Avis : Une vie - Page 7

Hopkins comme à l'habitude au top
Admirable dans son rôle qui sauve des centaines d'enfants pendant la guerre


Triste bien sûr

A voir absolument

Très bon film avec Antony Hopkins toujours au top.Histoire émouvante que je ne connaissais pas et dont on a entendu parler très peu pourtant il est bon de raconter des faits de cette importance qui sont des actes si important pour tous les hommes

« Ne commence pas ce que tu ne peux pas finir. » Nous sommes dans les années 80 et nous avons cette étrange impression que cette phrase taraude dans la tête de Nicky Winton. Est-ce qu'il en a assez fait ? Est-ce qu'il aurait pu faire plus ? Est-ce que son travail a servi à quelque chose ? Des années après avoir aidé des enfants à fuir la Tchécoslovaquie avant l'arrivée des Nazis, il se pose encore beaucoup de questions... "One Life" est avant tout un hommage à cet homme, un devoir de mémoire. En ce sens, c'est un film émouvant qui montre ce que les « gens ordinaires » peuvent faire quand ils se serrent les coudes. Comme le dit la citation : "Qui sauve une vie sauve l'humanité entière." En tant que film et biopic, ça reste cependant très classique notamment les scènes dans le passé qui sont tournées sans grande ambition cinématographique alors que cela aurait pu donner des scènes stressantes vu la situation tendue. On est donc parfois plus proche du docufiction. Si ce n'est pas le grand film que j'attendais, "One Life" est un bon film qui raconte une histoire importante à travers l'émouvante interprétation d'Anthony Hopkins.

Sur un thème déjà bien fréquenté -le héros méconnu, modeste mais courageux - et illustré jadis magistralement par Spielberg ( La liste de Schindler ) en 1993, James Hawes nous fait découvrir dans Une Vie l’illustre comportement d’un jeune bourgeois britannique, banquier de son état, Nicholas Winton. Ce héros de la deuxième guerre mondiale, interprété par un impérial Anthony Hopkins, sauvera quelques centaines d’enfants, souvent juifs, d’une mort quasi certaine sous le joug nazi.
La présentation de cette aventure reste classique avec un vieil homme se penchant sur son passé sans rechercher ni gloire ni remerciement. A l’occasion d’une émission de télévision retraçant ses exploits d’autrefois, il devient une célébrité.
Il est difficile de rester insensible à l’émotion provoquée par le sort de ces enfants, ceux qui ont disparu et ceux qui seront sauvés…Au retour de la lumière dans la salle, et après un moment général rare de sidération, on voit de nombreux spectateurs se tamponner les yeux, signe que le réalisateur a réussi à faire partager ce moment d’humanité tout en ne tirant pas sur les ficelles lacrymales habituelles.
Chapeau l’artiste !

Le réalisateur James Hawes nous livre, avec le très sobrement intitulé « Une Vie », le biopic d’un homme qui resta longtemps un héros totalement passé sous les radars de l’Histoire. Alternant sans cesse entre 1987 et 1938-39, accompagné d’une musique un tout petit peu envahissante, James Hawes propose un film a la réalisation très conventionnelle, qui semble s’effacer discrètement derrière son sujet. Ceci dit, la réalisation tout conventionnelle qu’elle soit, prends soin de ne pas verser dans le pathos plus que nécessaire (même s’il n’est pas évident de garder son œil sec par moment) ni montrer la violence nazie avec une complaisance qui met toujours un peu mal à l’aise. Son film, qui dure 1h50, passe très vite, preuve que son montage qui alterne entre le présent et le passé permet de donner un rythme efficace au film. La reconstitution de Prague juste après l’annexion des Sudètes et juste avant l’invasion de la Pologne, une ville de Prague submergée par les réfugiés de la région annexée et menacée par l’Allemagne toute proche, est plutôt réussie. Cette reconstitution n’est pas non plus ébouriffante (l’action se déroule en grande partie dans des bureaux et à la gare) mais nul besoin d’en montrer plus qu’il n’en faut pour que l’on comprenne en deux scènes la situation de pauvreté et de désœuvrement de ces réfugiés en sursis. Le rôle de Nicholas Winton échoie à deux comédiens Anthony Hopkins pour 1987 et Johnny Flynn pour celui de 1938. Déjà, je trouve qu’il y a un air de vague ressemblance qui montre que le casting a été fait judicieusement. Ensuite, tout le monde connait les qualités de Sir Hopkins et nul n’est surpris de le voir ici tout en retenue et en modestie, toujours l’émotion contenue. Il y a chez ce Nicholas Winton là une pudeur attendrissante, celle de l’homme honnête qui n’estime n’avoir fait que son devoir, et qui aurait voulu faire tellement plus. Johnny Flynn donne corps lui à un Nicholas Winton différent, plus combatif, plus à fleur de peau. Même si les seconds rôles tenus notamment par la toujours parfaite Helena Bonham Carter, Lena Olin ou Romola Garai sont bien tenus, ils auraient pu être un tout petit peu plus écrits. Et c’est surtout le cas pour les acolytes de Winton œuvrant sur le terrain, ceux qui ont pris de vrais risques pour leur vie. Ceux là, incarnés par Alex Sharp ou Romola Garai, aurait peut-être mérité un peu plus de lumière. spoiler: Car si Nicholas Winton ne ménagea pas sa peine et son courage pour exfiltrer plus de 600 enfants, il le fit en Angleterre pendant que les autres le faisaient à Prague.
Mais c’est vrai que ce fut son idée, son initiative, son entêtement qui firent la réussite de cette opération, c’est indéniable. Le film évoque un épisode mal connu de l’avant-guerre, épisode passé sous silence et écrasé par les horreurs qui l’on suivi. Néanmoins, sauver la vie de 600 enfants n’est pas une réussite anecdotique, loin de là. Si le scénario évoque donc un épisode spoiler: qui ne fut mis en lumière par la BBC qu’en 1987 comme c’est montré à la fin du film (dans une émission de TV un tout petit peu voyeuriste)
, la sortie du « Une Vie » dans le contexte de 2024 ne peut laisser indifférent. L’annexion par l’Allemagne nazie d’une région entière de la Tchécoslovaquie sous le prétexte de la culture et de la langue (les Sudètes), la lâcheté des chancelleries occidentales qui laissent faire, l’atmosphère munichoise qui cherche à tout prix, à n’importe quel prix, à éviter une Guerre de toute façon inévitable, des réfugiés qui encombrent, dont personne ne veut chez soi, tout cela résonne drôlement fort dans l’Europe de 2024. Il est des films qui sont des piqures de rappel pour ceux qui ont oublié leur cours d’Histoire, ou pour ceux qui les ont séchés. L’Histoire ne se répète jamais, mais elle bégaye, et ne pas connaitre le passé nous obligera peut-être à le revivre. Alors, même si « Une Vie » n’est pas un chef d’œuvre du 7ème art, même s’il souffre de quelques petits défauts de forme, c’est un film qui mérite d’être vu. Nicholas Winton est mort à 106 ans après une vie d’engagement politique et humanitaire, c’était un héros discret et humble, les deux qualités les plus précieuses des vrais héros.

Très bons acteurs et histoire vraie édifiante. Je ne regrette qu'une chose que la bande annonce dévoile tout...

Rien d’exceptionnel sur le plan cinématographique, voir même un peu daté, mais l’histoire est tellement exceptionnelle et plutôt bien incarnée que j’ai été débordé par l’émotion. Et c’est bien ce qui compte au final, ressentir des émotions.

Un film tiré d’une histoire vraie
Avec ce film on y découvre un homme anglais qui arriva à rapatrier en Angleterre plus de 600 mineurs de tchécoslovaquie en Angleterre le temps de la guerre
Un Anthony hopkins émouvant et convainquant comme à son habitude

Quelle manque de culture que de nommer ce film "une vie", avec le risque de confusion avec le chef d'oeuvre de Maupassant! Nos diffuseurs n'ont décidément plus d'originalité. Soit il conserve le titre anglais abscon, soit ils traduisent bêtement, sans égards pour la culture locale. L'époque où "The deer hunter" devenait en français le mythique "Voyage au bout de l'enfer" est hélas bien révolue !... En plus, ce titre simpliste ne rend pas justice à un beau film qui célèbre un "Juste" dans l'histoire, Nicholas Winton, un peu tombé dans les oubliettes de nos mémoires. Voilà, en tout cas, une injustice réparée, mais à l'image du titre un peu fade, cet hommage n'est guère appuyé. Le film est léger, tout en humilité, peut-être pour être conforme à la personnalité du héros. Cet homme ordinaire qui, dans une période troublée, s'est senti obligé de monter en première ligne pour sauver de jeunes vies. Des jeunes Juifs tchèques menacés par la grande machine à broyer nazie. Il n'en tirera aucune gloire, sinon la bonne conscience de l'honnête homme. Et si son histoire n'avait pas touché Robert Maxwell, magnat britannique de la presse, d'origine tchèque, peut-être n'aurait-il pas été honoré de son vivant. La scène est touchante. Tout le film repose sur cette émission de télévision qui a dû être un sommet d'émotion avec tous ces survivants célébrant leur sauveteur. Anthony Hopkins est parfait. Il n'a pas besoin de forcer son talent pour jouer ce vieil homme maniaque qui a du mal à replonger dans ce fait de gloire de ses années de pré-guerre. Il manque quand même au film un peu de souffle. La copie est trop parfaite, sans originalité et sans vitalité profonde. Qu'importe !... Ce film a le mérite d'exister. Il rappelle que l'émigration humanitaire est une grâce. De ce point de vue, le film est militant. Mais résumer la vie de cet homme à son action pendant quelques mois, me semble réducteur. Encore une fois, le titre est mal choisi....

J’ai beaucoup aimé l’histoire bien sûr mais le jeu d’acteur est aussi à la hauteur. Antony Hopkins est bouleversant de justesse

Un drame intense concernant une histoire assez méconnue d'un homme qui sauva 669 enfants de juifs d'une mort certaine. Faisant forcément penser à la liste de Schindler, la narration et la réalisation restent toutefois bien différentes, alternant période de flashback des prémices de la guerre et retour aux années 80. Véritable course contre la montre pour sauver un maximum d'enfants, le film monte en tension et nous délivre à la fin de très belles émotions (sortez les mouchoirs). Anthony Hopkins est toujours impeccable et Johnny Flynn qui l'incarne plus jeune ne démérite pas. Puissant et bouleversant.

http://cinephile-critique.over-blog.com

Ce film émeut autant que le deuil d'un être cher. C'est un deuil à l'envers. Anthony Hopkins y est pour beaucoup évidemment. Mais ce n'est pas le plus important. D'ailleurs, cette émotion n'occupe que la fin, et ça pourrait être un autre film. 

En effet, le message qu'on reçoit en pleine figure dès le début, c'est le "je dois le faire" (sauver ces enfants), sans explication. Forcément, il n'y a pas d'explication, le bonhomme était comme ça. Et ça nous ramène à notre propre existence, derrière un écran pour la majorité d'entre nous. Que faisons-nous aujourd'hui, qui rappelle trop la pire année du siècle dernier, 1938 ?

spoiler: D'autant qu'en ce temps-là, se définir comme "européen, agnostique et socialiste", ça attirait d'abord la méfiance de tout le monde, que ce soit une corporation nationaliste, juive ou capitaliste. Un rabin lui lancera par exemple son adage "n'entreprend pas ce que tu ne pourras pas finir" (ce n'est pas malin, ni hier ni aujourd'hui ni demain).

Cet homme enfoncera le clou : "on n'en fait jamais assez".

A.G.

« Une Vie » est encore présent en salles à Paris 6 semaines après sa sortie, c’est assez rare pour le signaler car de nos jours, il y a trop de films nouveaux chaque semaine et la plupart ne rencontre pas son public car les spectateurs du Cinéma ont en général un métier et peu de temps disponible pour le consacrer à leur passe-temps. Ce film apporte un éclairage bienvenu à un pur héros du XXème siècle, un homme modeste, altruiste et obstiné, qui ne recule pas devant les obstacles et avec suffisamment de charisme pour guider les autres vers un monde meilleur. Dommage que la mise en scène soit très classique et qu’une des scènes les plus émouvantes du film (avec un plan particulièrement bien travaillé et mémorable) soit « spoilée » dans la bande-annonce.

Anthony Hopkins joue ici l'un de ses plus grands rôles dans ce film bouleversant, critique, beau, triste en un mot génial.

À voir absolument.

Si je devais noter le film d'un point de vue purement formel ce sera 3,5 car très académique et même si la reconstitution est superbe, on se croirait dans un téléfilm mais l'émotion qui nous étreint dans le dernier tiers du film vaut un 4.
Ce film est à voir notamment parce que l'histoire est totalement méconnue en France et qu'elle mérite d'être connue notamment en 2024 alors que les guerres sont à nos portes.