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    L'Innocence
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    4,2
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    204 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    Prix du scénario (Cannes 2023) " l'innocence" (seizième long métrage de fiction de HKE) est le quatrième opus primé dans un grand festival international ( Cannes, Venise, Berlin) du cinéaste.

    Après " nobody knows" ( prix d'interprétation Cannes 2004) " une affaire de famille" ( palme d'or 2018) et " tel père, tel fils" ( prix du jury , Cannes 2013) ce dernier titre représentant ( selon moi ) son meilleur film à ce jour, en tout cas celui que je préfère et très largement.

    HKE reprend ici des thématiques qu'on a vu traitées dans des titres célèbres du septième art , celui de la rumeur qui percute de façon funeste la vie d'une innocent. On pourra ainsi parmi de nombreux titres, citer " la rumeur" de W.Wyler ou " la chasse" de Thomas Vinterberg.

    Le cinéaste japonais ( certains le baptise du surnom " le petit fils de Ozu" en raison de la thématique de la famille et des liens interfamiliaux qui constituent une de ses principales sources d'inspiration ) ajoute ici à la rumeur, la thématique de la naissance du désir homosexuel à l'adolescence, sur fond de sentiment culpabilité ( L.Dhont et " close" grand prix du jury à Cannes 2022, n'est pas éloigné par la thématique abordée ici).

    Cependant malgré l'intérêt que présente le scénario, son traitement est ( selon moi) discutable. Beaucoup trop long, ( les dernières quarante cinq minutes s'étirent inutilement en présentant des scènes qui n'apportent pas grand chose au propos).

    " l'innocence " présente, à mon avis, son meilleur profil pendant sa première heure qui tient assez bien la route et laisse espérer un titre d'un meilleur standard que l'impression qu'il m'a laissée lorsque le générique de fin apparaît à l'écran.

    Certes, la photo et les cadrages illustrent le professionalisme du cinéaste mais le montage trop relâché et un propos trop dilué ne m'ont pas convaincu pour susciter mon adhésion totale à cet opus ( à mes yeux) en demi teinte.
    Ombeline Marchon
    Ombeline Marchon

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Film brillant certes, bien filmé si l'on veut, intelligent oui mais ô combien alambiqué - la première heure, on ne comprend rien - et surtout... désespérément ennuyeux. Mais d'un ennui sans nom ! Amoureuse du cinéma en général, je ne publie normalement que les critiques des films que j'ai aimés, mais je n'en peux plus d'aller me fader des films pénibles sous prétexte qu'aux yeux de la critique, tout ce qui est asiatique est génial. Je suis sortie de ce film en colère, et avec la ferme intention de ne plus me faire avoir par le snobisme. J'ai tellement perdu de temps devant ce film... mais ce sera la dernière fois !
    A H
    A H

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Un film bien construit, remarquable d'intelligence et de finesse qui veut rendre le monde un peu moins intolérant.
    Marius P
    Marius P

    8 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    Chef d'œuvre !
    Prodigieux !
    Kore-Eda au sommet de son art !
    Sans aucun doute son meilleur film au 21 eme siècle !
    Montet Evelyne
    Montet Evelyne

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Je suis allée voir ce film car il bénéficiait d’une très bonne critique aussi bien de la presse que des spectateurs et j’ai été très déçue. Je me suis ennuyée pendant 2 heures. Ce film est lent et le scénario alambiqué. De plus je n’ai pas aimé la façon très réaliste du tournage de « l’innocence ». J’ai résisté à l’envie de sortir de la salle de cinéma avant la fin du film tellement je me suis ennuyée. Je ne recommande pas du tout ce film.
    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    6 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2023
    Je l'ai vu il y a quelques jours et j'hésitais, je ne savais qu'en dire. Il a un charme certain mais qui se diffuse par moments, moments qui ne sont pas, je pense, les plus attendus. La première partie du film est la plus intéressante, lente à mettre en place le sujet du film, elle reste mystérieuse. Pourquoi le jeune adolescent accuse-t-il son professeur de l'avoir insulté et battu ? La mère cherche des réponses et elle va se heurter, comme dans un lent cauchemar, au silence étrange, au visage poliment impénétrable de la Directrice de l'établissement. Sa colère monte et glisse comme sur de la pierre ou sur de l'eau. Vous êtes présents mais absents crie-t-elle à peu près aux professeurs réunis pour la recevoir. C'est la scène qui m'a plu car elle semble faire partie d'un film de morts vivants ou de fantômes. Puis le film s'élucide au fur et à mesure de sa construction en flash-backs, en points de vue. Tout gagne en lumière et perd en mystère. Je crois que le scénario prime, est trop fort. Justement, il a eu le prix du scénario à Cannes.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 janvier 2024
    D'habitude, je prends le contre-pied des évaluations du « masque et la plume ».
    Mais cette fois-ci, les éloges était tels que j'ai craqué.
    MY GOD!!!
    Film décousu, lent, inintéressant.
    On ne m'y reprendra plus...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Le réalisateur japonais multi-primé signe avec "L'innocence" signe un thriller dramatique sur l'enfance. Alors qu'un enfant se renferme de plus en plus, tout porte à croire que son professeur est responsable de ses maux. La trame narrative complexe dévoile son intrigue à travers différentes perspectives, revisitant à plusieurs reprises les événements pour discerner habilement le vrai du faux. Un film poignant sur les sentiments, le mensonge, l'amitié et l'amour.
    Joce2012
    Joce2012

    180 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Très beau film qui aborde beaucoup de sujets de la vie avec le ressenti et le regard de ceux qui vivent les événements
    Philippe C
    Philippe C

    82 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Un film alambiqué et plutôt lent, qui certes traite d'un certain nombre de sujets, comme la rigidité de la société japonaise, le poids des faux-semblants et de la politesse à outrance dont sont ici victimes à la fois une mère veuve, un professeur un peu candide et de jeunes pré-ados qui oscillent entre les jeux innocents, l'éveil à la sexualité et parfois une certaine perversité. En fait, personne n'est vraiment innocent dans ce film, pas même le metteur en scène qui nous balade sans nous perdre totalement, dans cette histoire de faits divers et banals évoqués de différents points de vue.
    Le problème en sortant de la vision de ce genre de film, c'est qu'on aurait besoin de le revoir , tant il y a de détails, manifestement significatifs qu'on arrive pas à coudre ensemble
    Fiers R.
    Fiers R.

    66 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Depuis son premier prix à Cannes en 2004 pour le très beau « Nobody knows » (prix d’interprétation masculine et record du plus jeune acteur à recevoir ce prix à ce jour, à quatorze ans), le japonais Hirokazu Kore-Eda est certainement le cinéaste nippon le plus connu et célébré dans nos contrées et les festivals du monde entier. Auteur très prolifique depuis une trentaine d’années, la plupart de ses films sont sortis chez nous et tournent autour du thème de la famille. Et ce fut encore le cas pour sa première Palme d’or pour le tout aussi beau « Une affaire de famille » ainsi que pour le récent « Les bonnes étoiles ». La famille sous toutes ses formes est donc son thème de prédilection et les quelques écarts à ce thème fétiche sont de loin ses moins bons films.

    En effet, du raté thriller judiciaire « The third murder » à son incursion très cliché dans le cinéma français d’auteur avec « La Vérité », où il faisait tourner Deneuve, Binoche et Ethan Hawke dans la langue de Molière de manière moyennement convaincante, il avait déçu. Et pourtant, même si son nouveau film se rapproche un peu d’un sujet familial, il parle avant tout de l’enfance et de ses secrets avec, en filigrane, le système scolaire et le harcèlement. Eh bien contre toute attente, en s’éloignant un peu de son pré carré thématique, Kore-Eda signe une nouvelle très belle œuvre, à la fois douce, attachante, pertinente et plein d’acuité. Mais aussi, et c’est plus surprenant, dans sa structure à la « Rashomon » qui permet certaines surprises. En effet, dans « L’Innocence », chaque partie contredit la précédente selon le point de vue adopté, ce qui permet de tout remettre en question deux fois et de bousculer agréablement nos certitudes tout autant que d’accoucher d’un film magnifique sur les mystères de l’enfance.

    Le scénario, toujours écrit avec une grande précision et une belle profondeur, nous immisce dans le quotidien d’une famille monoparentale classique. On y voit une mère élevant seule son jeune garçon d’une douzaine d’années qui semble avoir un comportement étrange depuis quelque temps et subir de mauvais traitements à l’école. Elle va donc s’y rendre pour savoir ce qu’il en est. À partir de là, « L’Innocence » va adopter son point de vue et se développer en trois parties distinctes, révélant les évènements différemment tout en en montrant de nouveaux. La première est donc celle de la mère, la seconde celle du professeur que l’on soupçonne de mauvais traitements et la troisième celle du point de vue de l’enfant.
    Si on est donc davantage dans une chronique de l’enfance et de ses jardins secrets voire un drame, on est tout de même happé par ce qui se déroule. Il y a une sorte de mystère persistant qui est entretenu par les révélations dus aux changements de points de vue. On traite donc ici de pas mal de sujets ayant trait à cet âge significatif du passage de l’enfance à l’adolescence avec beaucoup de tact et de pudeur que ce soit du harcèlement scolaire, de la difficulté d’enseigner, de l’ère des enfants rois mais aussi de la difficulté d’élever un enfant toute seule. « L’Innocence » comporte donc plusieurs couches, toutes intéressantes voire passionnantes.

    Mais, au final, c’est un œuvre qui peut se voir comme l’une des plus belles tentatives de croquer l’enfance en plan large et ses mystères. La dernière partie, entre contemplatif et naturalisme, est sublime. Le final est magnifique et les deux jeunes acteurs qui jouent les enfants/adolescents sont au-delà de toute critique rappelant que le cinéaste est un excellent directeur d’acteurs. Ils brillent autant que ce joli film plein de charme. On nous présente aussi un amour qui dépasse les frontières du genre, celui d’un adolescent qui aime peu importe le sexe de l’autre d’un amour inconditionnel. À un âge où on confond encore l’amour et l’amitié. Ainsi que l’amour d’une mère pour son fils, tout aussi justement retranscrit. Bref, « L’Innocence » est encore une fois pour Kore-Eda un film réussi et plein de véracité doublé d’une tendresse incroyable. Il est décidément très doué pour parler des relations humaines avec une simplicité confondante. Peut-être pas son plus beau film ni son plus mémorable mais toujours un film qui fait du bien et touche en plein cœur.

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    Muriel F.
    Muriel F.

    48 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    On comprend pourquoi ce film a obtenu le prix du meilleur scénario à Cannes. Le début ne laisse pas entrevoir l'innocence donnée au titre du film. La seconde partie se déroule comme un révélateur de toutes les scènes initiales. Un traitement livré avec un certain brio par les deux petits acteurs magnifiques. Jeux d'enfants et jeux d'interprétations face à des adultes qui se perdent dans la supposée perception des faits qui se déroulent dans une école. Pour moi, le tour de force eut été plus réussi avec 20 à 30 minutes de moins. A voir !
    Ceiner M
    Ceiner M

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Ce n'est pas déplaisant, mais très redondant et un peu cousu de fil blanc. Les parties concernant les adultes sont un peu pénibles car un peu too much - de l'amodovar japonais sans la fantaisie - dans les réactions, traits de caractères, ton de voix...la dernière partie celle dévolue aux enfants est beaucoup plus charmante et poétique...Malgré tout, j'ai trouvé le procédé effectivement artificiel et il a été vu et revu. C'est devenu galvaudé. C'est très japonais dans les codes de comportements . J'avoue que dans le style film qui se passe au Japon, j'ai largement préféré le film de Wim Wenders Perfect Days. A la sortie, je me suis dit , bon et alors.....Je n'ai pas été emportée par cette histoire déconstruite en plusieurs parties car les différentes mise en abyme finissent par lasser dans leur systématisme et artificialité. J'ai hésité avec 2,5 car les deux jeunes acteurs sont absolument craquants dans la dernière partie.
    Pierre S.
    Pierre S.

    16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Là où ceux qui ont adoré, semblent n'avoir vu que l'amitié forte (homosexualité ?! ) de 2 enfants en CM2..., je n'y ai vu que l'accusation dramatique d'un professeur qui n'y est pour rien. Et même si le montage est intéressant, je n'ai aimé aucun des personnages, au comportement tous aussi étranges les uns que les autres. Franchement, il y a un truc qui cloche et il m'a été impossible de trouver cette amitié sympathique au vu des dommages collatéraux engendrés. Tout ça est très long et se focalise sur une bluette enfantine alors que le drame est ailleurs. Bref, j'ai trouvé ça très mauvais et ennuyeux. À la maison, j'aurais arrêté lors de la première visite de la mère auprès de la directrice et les professeurs. J'aurais évité de perdre 1h45 de plus de ma vie...
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Il faut attendre la troisième partie du film (le récit depuis le point de vue des enfants) pour que l’intrigue se révèle dans toute sa complexité, et on pourra peut-être regretter la longueur des 2 premières séquences (la mère, puis le professeur)... Il n’empêche que Hirokazu Kore-Eda raconte les mystères et la cruauté de l'enfance avec une très grande habilité. Tout en distillant les indices et les fausses-pistes comme dans un suspense policier, il dénonce aussi la brutalité de la société japonaise engoncée dans des codes sociaux oppressants et avilissants
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