’isoler pour réviser le Bac qu’elle passe pour la 3ème fois. Joëlle va entraîner Camille sur le chemin de la vie, du sexe… conférant à chaque homme qu’elle croise « une ch’touille » (qui s’avérera en fait être le Sida) et c’est là que le film bascule, car Joëlle est « pistée » par Marc-Antoine (Gérard Depardieu », un jeune médecin qui veut « se faire des couilles en or », « habite une maison de toubib », « est toujours à la clinique » et pourchasse les malades sur un mode policier avec d’ailleurs un ton à la Jouvet ! Mais dans leur fuite Joëlle et Camille vont croiser un décor de cinéma et là on bascule dans la seconde partie du film qui est beaucoup plus intéressante : après qu’elle ait crié « Papa j’ai besoin de toi. Je suis dans une sale histoire », Camille est à la recherche de son passé, du pourquoi de sa naissance et de sa vie. De façon très astucieuse, Bertrand Blier au lieu de grimer les acteurs au fil du temps « utilisent » les tandems Michel Blanc/Jean Carmet et Catherine Jacob/Annie Girardot pour être les parents de Camille avec des switches entre le passé avec l’occupation allemande et le présent avec les années Sida. Le tout comme toujours avec Bertrand Blier avec des répliques cocasses telles que : « Je suis encore dans tes couilles » dit Camille ou « ma moule est pourrie » dit Joëlle. De plus Bertrand Blier nous intègre dans la réalisation de son film… avec un superbe « Coupez : c’est bon pour Cannes » !
    A noter la présence truculente de Jean-Louis Trintignant en officier allemand sadique et une scène très forte d’un train de déportés juifs fusillés filmée d’une façon que je n’avais pas encore vue et ce sur un air de Baschung ! Le nazisme était-il le Sida de l’époque ?
    A noter la prestation de Jean Carmet qui reste à l’écran les yeux dans le vague, durant tout le générique de la fin du film, prestation où il dit « Je suis un vieil acteur. C’est chiant. On me case (par respect ?) dans des petits rôles » … prestation poignante d’amour qui lui a valu un César du meilleur acteur dans un second rôle alors que Catherine Jacob qui a reçu le prix équivalent mais qui – à mon sens – était plus méritée par Anick Girardot avec sa tirade « Je suis vieille ... Je suis ridée … Oui je bois ».
    Ce film curieusement monté à mon sens, a cependant reçu ni plus ni moins que 7 Césars !
    bsalvert
    bsalvert

    342 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2011
    un bon cru pour ce film qui a l'avantage de suivre un scénario contrairement à certains .
    Les meilleurs films de tous les temps
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