Mon compte
    Bonnard, Pierre et Marthe
    Note moyenne
    3,4
    877 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Bonnard, Pierre et Marthe ?

    150 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    44 critiques
    3
    50 critiques
    2
    27 critiques
    1
    7 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    traversay1
    traversay1

    3 184 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2023
    On n'a pas toujours sous la main une vie d'artiste aussi étonnante que celle de Séraphine, à raconter. Pierre Bonnard, tout entier dévolu à son art, n'a pas eu vraiment une vie aussi aventureuse et folle que celle du Caravage, pour ne citer qu'un biopic récent d'un grand peintre. Qu'à cela ne tienne, pourquoi ne pas chercher la femme dans l'ombre de Bonnard, et mettre la lumière sur elle ? Le film de Martin Provost est d'un grand classicisme et d'un goût sûr dans les décors et les costumes. On peut lui reprocher un certain manque de prise de risques mais le sujet ne l'imposait pas et ses ellipses temporelles semblent fort appropriées, puisque la vie de Bonnard ne possède pas suffisamment d'aspérités pour le montrer autrement que dans son processus de création et dans le privé, avec tout de même quelques écarts à signaler (un gros, surtout). Le couple Vincent Macaigne/Cécile de France n'était certainement pas une évidence mais leur duo fonctionne parfaitement, dans l'harmonie comme dans les moments de crise. Peindre et faire l'amour, voici de quoi résumer la vie de Bonnard, sans oublier de nous montrer quelques amitiés célèbres, avec Vuillard et Monet, par exemple. Mais il y a Marthe, plus intéressante que son célèbre époux et il est tout naturel que le film penche de son côté, en explorant la complexité de son caractère, qui en fait bien davantage qu'une simple compagne de l'artiste.
    islander29
    islander29

    785 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    Deux thématiques du film, " peut on rester fidèle ? " et" La vie est elle si courte ?"...Tout cela sous couvert de peinture magnifique, celle de Bonnard, dont on voit moult œuvres. c'est donc une histoire d'amour avant tout, entre Pierre, l'artiste, et Marthe , la généreuse épouse qui se sacrifie....En regardant le film, je n'ai cessé de m'extasier devant la peinture de Pierre Bonnard, quel génie, d'autant plus que l'amandier en fleurs, son ultime œuvre était dans la chambre de ma mère disparue il y a trois ans. Le film prend donc un sens particulier, car c'était la peinture préférée de ma maman.....la vie d'artiste n'est pas facile, ce sont bien souvent des " caractères marginaux" comme le prouve la scène du repas, fort agitée..... Le film a une superbe bande son, parfois angoissante, parfois douce, mais toujours mélancolique comme une vie d'artiste digne de ce nom.....C'est un film tourné subtilement, dont les images font état d'une certaine époque et quiétude, celle de Claude MONET à Giverny ...Quelques apparitions de peintre de l'époque ( Monet Donc, Vuillard, Manet ou Sisley) n'empêche pas in fine un grand sentiment de solitude devant l'œuvre d'un artiste...Un film que je conseille, surtout si vous aimez l'art,
    C67
    C67

    6 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    Un très beau film sur l'amour, la peinture, la nature... la vie ! Cela fait du bien de s'évader en ce moment ! Je recommande.
    mat niro
    mat niro

    318 abonnés 1 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2024
    Martin Provost retrace l'espace d'un demi-siècle la passion tourmentée entre le peintre Pierre Bonnard (Vincent Macaigne) et sa muse, Marthe de Méligny (Cécile de France). D'emblée, le ton est donné avec un érotisme propre à cette passion fougueuse, puis traitée avec plus de retenue quand l'équilibre du couple commence à tanguer. Malgré un léger creux au milieu du film, le sublime jeu des acteurs et le travail des maquilleurs contribuent à la réussite de ce récit où l'on peut croiser certains noms de l'époque. Cécile de France est bouleversante de par sa fragilité physique mais également dans sa détresse lorsqu'il faut supporter les incartades de l'homme qu'elle aime. Un film pour les amateurs d'art et de mélo.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2024
    Pierre Bonnard (1867-1947) fut longtemps éclipsé auprès du grand public par des peintres plus illustres : Van Gogh, Renoir, Gauguin, Cézanne, Monet, Manet… Depuis une vingtaine d’années, sa cote monte avec les grandes expositions qui lui sont consacrées à Orsay, à Tokyo, à la "Tate Modern". Il quitte la deuxième division où ses amis nabis (Sérusier, Vuillard, Vallotton, Denis…) sont encore relégués, pour rejoindre la première. La preuve en est peut-être ce biopic qui lui est consacré.

    Son réalisateur est Martin Provost. En 2008, son "Séraphine" accumula les récompenses (César du meilleur film, de la meilleure actrice pour Yolande Moreau, du meilleur scénario original…) et fit découvrir au grand public une artiste méconnue. Il consacra un autre film à une écrivaine, guère plus connue, Violette Leduc.

    Martin Provost est à l’aise dans le biopic historique. Trop peut-être. Il joue sur du velours avec un sujet en or et des acteurs de premier plan : Vincent Macaigne, la tignasse enfin assagie, Cécile de France dont j’ai déjà eu ici souvent l’occasion de dire l’admiration éperdue que je lui voue et des seconds rôles aux petits oignons, à commencer par celui d’Anouk Grinberg, parfaite dans le personnage perché d’une pianiste polonaise excentrique, sans oublier André Marcon qui campe un Monet plus vrai que nature et Grégoire Leprince-Ringuet qui joue Vuillard sans qu’on montre jamais hélas une seule de ses œuvres.

    Le film prend le parti, comme son titre l’indique, de raconter la vie de Bonnard à travers l’histoire de sa liaison avec Marthe. Il la rencontre, toute jeune, dans la rue, en 1893 mais refuse de la présenter à sa famille. Il l’épouse en août 1925 seulement et découvre à cette occasion qu’elle lui avait menti sur ses origines et sur son patronyme : loin d’être une aristocrate italienne orpheline comme elle l’avait prétendu, Maria Boursin de son vrai nom est issue d’une modeste famille du Berry qu’elle a toujours cachée par honte de classe.

    Marthe fut la muse de Bonnard. Avec elle, dès 1893, il ose le nu. Elle apparaît, réaliste ou stylisée, dans quantité de ses toiles.

    Mais outre que leur relation fut longtemps tenue secrète, Marthe est d’une santé fragile. Pour elle, Bonnard quitte de plus en plus souvent Paris pour la Roulotte, une petite maison des bords de Seine près de Vernon, et pour la province où Marthe fait des cures. Par sa faute, il se coupe de ses amis parisiens.

    Le film explore l’intimité du couple autant sinon plus qu’il ne décrypte les toiles qu’il inspira. Si on sait que Bonnard eut plusieurs liaisons, le film de Martin Provost n’en évoque qu’une : celle que le peintre entretint pendant plusieurs années avec Renée Monchatty (Stacy Martin), une jeune artiste de vingt-sept ans sa cadette. Il fantasme une relation triangulaire que la biographie officielle de l’artiste ne cautionne pas.

    "Bonnard, Pierre et Marthe" est un film paradoxalement sage. Il raconte la vie d’un peintre hédoniste. Il ne cache rien de sa liaison tumultueuse et créatrice avec sa muse. Mais son déroulé platement chronologique, ses deux longues heures au rythme pépère lestent le film d’un académisme convenu.
    Alolfer
    Alolfer

    90 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2024
    Une bonne surprise ! Quand l'art de la peinture fusionne avec l art du cinéma, on ne peut être que ravi aux premiers abords. C'était le cas ! Accrochant du début jusqu'à la fin. Le duo d'acteurs fonctionne très bien. Le film est vraiment passionnant à regarder. La romance également marche très bien

    Ce que je vais retenir principalement, c est l'esthétique du film : Vraiment magnifique ! Certains plans sont de véritables toiles !

    Malgré un sentiment de longueur vers sa fin, le film est très plaisant !
    pasqal78
    pasqal78

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Quand on apprécie ce genre de film on aime forcement... Si votre truc c'est Avengers ou James bond n'y allez pas vous allez vous endormir ... Belle histoire d'un peintre au final assez peu connu et qui pourtant a fait une belle carrière . L'ambiance est agréable. Toute en poésie de cette fin de siècle .Avec une Cecile de France formidable et Vincent Macaigne dans un rôle inattendu mais crédible.
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Un film insipide sur Bonnard ou plutôt sur son modèle plutôt inintéressante. Rien sur sa peinture et tout sur de tristes histoires de cul avec une plus jeune modèle qui finira mal. C'est plein de poncifs et plutôt mal joué bref on n'y croit pas et l'on s'ennuie
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    85 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2024
    A vu « Bonnard Pierre et Marthe » de Martin Provost qui avait déjà fait un biopic sur un autre artiste peintre Séraphine Louis et sur une femme de lettres « Violette Leduc ». Ici le réalisateur propose de centrer sa caméra sur l’histoire d’amour d’un couple, Pierre Bonnard (peintre postimpressionniste) et Marthe de Méligny (ouvrière et modèle). Le scénario suit pendant une quarantaine d’années les périples amoureux et artistiques d’un ménage peu ordinaire et très attachant. Malgré certaines qualités de mise en scène (dont 2 scènes très originales du point de vue cinéma) ce film est surtout un film d’acteurs. Vincent Macaigne est ébouriffant en Pierre Bonnard lunaire, sensible, bonhomme et la gouaille de Cécile de France est parfaite pour camper la bérrichonne débarquant de sa campagne Marthe à l’humeur changeante, qui a bien du mal à se contenter de n’être que la « muse-nue » d’un grand artiste mondain dont elle ne comprend pas les codes. Anouk Grinberg est pétillante et en quelques scènes sa superbe interprétation fait passer ce rôle secondaire (celui d’une femme mécène) pour principal avec beaucoup d’humour et de prestance. Seule Stacy Martin se prend les pieds dans le tapis avec la partition difficile qui lui est allouée, celle de la jeune étudiante qui devient la maitresse. Ce film à l’alibi culturel est de facture classique avec quelques envolées intéressantes et émouvantes. Martin Provost ne révolutionne la façon de filmer l’acte de création picturale, malgré une lumière et une photographie superbes. Dommage que le film reste un peu sage dans son déroulement chronologique et qu’il s’étiole et s’étire trop dans son dernier tiers, mais condenser 40 années de vie et de carrière en 2 heures n’est il pas un exercice vain ? Je pense que ce film est idéal pour ceux qui comme moi ne connaissent presque rien du sujet, pour les autres le petit côté film pédagogique estampillé « Education Nationale » n’apportera probablement pas grand chose.
    Michel C.
    Michel C.

    244 abonnés 1 391 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Comédie et Biopic qui vaut surtout par l'ambiance de cette fin du 19ème Siècle, par ses couleurs, par une douceur de vivre bien rendue dans la réalisation de Martin Provost. L'histoire en elle même d'un peintre, enfin d'un couple de peintres, éclipsés par une ribambelle d'artistes de la même époque, bien plus connus, n'apporte pas grand chose, sinon la beauté de la nature du bord de la Seine, puis de bord de mer, qui ne demande qu'à être couchée sur des toiles, ou fixée dans des objectifs. Pour le reste, l'interprétation de Marthe Bonnard par Cecile de France est assez convaincante, par sa simplicité et sa modestie, tandis que que celle de Pierre Bonnard par Vincent Macaigne, quelque peu fade. Bien loin de son étiquette "le peintre du Bonheur", c'est l'ennui qui prédomine, et ni la musique triste, ni les dialogues ne rehaussent un biopic sans grand intérêt. Dommage, car le sujet méritait sans doute beaucoup, beaucoup mieux ...!!**
    Claude Myquel
    Claude Myquel

    15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    on s'ennuie pendant les trois quarts du film :les personnages ne sont absolumentspas crédibles toutes les femmes ont des réactions hystériques tous les hommes sont mous le scenario zigzague péniblement avec des scénes a la limite du grotesque (la querelle des deux femmes a demi immergées) et vous ne me ferez pas croire qu'a l'époque on se fichait a poil pour un oui pour un non en se jetant a l'eau.Le dernier quart fait enfin voir des tableaux leur génèse et ce qu'apportait Bonnard de novateur; bien sur les extérieurs sont superbement et tendrement filmés, bien sur le castngestb excellent mais cela ,ne m'a pas suffi
    notillus
    notillus

    18 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2024
    Difficile de filmer la vie d'un peintre, en l'occurance un nabi, sans ennuyer le spectateur !
    Il faut une bonne dose de réalité biographique, une photographie irréprochable et du souffle pour nous tenir en haleine.
    Et c'est ce qui manque un peu dans ce double portrait, celui du peintre génial et de sa maîtresse puis femme.
    Mais heureusement, ce long métrage est servi par de tres bons comédiens.
    Et c'est surtout grâce à Cécile de France que nous traversons tout en couleur ce récit.
    Cette actrice est toujours d'une fraicheur juvénile et d'une grace exceptionnelle. Un être à part dans le paysage cinématographique.
    Notons aussi quelques très beaux plans, à qui sera les remarquer et une Anouk Grinberg toujours exquise de sensibilité.
    Voila, un bon moment pour les yeux et le coeur.
    Matthieu B.
    Matthieu B.

    9 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2024
    Film visionné au cinéma.

    Sur le papier, j'aurais dû aimer ce film. Prendre un peintre illustre d'une période pour en faire le portrait est particulièrement intéressant et, également, une bonne manière d'intégrer et de digérer une période de l'art.

    Maintenant que j'ai posé le décor : eh bien, ce n'est pas ce genre de film. Le film est construit autour de la relation du tandem Bonnard, et en majorité, sur leurs moments malheureux. Le portait du peintre de la joie a beaucoup de malheur à vendre.
    Je n'ai pas non plus été convaincu par le début du film, où les scènes s'enchainent vite. Et bien sûr, pour me donner tort, à d'autres moments, la réalisation brille de talent (notamment en jouant sur la musique). Mais tout redescend bien vite. La représentation des Nabis ou celle de Monet n'ont pas grand intérêt tant ils sont englouti dans la relation des Bonnard. Ce qui m'amène à parler de ce qui m'a le plus déranger avec ce film : l'ennui. Ce biopic m'a épuisé par la rupture proche et constante du couple qui n'en finit pas, et, où tout violence morale se retrouve effacé par des courses nues dans l'herbe et la rivière.
    Séverine
    Séverine

    19 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    A travers ce film, on redécouvre les œuvres de Pierre Bonnard incarné par l'excellent Vincent Macaigne, très amoureux de la nature et de sa mystérieuse femme Marthe, parfaitement interprétée par Cécile de France. Les scènes et la musique sont magnifiques dans leur maison de Normandie et du Cannet. Une très belle histoire d'amour...!
    khesanh76
    khesanh76

    11 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2024
    J'avoue ne pas avoir entendu parler de Pierre Bonnard que Geo qualifie de " l'un des plus grands artistes français du XXe siècle" ! Honte à moi !
    Bon, donc j'aurais appris quelque chose et j'irais me coucher moins inculte ! Mais ce bio-pic montre que le tiers de son oeuvre est inspiré de sa femme Marthe ! Bon la dessus on est content pour lui et pour elle. Mis à part ça on assiste à une vie de couple entrecoupée de coups de canifs au contrat ! Y a pas de quoi se relever la nuit !

    Ce que je trouve dommage, c'est que l'on le voit traverser la vie Parisienne, fréquenter des salons de la "Haute"..Mais sans qu'il n'y ait AUCUNE discussion, allusion à son travail. Il accueille Claude Monet chez lui..mais c'est tout ! Il fait partie du mouvement "nabi" (inspiré de Dieu) mais on assiste a AUCUNE confrontation...Ce film est un vide sidéral sur le vie de Pierre Bonnard.
    Le dernier tiers se traîne en longueur et on a hâte que cela se termine !
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top