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    Petite Fille
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    Marcologie
    Marcologie

    32 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2021
    Ce « documentaire » est un symptôme de notre époque. En fait il n’est en rien un documentaire mais bien un clip militant. Il maîtrise parfaitement les mécaniques destinées à susciter l’émotion et l’empathie donc l’adhésion du public. Tout y est, des images qu’on pense prises sur le vif, au fil de la vie. Sauf que le montage est bien là, appuyant lourdement le propos, avec force gros plans de l’enfant qui rit ou qui pleure, musique emphatique, effets de lumière… La scénarisation est aussi très réussie, les gentils, la famille, l’hôpital contre les méchants, l’école. Et ça fonctionne, il suffit de lire les critiques 5 étoiles avec plein de « touchant, sensible, émouvant, j’ai pleuré... ». Mais que nous apprend t-il exactement ? rien. Où est l’argumentaire et le contre argumentaire qui permettrait au spectateur de se faire son propre avis ? nulle part. Certainement parce que l’auteur estime qu’il ne peut y avoir qu’un seul point de vue possible, l’acceptation sans aucun questionnement pertinent. Même les Cahiers du cinéma n’y trouve rien à redire : « ... point d’orgue de clarté verbale et d’émotion, la première consultation chez une pédopsychiatre spécialiste de la question. » Mais c’est justement par cette « spécialiste de la question » qu’on a la désagréable impression que tout n’est pas si clair. La mère du petit garçon qui se pense fille, se pose, elle, de bonnes questions. Elle voulait une fille et en a fait une fixation selon ses dires, jusqu'à ce prénom ambigu, Sacha. A-t-elle influencé inconsciemment la construction psychique de son fils ? « Non ce n’est pas ça » balaye définitivement « la spécialiste ». Alors quelles sont les causes de la dysphorie de genre demande t-elle ? (et nous aussi) « On ne sait pas » répond la spécialiste. En voilà un curieux paradoxe, on ne sait pas d'où ça vient mais on sait d'où ça vient pas... Sauf que, comme le montre les témoignages des personnes qui regrettent leur transition et ont fait une détransition, beaucoup évoquent bien l'influence de leur environnement et que si elles ne se sentaient effectivement pas bien dans leur corps, finalement changer de sexe n'était pas la réponse à leur « dysphorie de genre » (voir notamment le site Post trans). Ces cas existent même si le milieu LGBT préfère ne pas les évoquer et vont même jusqu'à les rejeter. Pourquoi ne sont-ils pas pas non plus évoqué à l'hôpital Robert Débré ?. Donc aucun dépistage ou thérapie pour examiner les raisons derrière le désir de transition et même une accélération dès ce premier rendez-vous avec un traitement proposé pour retarder la puberté. Tout semble aller trop vite même pour la famille, dont le père se questionne sur les conséquences physique de ce traitement. « C'est réversible » balaye là encore  la spécialiste ». Bon dans un second temps elle évoque bien un risque d'infertilité (ah bon alors c'est plus si irréversible que ça) mais la science y apportera de toute façon une réponse. Il suffit de voir la tête de l'enfant pour comprendre qu'il ne capte rien du tout de ce qui lui est dit. D'ailleurs comment à 8 ans peut-on comprendre l'impact que cela peut avoir dans sa vie future sociale et intime ? Le bon sens nous dit quand même que retarder la puberté va forcément avoir une influence sur un jeune corps et un cerveau en plein développement. Et si le bon sens ne suffit pas une recherche internet ne fait que confirmer qu'il y a bien des impacts lourds de ce type de traitement.
    Au final, c'est donc plutôt un profond sentiment de malaise dès qu'on dépasse un peu le joli clip bien fait et quand on sait que 700 enfants sont actuellement « soignés » pour dysphorie de genre. Le discours médical semblant se confondre avec le discours militant.
    PierrEtte
    PierrEtte

    5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2021
    Documentaire très bien filmé, avec beaucoup de sensibilité. La forme pas de problème, par contre le fond... le problème du fond n'est pas tant le dysphorie de genre, si ça existe etc., ce n'est pas non plus que les enfants se posent des questions, c'est normal. Là le problème c'est la mère... qui a quatre enfants, mais qui a fait une fixation dès la grossesse sur n°3 et nous assistons à l'exécution d'une prophétie auto-réalisatrice, elle voulait une fille, elle a fabriqué de toutes pièces une fille. Et ce pauvre enfant est bien emmerdé, on le voit, malheureux, triste, pleure parce qu'il veut absolument correspondre aux attentes de sa mère. Quoi qu'elle dise elle fait tout pour que Sacha, qu'elle souhaitait fille, dont elle était déçue qu'elle n'en soit pas une, dont les testicules n'étaient pas descendues (c'est un signe!), à qui ils ont aussi donné un prénom ambigu, dont elle dit que c'est son combat blablabla, elle fait juste tout pour que cet enfant soit une fille parce qu'elle projette et qu'elle s'enferre dans son délire. Son mari l'aime, il la suit dans son délire. Ses autres enfants, pour avoir un peu d'attention, la suivent dans son délire, son combat. Et pendant ce temps-là Sacha est déguisé, surinvesti en fille, à coup de teeshirts à messages, paillettes, voilettes, talons, danse classique... on nage en plein stéréotype de genre, c'est donc ça être une fille? Avoir un million de poupées genrées qui entretiennent les stéréotypes sur le genre féminin? porter constamment des jupes? non, ce n'est pas ça, c'est certes construit, mais c'est construit sur une identité sexuée. Je plains très sincèrement ce pauvre enfant qui de surcroit ne sera jamais sorti des griffes de sa mère parce que par ailleurs elle semble s'occuper très correctement de ses enfants, mais cet enfant-là, il subit une fixation, un délire familial parti de la mère et qui a contaminé tout le monde. L'école résiste? C'est des cons, les éducateurs résistent? C'est des transphobes. Ils sont prêts à en découdre, juste pour avoir raison. Non, les profs, les éducateurs ne veulent que le bien de cet enfant. Et le médecin, vouloir arrêter avant qu'elle n'apparaisse la puberté? parce que la puberté ça ne contribue qu'à l'identité genrée? C'est quoi ce médecin? la puberté ça contribue aussi à la maturation du système nerveux central, à devenir un adulte! parler préservation de fertilité devant un enfant de huit ans qui est encore au biberon? On nage en plein délire. Ce documentaire si bien filmé n'est au final qu'un torchon complaisant sur un enfant victime d'adultes complètement délirants. C'est pas d'un endocrinologue qu'il a besoin, c'est d'être sorti de là.
    Catherine V.
    Catherine V.

    50 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    L’intention fut bien sûr louable de réaliser un documentaire sur la dysphorie de genre. Ce n’est bien entendu pas une chose discutable.
    Toutefois, j’ai eu surtout le sentiment de suivre un reportage sur une mère et sa fille qui est un peu (beaucoup ?..) la star de la famille.
    J'ai tellement été sinon révoltée du moins très mal à l’aise par la façon d’être de la mère que ça m’a gâché le reportage.
    C’est quand même elle qui phagocyte tout, elle qui s’exprime, elle qui pleure, elle qui répond même à la place souvent de la petite Sasha. Le père est effacé (bien que fort heureusement pour l'enfant d’accord avec la démarche et positionnement de son épouse), les autres enfants, que ça soit la très grande soeur ou les deux frères, ne s’expriment jamais..
    Il y a aussi dans la vêture une singularité (exagération) dérangeante comme pour mieux accentuer en affichant des papillons, des couleurs toutes acidulées, des paillettes, des chaussures dorées.... que le doute n’est pas permis : c’est une fille et pas un garçon !
    Il y aurait de quoi en parler sur des centaines de pages... Bref, c'est un reportage "intéressant" mais qui ne donne pas une image objective à 100 % sur le problème de la dysphorie de genre.
    Sijosdir
    Sijosdir

    16 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2021
    Alors que j'ai beaucoup aimé "Adolescentes", qui ne prenait pas parti mais se contentait de suivre les protagonistes dans leur quotidien, j'ai trouvé "Petite Fille" moins intéressant car trop "engagé".
    En effet, alors qu'on parle d'un enfant de 7 ans, le documentaire ne laisse aucune place au doute : il s'agit d'une fille dans un corps de garçon. Ceux qui émettent des doutes (le corps enseignant notamment) sont d'affreux rétrogrades. Or la prise de conscience de la mère, comme quoi son enfant né garçon est en fait une fille, c'est avant tout une crise de larmes qu'il a eue à... 4 ans alors qu'on lui expliquait qu'il ne pouvait pas devenir une fille ! Fille dont elle-même rêvait. Cela, bien sûr, ne peut absolument pas avoir joué sur la façon dont s'est construit l'enfant (balayé d'un revers de main par la psychiatre, incroyable !). N'aurait-il pas été plus raisonnable d'attendre, tout en laissant son enfant jouer à ce qu'il veut, avec qui il veut, en l'habillant avec des vêtements neutres... ? Là, il n'y a plus de retour en arrière possible, et le futur s'annonce bien difficile pour Sasha, l'adolescence, cela va être une autre paire de manches...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 décembre 2020
    Un documentaire pressé de montrer son sujet, annoncé à l'avance (la dysphorie de genre chez l'enfant). Pressé de bien faire, au point qu'il écarte toute nuance, tout doute, et nous embarque dans une démonstration lourdingue (gros plans sur les accessoires "de fille", musiques insistantes, scènes répétitves, etc.). Un enfant pleure, c'est émouvant. On débranche la raison et on se laisse embarquer du côté des "gentils". Sans qu'on nous offre l'espace pour un peu de finesse, de retenue, de dissensus. Pourtant, les raisons d'être circonspect ne manquent pas dans cette situation particulière. Si on tend un peu l'oreille, si on ne se satisfait pas de la parole d'une psychiatre pressée et finalement peu délicate (la médicalisation de la question du genre en France est dénoncée par plusieurs instances internationales). On n'est pas obligé d'être une fille pour se déguiser en fée. Quelqu'un l'a dit à l'enfant ? Assez inquiétant de voir comment tout est simplifié et vite orienté vers la question du changement de sexe. À mon sens, ce documentaire sera très vite obsolète : il favorise les grosses étiquettes et se révèle au fond beaucoup plus conservateur qu'il n'y paraît.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 décembre 2020
    Documentaire un peu pauvre en points de vue, assez étriqué, trop centré sur la mère et l'enfant dans une atmosphère de film d'auteur un peu plaquée...J'ai ete déçue.
    olyafinir
    olyafinir

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Documentaire très beau visuellement.
    Je pensais en connaître un peu plus sur la dysphorie mais j'ai été déçue. Sacha ne dit pas vraiment ce qu'il ressent ou pense.. Peut-être aurait-il fallu documenter sur le plus long terme ? Attendre que sa parole murisse ? Quand Sacha a pleuré chez la doctoresse, on avait le sentiment qu'il était déchiré entre faire plaisir à sa mère et lui. La mère prend beaucoup de place dans le documentaire : elle coupe souvent la parole ou oriente les questions qu'elle pose à Sacha. Ca m'a oppressé. De m^me, je pensais qu'on allait avoir les avis des personnes qu'elle a réuni avec la doctoresse mais non. Pareil pour le corps enseignant. On ne sait pas ce qu'ils pensent.
    Dommage car au final, je pense que toute la société est concerné par ce "problème" de genre, qui engendre des souffrances chez des individus. Si on donnait la parole à plus de personnes ? A des gens qui voient le.la petit.e Sacha tous les jours, des professionnels de l'éducation, des proches ? Aimer porter du rose et avoir les cheveux longs est-t-il forcément attribué à des individus de sexe biologique féminin ? Qu'est-ce qu'être une femme et qu'est-ce qu'être un homme ? Est-il forcément lié à des goûts esthétiques ? Est-ce que Sacha est trop petit pour s'exprimer ou est-ce qu'il fait le bon élève auprès de sa mère ? Ce documentaire nous laisse ce sentiment..
    Quitterie Desavelle
    Quitterie Desavelle

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2021
    Je suis très mal à l'aise avec ce film. Je trouve le film très auto-centré sur la mère et on n'entend pas Sasha. Elle répond à la place de Sasha, elle lui dit quoi porter (les talons, ou la petite jupette pour aller avec le maillot de bain), comment se comporter. Enfin de compte, la mère a la petite fille (ou la poupée) qu'elle voulait. Le père est très peu présent.
    La mère a décidé que Sasha était une petite fille (le médecin va dans son sens), elle doit se comporter comme une petite fille, et ne prend pas en compte les sentiments, la maturité de l'enfant, le développement de l'enfant et l'acceptation de l'enfant face à tout cela. Si Sacha est une fille dans un corps de garçon (dysmorphie de genre avérée), cela ne doit pas être aussi facile pour l'enfant à comprendre, à accepter.
    Et puis je suis mal à l'aise également avec les critiques vers l'éducation nationale et le directeur de l'école. Nous n'avons pas son point de vue ; il est le méchant. La mère a dit que, alors tout le monde doit être d'accord avec elle. Pour moi, il prend le temps de comprendre (loin des caméras), de s'organiser. Il doit gérer une école, d'autres élèves, voir la sécurité de l'enfant...Et je comprends qu'il ne veuille pas le faire devant les caméras.
    De plus, on voit une fratrie, on ne voit pas les grands-parents, les oncles, les tantes...
    Si l'on veut rester sur le même sujet, je vous conseille "butterfly" qui traite du même sujet. C'est une série fiction mais qui apporte beaucoup plus de nuances, je trouve.
    Je pense que pour prendre en charge la dysmorphie de genre, il y a tout un processus.
    Marie Marie
    Marie Marie

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    Document très intéressant mais qui toutefois m a interpellé par l attitude de la mère qui répond à la place de l enfant et qui continue à l infantiliser ( biberon en particulier ) comme si l enfant ne voulait pas grandir par rapport à son plus jeune frère dont on fait peu cas jusqu à ne pas l écouter quand il veut s exprimer ... peut être Sasha va dans l exagération pour devenir une sorte de star ... d être number One vis à vis de sa mère ... du coup je me pose la question du vrai ressenti de l'enfant . Les chaussures dorées ne sont pas non plus utiles pour être une fille tout ça me semble exagéré accentué par la mère qui finalement en fait trop .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 décembre 2020
    Documentaire à la fois gracieux et monolithique. Photographie très belle, musiques bien choisies, mais un effet bulldozer. Ça file tout droit, tout le monde en rangs serrés. Peu de place pour un point de vue autre que celui de… la mère, véritable protagoniste du film. //
    À l'arrivée, une impression de malaise, comme si le véritable sujet du film n'était pas ce qu'on croit… //

    NOTE : à l'automne 2020, faut-il rappeler que, dans les problèmes entre enseignants et parents d'élèves, un peu de réserve est la bienvenue ? //

    "Petite fille". Pas "Sasha". Dès le titre, on sait ce qu'on est censé voir…Un "a priori" ?//

    Retour sur un point polémique du film. Il est demandé à la mère si elle a souhaité avoir une fille pendant la grossesse. Réponse "Oui, très fort. J'ai été déçue." //
    Demander cela, ce n'est pas pour pouvoir dire "C'est à cause de ça, voilà !" : ça peut-être une question parmi d'autres, pour voir le contexte. Pour voir si aujourd'hui il ne reste pas quelque chose de ce désir qui pèserait sur l'enfant… //
    Plus tard, chez la pédopsychiatre : la doctoresse, sans même laisser la mère finir sa phrase ("Est-ce que peut-être ça…"), répond "Non". On comprend quoi ? Entre "c'est de votre faute !" et "ça n'a aucun rapport", il y a toute une palette de nuances qui disparaissent d'un coup. //
    OK, ça allège la culpabilité de la mère, et c'est louable. Mais au prix de refermer le couvercle sur sa sensibilité, son doute, son humanité. Quelque chose qu'elle voulait dire peut-être. On la renvoie à une position de guerrière qui a raison. //
    Un coup de tampon, et on roule. Quitte à ce que ça ressorte plus tard, quand Sasha devra gérer ça toute seule. //

    La psychiatrie, est-ce vraiment l'allié que l'on souhaite ? Voir l'inquiétant usage qui est fait du "certificat médical", pour clore toute discussion. A priori. //

    En tout petit, le petit dernier, un garçon. Un rapport entre l'annonce de son sexe pendant la dernière grossesse et le déclenchement de quelque chose chez Sasha ? //
    C'est là en mode subliminal, le verra qui veut le voir. //
    La grande sœur ? Soutien de Sasha, rien d'autre. A-t-elle été aussi petite "princesse", comme celle que joue Sasha devant la caméra ?
    Bien sûr, ça ne nous regarde pas. Mais le reste, ce qu'on voit, est-ce que ça nous regarde ? Que peut-on en faire, comme ça, hors contexte ? Bien sûr, nous ne regardons pas de télé réalité, nous. Ce n'est pas ça qu'il s'agit, hein… //

    Bref, la famille comme un bloc, uni derrière la mère (on remplace "la mère" par "le père", et on est soixante ans en arrière, sans problème). Et si c'était aussi un système de relations, où des choses se jouent et se transmettent ? (sur des générations parfois). Malaise : le père cherche ses mots, un regard de la mère, il se corrige, se rectifie. //

    Y a-t-il un suivi pour les différents membres de la famille, à commencer par la mère ? Quelques séances pour vérifier que côté parents on n'est pas en train de régler quelque chose par enfant interposé ? //
    Ou alors on passe direct au traitement hormonal sur Sasha ? //
    On ne le saura pas. //

    Personnel scolaire absent. "N'ont pas souhaité". Ni paroles, ni images. Seulement ce qu'en rapporte… la mère.
    Pas le beau rôle clairement. Idem pour la prof de danse. Sans qu'on les voie, ils nous sont antipathiques. //
    L'équipe pédagogique n'est pas à la réunion organisée par la mère, mais connaît-on le détail, connaît-on leurs raisons ? Cible parfaite de la vindicte anonyme, à en lire des critiques. Mais nous, nous respectons les profs et savons bien qu'ils sont dans une position difficile. Pas vrai ? //

    En tout cas, bon courage à ce petit bout de chou. On lui souhaite de devenir ce qu'iel doit être. Et de s'habiller comme iel veut sans que ça concerne nécessairement l'état civil et les téléspectateurs. //

    Au moment du tournage, l'enfant ne pouvait prononcer le son "je", ni le son "ch".
    Bien dommage quand on s'appelle "Sasha" et qu'on voudrait être soi-même. //

    Nul doute que ça ira mieux maintenant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    943 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2020
    Elle a gagné son combat pour cette rentrée à l’école. Comme si elle devait en mener un.....
    Ce doit être dur pour un enfant de ne pas comprendre pourquoi c’est si difficile à comprendre pour les autres.
    En tout cas un portrait bouleversant de cette mère combative prête pour sa vie entière et une petite fille totalement fragile et sûre d’elle.
    On aimerait vraiment la revoir dans quelques années.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    " Petite Fille " nommée cette année au European Film Awards est un très beau documentaire sur la transidentité . En effet nous suivons Sacha né garçon mais qui se sent fille dans son corps et son esprit , la réalisateur à travers son documentaire nous décrit le combat d'une famille, d'une mère pour faire accepter son enfant avec sa différence avec un message plein de pudeur, tolérance ,d'amour et d'espoir pour Sacha et sa famille et pour tous ceux qui sont transgenre dans notre société dans le plus beau film documentaire français de l'année .
    Ricardio B
    Ricardio B

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Un petit film qualitatif qui sensibilise bien à certains problèmes que les personnes transgenres peuvent rencontrer (l'inacceptation et les préjugés, notamment). Un film tranche de vie, simple et sans prise de tête. Quelques larmes, cependant. Je recommande vivement.
    Jeo Jo
    Jeo Jo

    12 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    Un très beau portrait, délicat et attachant, qui a la qualité d'avancer avec un regard simple et une mise en scène limpide. D'avoir été au plus près de l'intimité de Sasha et sa famille, de son combat, ne peut que donner l'envie de l'encourager et la soutenir.
    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2021
    Avant tout, il faut savoir que la « dysphorie de genre » (terme pour le moins discutable puisque le « genre » n’a aucune réalité scientifique) n’est rien d’autre que ce qu’on appelait il n’y a pas si longtemps encore un trouble de l’identité sexuelle, et que ce trouble, souvent transitoire même s’il perdure parfois jusqu’à l’adolescence, est presque toujours dû à une relation problématique avec la mère... relation qui hélas n’est guère creusée ici, alors qu’elle devrait être au cœur du film. L’auteur de ce film est-il naïf ? Complaisant ? Ou tout simplement ignorant ?... En tout cas, son approche très superficielle (sans parler des délires irresponsables de la « spécialiste » consultée, prête à prescrire des hormones à un enfant pré-pubère !!!) rend cette histoire d’autant plus émouvante et douloureuse.
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