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    La sagesse de la pieuvre
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    103 critiques spectateurs

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    meriule
    meriule

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Avis aux fans des céphalopodes octopodes, de plongée sans bouteilles (du point de vue sonore c'est si reposant sans les bulles !), ne passez pas votre chemin. Ce documentaire pourra toucher à la fois néophytes et inconditionnels à mon sens. Les images sont belles, le propos assez captivant et ce peut être une belle entrée en matière pour faire connaissance avec cet animal fascinant. Les plus calés apprécieront en revanche l'angle relationnel qui change un peu du strict docu scientifico-prouessophile. On navigue moins parmi les pages du codex recensant les exploits de la bestiole (9 cerveaux, 3 coeurs, le sang bleu...). Juste ce qu'il faut mais pas de pensum maladroit et le narrateur joue la carte de la modestie.
    Personnellement, je trouve le discours en arrière-plan sur le fil du rasoir. Très ricain d'une certaine manière (storytelling, anthropomorphisme, relation père-fils...) mais il y a ce petit truc qui sonne plutôt juste et l'on ne bascule jamais totalement dans le pathos sentimentaliste.
    L'immersion glutineuse fonctionne et je me suis (encore) fait avoir. Avis aux épris de créatures chelous et d'océans remuants, ça fait plaisir à voir ^_____^
    Maud B.
    Maud B.

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Une magnifique leçon d'humilité . Une histoire improbable et poignante entre deux êtres que rien ne laissait penser à ce que leurs chemins se croisent un jour....
    Nous sommes tellement auto centrés sur notre espèce destructrice que nous oublions de regarder, d'admirer et finalement de respecter . Ce film nous conte bien plus qu'une histoire entre une pieuvre et un homme, il nous montre que nous faisons parti de ce monde que nous avons le devoir de préserver et protéger ...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    943 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    La prouesse est vraiment belle lorsque l'homme partage avec nous les moments de la vie brève de la pieuvre avec lui. C'est émouvant lorsqu'il sent sa mort approcher.
    J'aime moins quand il nous raconte sa vie et ses peurs. Un peu trop d'instants auto-centrés.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2021
    Lovely Poulpy : oui, on a pleuré pour Poulpy. Autant le dire de suite : on s'y attache drôlement, à cette petite pieuvre qui attrape des coquillages pour se faire des boucliers, qui semble aimer les papouilles sans oublier de rester sauvage, qui se régénère toute seule quand on l'attaque (et nous, avec nos béquilles pendant des mois pour une entorse...), qui est plus intelligente que bien des gens de notre connaissance... On l'adore. Craig Foster a eu bien raison de venir plonger aux côtés de l'animal pour tenter de s'éloigner de sa dépression, car la pieuvre a bien des leçons de vie à nous donner, et le final déchirant nous a fait dégainer mouchoir sur mouchoir. On regrette même d'avoir entendu le cliché du documentariste animalier "il ne faut pas que j'intervienne" lors d'une attaque potentiellement mortelle pour elle, car on a eu une belle frayeur et on aurait voulu écraser son tuba sur le masque de Craig. Intervenir ne flanque pas - forcément - à la poubelle tout un documentaire, cela dépend de la ligne de conduite du réalisateur, et l'on aurait préféré que Craig ne nous fasse pas autant de mélo pour nous faire aimer Poulpy si c'était pour nous dire "je la laisse crever sous vos yeux" la seconde d'après. Nos cœurs se sont arrêtés, Craig, ce n'était pas sympa. De toute façon, on savait que l'on passerait difficilement la fin en ayant l'information dès le départ de la durée de vie très courte de ces animaux (un an, à peine), et l'on devine que l'on aura droit au triste spectacle qui nous attend effectivement au tournant, dans les dernières minutes. Mais ce que l'on n'avait pas prévu, c'est de s'attendrir devant un bébé pieuvre comme devant le rejeton d'une bonne copine à la maternité. Craig Foster a beaucoup appris de sa cohabitation avec la pieuvre, et nous aussi. Très inspirant et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 septembre 2020
    Je ne suis pas une adepte de documentaires encore moins animaliers mais j'ai adoré ces images captivantes et cette relation créer entre pieuvre et humain très touchante.
    Agnes L.
    Agnes L.

    129 abonnés 1 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Toute la puissance de ce documentaire animalier, c'est qu'il relate une histoire de communication entre un homme et un animal qui n'est pas considéré comme un animal domestique. Le texte est excellent, il nous fait partager l'émotion qu'a ressenti ce plongeur en découvrant que cette pieuvre lui faisait progressivement confiance après une période où elle était effrayée par sa présence.
    Victor-Hugo Rodriguez
    Victor-Hugo Rodriguez

    15 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2021
    Incroyable. Le récit d'une histoire d'amour entre un homme qui, en plein burn out, se met à plonger pour s'évader, et une pieuvre qui vit là. La seconde est d'abord très méfiante, puis une relation se crée et grandit entre eux. Le lien de confiance et de complicité qu'ils bâtissent est incroyable. La pieuvre fait même réfléchir l'homme sur sa vie et devient une source d'inspiration pour lui. Au début on est fasciné par la pieuvre, les images splendides, le comportement fascinant de cet animal. À la fin on est tout entier captivé par leur relation, ce que ressent l'homme, ce qu'on ressent nous. spoiler: La scène où elle meurt est bouleversante.
    Et on oublie complètement que la seconde protagoniste de cette relation est une pieuvre. Foncez.
    Nikolas Cyril G
    Nikolas Cyril G

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2020
    Extraordinaire. Les pieuvres sont des animaux fascinants. Si leur durée de vie était plus longue elles seraient sans aucun doute une espèce dominante des océans. Et la voir nouer une relation de confiance avec un être humain est du jamais vu. Superbe documentaire.
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Ce n'est qu'un mollusque, et pourtant... Cet animal incroyable, apparu il y a plusieurs centaines de millions d'années et à la durée de vie pourtant si courte, est une leçon d'intelligence. Doté de 3 cœurs, huit bras et neuf cerveaux, il apparait ici aussi fascinant qu'attachant, magnifié par des images époustouflantes dont le spectateur se souviendra longtemps, troublé par cette relation établie entre un homme et ce curieux animal, véritable amitié tactile dans l'environnement dangereux de l'océan où se côtoient requins pyjamas, étoiles de mer et crabes. Ingénieux, régénératif, on reste émerveillé devant ce spectacle couronné à juste titre par l'Oscar du meilleur documentaire, et qui a demandé des années de travail pour offrir ce bijou sous-marin entre l'homme et l'animal sur plus d'un an de relation quotidienne. Coup de cœur .
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 535 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2021
    Tout d'abord la photographie du film est assez bonne même si elle est un peu chaotique et qu'il semble que l'on utilise souvent des images de réservoir d'eau plutôt que la mer. Mais ne nous y trompons pas il s'agit d'un documentaire d'exploitation dès le départ et l'exploiteur est le réalisateur du film car il n'est intéressé que par sa prise de vue. La pieuvre se lie avec lui et manque de mourir à cause d'un groupe de requins au début. Il assiste à l'attaque du requin et à tort se fiche de ce qui aurait pu se passer. A ce moment-là il y a une série de courtes scènes concernant l'intérêt que son fils portait à la mer mais qui pourrait se laisser berner par cela pas le spectateur en tous cas. Le documentaire scientifique que ce réalisateur du film présente comme la vérité sur l'intelligence connue des pieuvres sont des inepties. C'est la même pieuvre que beaucoup de gens mangent et elles sont très complexes et intelligentes. Les gens ont besoin d'une relation plus étroite avec le monde naturel car nous vivons une terrible crise d'extinction des espèces animales. Ce film avec une narration différente aurait pu y contribuer mais au lieu de cela je n'y vois que de l'exploitation...
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2021
    Au sein d’un certain cinéma aux visées internationales, il faut toujours que la moindre expérience ait eu pour conséquence de mettre son auteur en résonance avec le monde qui l’entoure et lui ait permis de prendre conscience qu’il n’était pas le nombril de l’univers mais la toute, toute petite et ultime bouture d’une longue lignée de singes. A être devenu le passage obligé du parcours initiatique moderne, je finis par m’en cogner grave que Monsieur Craig Foster ait résolu sa midlife crisis en papouillant des poulpes. Il aurait pu obtenir le même résultat en apprenant la planche à voile ou en réalisant des cupcakes, et il en aurait peut-être aussi tiré un documentaire, vu ce qu’on trouve dans les tréfonds du catalogue Netflix. Non, ce qui m’a intéressé, c’est la curiosité vis-à-vis d’un petit documentaire qui avait toute les chances de se noyer dans les algorithmes de recherche Netflix et qui s’est mystérieusement hissé au rang de production la plus vue sur la plateforme au cours de l’année 2020. Le constat que les poulpes sont des bestioles fascinantes qui méritent bien un documentaire et que voir un type nouer ce qu’il faut bien appeler une amitié, en tout cas une familiarité évidente avec une bestiole gluante et informe condamnée à vivre une toute petite année avant de mourir juste après avoir pondu des centaines d’oeufs, y a sans doute joué un rôle. Vous avais-je raconté mon rêve où des céphalopodes géants venues de l’espace envahissaient la Terre et décidaient de faire de moi un exemple, ayant décelé dans mon humble personne un consommateur forcené de leur progéniture ? Hé bien voilà, preuve que les techniques les plus éculées fonctionnent sur moi aussi, ‘La sagesse de la pieuvre’ est le deuxième élément à avoir brièvement vacillé mon amour pour la chair de ces animaux...enfin, du moins jusqu’à ce que je me souvienne quel goût avait les chipirones à la plancha avec un peu d’aïoli...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2021
    C'est pas mon habitude de regarder des documentaires, encore moins des documentaires animaliers. Mais lorsque j'ai découvert que "La Sagesse de la pieuvre" a remporté le BAFTA du meilleur docu (équivalent british des César), face à d'autres sujets plus engagés et politiques, ça a piqué ma curiosité. On y fait la rencontre du cinéaste Craig Foster, qui, après un burnout, a cessé toutes activités pour se reconnecter à ses proches, à lui-même et à la nature. Vivant en Afrique du Sud, il se met à plonger quotidiennement dans les eaux mouvementées et froides de l'océan Atlantique, peuplées d'une faune aquatique riche et surprenante. Lors de ses promenades successives, il rencontre poissons, coraux, requins, crabes et identifie leur fonctionnement. La vie sous-marine est animée, dangereuse, similaire à une jungle, et c'est dans ce cadre imprévisible qu'il rencontre le rôle titre de ce documentaire. Une pieuvre. Reine du camouflage, rapide, agile, intelligente, espiègle, experte en régénération, cette créature dévoile ses multiples facettes au fil des jours, alors que la confiance s'installe face à la visite quotidienne du cinéaste. Alternant interviews et prises de vue aquatiques, le documentaire se distingue par l'interaction entre le mollusque, la caméra et l'homme. Très rapidement, un lien complice et amical se tisse, laissant place à une émotion qui gagne le spectateur sans crier gare. Cette rencontre atypique est très touchante et aborde en fond les thèmes de la guérison, de la reconstruction, de la transmission et devient une grande leçon d'humilité. Cette pieuvre, derrière ses impressionnantes tentacules, prête au sourire et aux larmes, à la fascination et au mystère... Le portrait de cet éco-système est une très belle expérience immersive, riche en surprises et en superbes images. Loin d'être moralisatrice et avec un soupçon de magie, elle nous ramène habilement à notre condition, à notre place au sein d'un grand tout.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2021
    La surface est tourment pour ceux qui y habite, par bien des aspects. Que l’on lutte pour sa famille, sa carrière ou simplement sa survie, il existe pourtant des recoins aussi paradisiaques qu’idylliques, du moment qu’on finit par trouver une raison de s’y attacher. Pippa Ehrlich et James Reed nous emmènent dans un de ces lieux, où la mobilité et la respiration handicapent les bipèdes que nous sommes. Sous l’eau, une forêt sous-marine sud-africaine attire l’attention du documentariste Craig Foster, mentalement et physiquement surchargé par ses obligations professionnelles. En s’y ressourçant, il redécouvre un univers aquatique, nouveau berceau de sa thérapie antidépressive. Tout l’enjeu réside ainsi dans une fascination improbable et exceptionnelle entre ce dernier et un poulpe. Et ce qui sera à l’honneur dans ce projet personnel, c’est bien entendu la sensibilité et la sincérité de l’homme, à vouloir renouer avec un milieu sauvage qu’il continue d’étudier ses merveilles et de les apprécier.

    Ce ne sont pas les biologistes marins que ce film tentera d’apprivoiser. L’information se veut avant tout sensorielle et fait donc appel à notre curiosité. Il ne sera pas question de décortiquer l’animal ou le mécanisme du récif, en restant d’ailleurs très évasif à ce sujet. Nous suivons de près Foster et son obsession de briser une frontière, entre nos hypothèses et les réelles activités de la pieuvre. En dehors de ce contexte, il aurait été difficile de raconter quelque chose de plus élaborer et de scientifiquement parlant. On prend le parti d’explorer cette relation intime, sans concessions, sans la voracité de stimuler d’autres espèces. Et quelques maladresses résonnent dans des analogies avec des caractéristiques humaines, que l’on soupçonne être une forme de détresse vis-à-vis d’un plongeur dans une forme de stase. Cependant, le film reste à la recherche d’un équilibre, entre la somptueuse photographie de Roger Horrocks, qui nous envoute avec des plans venus d’ailleurs, et la distance avec l'objet d'étude. Une vive comparaison aux extra-terrestres nous ramène ainsi au « Premier Constact » de Denis Villeneuve, car ces plongées quotidiennes nous invitent inévitablement à repenser notre communication et notre façon d’apprécier ce qui nous est offert par le temps et la nature.

    En s’installant dans ce petit écosystème marin, Foster apprend du milieu aquatique comme le poulpe finit par apprendre à sortir de la case asociale. Ce qui les lie réside dans une fascination mutuelle, avant que la confiance ne s’installe. Et pour que tous ces efforts ne sombrent pas dans l’anecdote facile, Foster insiste pour tenir son récit et son hommage jusqu’au bout, quitte à parasiter une narration trop omniprésente. Nous nous garderons bien de constamment laisser sa voix-off interpréter le mode de vie d’un animal, qui est assez lucide pour que son intelligence parle d’elle-même. À l’image d’un bande-sonore vraiment très intrusive, le format va à l’encontre de l’immersion proposée. Elle feint d’accompagner le lyrisme qui découle d’un Craig engagé, heureux et mélancolique. Dommage que l’on répète souvent ces erreurs, évitables, tout comme la perte d’un objectif ou un mouvement trop brusque à en faire fuir ses sujets. Mais il ne faudra pas s’arrêter à ce genre de contradiction pour ne pas s’émouvoir ou encore de croire en la majestuosité d’un environnement que l’on range un peu trop aisément dans la branche ténébreuse du règne animal.

    Le plongeur se perd parfois dans son implication, sa vulnérabilité et son impuissance, face à ce que la vie sous-marine finit par donner et prendre en retour. Mais qui pourrait lui en vouloir de s’investir autant dans sa propre renaissance ? « My Octopus Teacher » (La Sagesse de la Pieuvre) est un premier contact et se revendique comme tel. Il est fait de spontanéité et d’un malin plaisir de nager à contre-courant. En plus de son envie de militer pour la protection de ce genre de sanctuaire, Foster n’éteint jamais sa volonté d’aller de l’avant et de nous régaler en sessions de prédations, souvent mécaniques dans le montage mais efficaces. Et le film ne demande pas plus que de prouver que la confiance du céphalopode aura fini par réconforter un malheureux de la surface, qui s’est bâti un nouvel embryon et un second foyer.
    Ciné2909
    Ciné2909

    65 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2021
    Qui aurait pu croire qu’une pieuvre réussirait à me faire verser une larme ! C’est d’abord l’histoire d’un homme fragilisé qui ressent le besoin de se reconnecter avec la Nature et qui va faire une rencontre exceptionnelle avec une pieuvre. Toute la force de ce documentaire est de parvenir à retranscrire les émotions ressenties par Craig Foster au cours de cette expérience. Difficile de ne pas avoir un petit frisson quand on assiste à ce premier contact entre la main du réalisateur et la tentacule de la pieuvre. L’immersion du spectateur est d’autant plus réussie que les images sont superbes et qu’on y récolte beaucoup d’informations sur la vie de cet animal. On comprend mieux pourquoi La sagesse de la pieuvre a été consacrée avec l’Oscar du meilleur documentaire 2021.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    43 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Eh bien c’une réussite... Un documentaire original et touchant, sur cette pieuvre qui nous apprend bcp sur l’amour et le cycle de la vie... Vraiment très bon dans le genre.
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