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    L'Innocence
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    4,2
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    204 critiques spectateurs

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    Naughty Dog
    Naughty Dog

    836 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2023
    Encore une belle réussite que ce Kore-eda, qui livre avec Monster un drame à la structure Rashomon qui désarçonne au premier abord, avant de se révéler de plus en plus touchant à mesure que le puzzle se dévoile. Sans trop en dévoiler, Kore-eda explore avant tout la notion de point de vue face à l'adversité (d'abord via une mère, puis un professeur et enfin celui à hauteur d'enfant qui cristallise le cœur du récit).

    Il y a quelques pistes narratives là-dedans qui peuvent être un tantinet attendues, mais le réalisateur amène son savoir-faire et sa sensibilité dans un travail formel très travaillé (des scènes de pluie absolument splendides par le chef op' du déjà très bon Une Affaire de Famille). Et outre un casting réussi,il faut saluer la musique de Ryuichi Sakamoto (Furyo, Le Dernier Empereur)qui nous abreuve d'un dernier score de toute beauté (RIP...).


    Bref encore une belle réussite
    Melvin RICHER
    Melvin RICHER

    9 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2024
    un chef d'œuvre, le scénario est très fort, tout est calculé, le principe même de découvrir peu à peu ma vision de chaque personnage est très intéressante avec tout les enjeux et thèmes parler, il dégage une innocence et pureté forte qui font vraiment ressentir toute l'émotion du film.
    Lucas J.
    Lucas J.

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Encore une magnifique histoire. Une réalisation audacieuse et de jeunes acteurs convaincants transforment une belle idée en un film inoubliable. Foncez !
    Florence E.
    Florence E.

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Un film qui entremêle plusieurs vies préoccupées par la culpabilité, la colère, l'innocence et le mensonge... bien aimé les personnages, mais je ne me suis sentie parfois mal à l'aise. Pourtant il y a de l'espoir et de la vie de toute part.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    489 abonnés 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2024
    Retour au bercail pour Hirokazu Kore-eda, après l'escapade française (Une vérité) et le crochet par la Corée du sud (Les Bonnes Étoiles). Mais on sent que le réalisateur en profite surtout pour repenser son cinéma. La thématique de la famille n'est pas abandonnée mais en filigrane, le premier plan étant tourné vers un jeu de perceptions. Trois, en réalité. Celle de la maman du jeune Minato dont le comportement inquiète sa mère, puis celle son professeur soupçonné de harcèlement à l'égard du petit garçon, et enfin celui de Minato (fantastique Soya Kurokawa). Une structure empruntée au Rashōmon de Kurosawa, et il faut bien reconnaître que si on en connaît les rudiments, alors les deux premières parties sembleront un peu longue. Mais ne pas négliger les nombreux éléments, indices ou motifs (un allume-gaz, la réincarnation, "monstre") semés çà et là. Arrivés au dernier segment, ils vont d'un coup prendre une tout autre signification et faire de ce récit à plusieurs voix une brillante allégorie sur la dissymétrie entre le monde de l'enfance et celui des adultes. À travers la mère ou le professeur, ce sont nos biais, filtres et préjugés - basés sur l'inattention ou la pression sociale - que le réalisateur révèle et oppose à la pureté de l'âge innocent. Sur ce point, le titre français est moins ambigu que le titre japonnais (Kaibutsu signifiant Monstre). Et si un seul visionnage suffit pour comprendre L'innocence, on aura envie de s'y reprendre à plusieurs fois pour l'aimer encore plus.
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2024
    Une œuvre sur l'enfance, la marginalité et les solitudes, par le réalisateur de «Une Affaire de Famille» et «Les Bonnes Étoiles».

    Raconté de plusieurs points de vue, l'histoire d'un secret dont j'ai deviné assez rapidement la raison, mais traitée avec justesse et sensibilité, et ce malgré quelques longueurs au cours du récit.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    139 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2024
    spoiler: C'est l'histoire d'un tremblement de terre trop pourri y'a pas d'effet spéciaux. Rendez-moi San Andreas, les biceps de The Rock et Mickael Bay !!!

    - Cette critique contient des spoilers -

    Je ne connaissais au film que sa palme, ses excellentes notes (96% RT & 4,0 sur Allocine) et son réalisateur dont je n'avais pas noté qu'il avait dirigé le déjà habile, nuancé et émouvant "Une affaire de famille".
    "l'Innoncence" porte ces mêmes qualités.

    Une Palme d'or du scénario japonaise de 2H10... autant vous dire que je ne m'attendais pas à un rythme aussi soutenu et à une telle richesse d'actions. L'innocence est en fait un véritable thriller lors duquel on ne voit pas le temps passer. Dommage d'ailleurs que ce type de film qu'on imagine chiant (contemplatif à minima) soit markété / vendu comme "masterpiece" "deeply moving" "heartbreaking" alors qu'il est aussi un film "facile". Vraiment. Il a d'ailleurs quelques défauts de ses qualités grand public :
    - Il se base sur le très utilisé effet Rashōmon (Gone Girl, The last dual...)
    - La cabane (ou presque) dans la forêt comme refuge des enfants
    - La BO est aussi ostentatoire que dans une série Netflix
    - Le scénario et les quiproquos amenant le drame ne sont possible que grâce à l'invraisemblable incapacité des personnages à se parler
    - le film débute à nouveau avec une prolo esseulée victime d'injustice qui se heurte à une administration insensible
    - le cœur de l'intrigue se révèle à nouveau être la honte d'être homosexuel

    Personnellement j'ai aussi toujours du mal à rentrer / comprendre les personnages asiatiques habité par le sens de l'honneur ou l'expression d'un respect de façade qui n'est en fait qu'un refus de se livrer. Cela parait tellement anachronique dans nos sociétés occidentales où l'on place le dialogue et l'expression des sentiments (le consentement mais pas que) comme une pierre angulaire des relations sociales. En 2023 son utilisation m'apparait moins comme l'expression d'une culture japonaise qu'un artifice scénaristique bien commode pour faire monter la sauce. J'ai aussi trouvé qu'Hori surjouait, notamment dans le final, avec des courses et gesticulations ridicules. J'ai enfin été très surpris du peu de place donné aux écrans et réseaux sociaux dans le processus de harcèlement.

    J'ai adoré tout le reste. J'ai été happé dès les 40 premières secondes et la succession des trois plans qui s'élargissent progressivement : les pas dans l'herbe en plan rapproché, le camion de pompier saisi en surplomb et le panorama lointain sur la ville de nuit. Il existe bien quelques temps mort mais le rythme est très soutenu, le dévoilement progressif de l'intrigue maintient le suspense ininterrompu et à l'exception du père ivrogne, les personnages sont suffisamment nuancés pour qu'on s'y attache.

    J'ai aussi aimé l'innocence parce que j'ai l'impression de l'avoir compris, j'ai anticipé certains événements et ai aimé découvrir des détails que j'avais loupé (la photo sur le bureau de la directrice, le ridicule du gay en pub télé...).

    Enfin j'ai aimé ce film parce qu'en parallèle de sa sombre enquête policière, il parvient à être un chatoyant film sur l'amitié. Il m'a rappelé le bonheur de l'enfance et la magie d'un wagon abandonné. Mais Kore-eda m'a aussi touché en tant que parent car il nous rappelle à quel point le dialogue avec les enfants nécessite attention et interprétation : "j'ai un cerveau de porc" = "je suis attiré par les garçons".

    Chacun décidera de l'issue d'une fin dans laquelle la barrière du chemin de fer a disparu car finalement peu importe, on est ému quelque soit le destin de ces deux enfants qui viennent de comprendre qu'il n'y a pas de réincarnation. Cette vie est la seule que nous avons.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un de mes cinéastes préférés du moment, Kore Eda, et pourquoi ? Car il construit une œuvre sur la famille, les liens filiaux ; et qu’à chaque film, il apporte une nouvelle pierre à l’édifice. A chaque fois on pense qu’il a fait le tour de la question mais il déniche un nouvel angle, une nouvelle problématique.
    Ce film, Prix du scénario à Cannes, sur l’enfance et la violence à l’école ; est un film en trompe l’œil et en fausses pistes qui traite en fait d’un sujet tabou au Japon qu’il convient de conserver secret tant il fait le sel de la dernière heure de ce film. Plus le film avance, plus la grâce et l’émotion affleurent ; car il se concentre de plus en plus sur les enfants. En avançant, on comprend que le véritable sujet n’était pas celui que l’on croyait ; on est baladé. Au-delà du thème, c’est aussi un film de dispositif : une même réalité vue différemment que l’on soit la mère, l’enfant ou le professeur ; c’est le seul bémol, cette première partie est quelque fois brouillonne. Aussi Kore Eda en quelques plans parvient si facilement à caractériser un personnage, créer du préjugé et nous montrer qu’en fait on s’est tous biens plantés. Le ouïe dire et non dire tiennent une place prépondérante dans ce film et démontre comment la rumeur peut faire des ravages et détruit tout sur son passage. Et quand on attend de ce suspense que le cinéaste nous livre la vérité sur cette histoire de violence scolaire, il prend scénaristiquement un chemin de traverse pour son dernier tiers ; chemin qu’il traite avec énormément de délicatesse sans en faire un sujet de société ou un film dossier. C’est aussi un film sur le mensonge, comment dès le plus jeune âge on doit apprendre à cacher sa vraie nature pour vivre tranquillement et paisiblement. Quel artiste et quel cinéaste de l’enfance ce Kore Eda !!!
    Et la fin est d’une poésie incroyable tout en symbolisme nippon autour d’un chemin dans la nature. La fin pourrait être larmoyante et tragique, Kore Eda en fait un espoir, son ouverture est magique.
    Je suis sorti de la salle en me disant, il faut que je le revois ; c’est un film qui infusera dans votre esprit. C’est un film qui durant 2h10 fait travailler le spectateur ; il vous mettra en perpétuel réflexion, c’est jouissif.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    43 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Magnifique long métrage japonais à la fois réaliste et poétique.
    Film choral bouleversant sur 2 jeunes garçons pris dans les tourments et l'immédiateté de l'adolescence.
    Et comme toujours dans les oeuvres de l'Empire du Soleil Levant, un témoignage passionnant des us et cotumes de ce pays décidemment à part.
    N'hésitez pas !
    Blankovitch
    Blankovitch

    37 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Je pense avoir bien compris où voulait nous amener Kore-Eda: Le monde de l'enfance est complexe et les adultes y sont étrangers; on est différent selon qui nous regarde.
    Bien.
    Mais je trouve que la deuxième partie du film est totalement ratée et les réactions des différents protagonistes sont totalement incompréhensibles, cet écueil gâche pour moi la totalité du film qui dès lors ne tient plus debout.
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    23 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    Le film est bien plus convainquant dans son dernier segment, mais ne parvient pas à effacer l'impression d'exagération des quiproquos et autres malentendus qui s'accumulent beaucoup trop à charge dans un film qui se veut avoir un ton réaliste. J'ai eu la (très) désagréable impression d'être manipulé au début, et malheureusement, le puzzle reconstitué ne permet pas d'effacer cette impression qui est bien réelle.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    26 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    Une histoire rendue assez confuse par la multiplication des flashbacks à un rythme trop soutenu, mais au total un film très original qui mérite de laisser prendre par son charme.
    Chinch
    Chinch

    18 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2024
    bien mais un peu long et confus. Les personnages sont pour la plupart assez gênants, ils réagissent étrangement à ce qui leur arrive et j'ai eu du mal à comprendre certaines histoires à l'intérieur du film genre celle de la principale par exemple. Et la morale finale ??? spoiler: Le seul moyen de trouver le bonheur au Japon pour un homosexuel est dans la mort ???
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    18 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    L'innocence est bien le "Rashomon" de l'enfance. Le cinéma japonais secrète des maîtres, et Kore-Eda en est un des plus brillants. A travers une histoire qui laisse planer plusieurs interprétations, le cinéaste mène un récit de l'émancipation vers le bonheur et vers la compréhension de soi : il n'y a pas de réincarnations, "nous restons ce que nous sommes". La mise en scène frôle la perfection, les personnages ont tous une raison d'agir - chacun a sa chance, ou disons son explication - et sont joués par des comédiens d'une vérité nue admirable, le découpage d'une grande subtilité évite toutes les redites, spoiler: alors que certaines scènes sont montrées trois fois
    . Pas besoin de musique, à part une ritournelle, une photographie naturalise, simple, lumineuse souligne l'universalité du message. Magistral : oui, une leçon de maître.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    34 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2023
    Comme très régulièrement ces dernières années, décembre rime avec sortie en salles d'un nouveau film de Kore-Eda.

    Après sa Palme d'Or en 2018, pour son très beau Une Affaire de Famille, il avait pourtant peiné à convaincre avec ses deux réalisations suivantes.

    On le retrouve ici en très bonne forme pour ce nouveau film dont le scénario a bien mérité son prix au dernier Festival de Cannes.

    L'Innocence est loin d'être le premier film à proposer ce dispositif qui consiste à raconter une même histoire du point de vue de personnages différents venant chacun apporter un nouvel éclairage, mais peu l'ont fait avec la finesse et la sensibilité qui caractérisent le cinéaste japonais.

    En adoptant tour à tour les regards de la mère, puis de l'instituteur et enfin de l'enfant, il s'applique, pendant une bonne moitié du film, à brouiller les pistes pour finalement lever petit à petit le voile sur le véritable enjeu : la relation atypique entre deux jeunes enfants, dont la force est la liberté avec laquelle elle s'affranchit de tout modèle.

    Le film s'est appelé "Monster" dans un premier temps, lors de sa première projection à Cannes. Le mot est répété à plusieurs reprises et les deux enfants ont un jeu qui s'appelle "Qui est le monstre ?", ce qui semble être la question que le film soulève. En insistant sur les difficultés des personnages à se comprendre, à communiquer et à exprimer leurs émotions, c'est la société japonaise, rigide et pleine de carcans, qui semble être pointée du doigt.

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