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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 février 2017
Magnifique film qui montre cinq enfants gravement malades dans leur vie de tous les jours. C'est joyeux, émouvant, inspirant : un bel hymne à la vie ! 1 étoile pour chaque enfant, soit 5 étoiles pour ce petit bijou. Courez voir ce très beau documentaire !
Une belle claque prise par ce film d'une profondeur étonnante. Le document est sincère, touchant et très drôle. Je recommande à chacun de prendre ce temps pour rendre un hommage à l'enfance et à ce courage extraordinaire face à la maladie.
Il faut s'attendre, une fois le film terminé, à des applaudissements dans la salle. Car "Et les mistrals gagnants" parle d'enfance, pas de toutes les enfances, l'enfance malade, au destin tragique pour certains de ces petits héros. Anne-Dauphine Julliand a choisi de filmer cinq petits bonhommes dans leur quotidien rempli de couloirs d'hôpital, de classes spécialisées, de traitements qu'on porte sur les épaules ou dans le nez. Mais c'est aussi l'histoire de petits adultes en devenir qui vous apprennent le relativisme, le mystère du bonheur dans les choses ordinaires de la vie, la sagesse de la mort proche, et la bienveillance. Il y a beaucoup d'amour dans ce film, à commencer par la musique très douce, très simple, et surtout la fameuse chanson de Renaud. Le spectateur passe par mille émotions : le rire, la compassion, l'affection, la tristesse, l'admiration etc. Le défaut du film se situe dans un récit un peu confus, une caméra parfois trop distante. Vraisemblablement, la réalisatrice a voulu beaucoup montré, trop sans doute, et elle passe à côté de la vie qui s'écoule chez ces enfants. On ressort de ce film avec une grande leçon de vie, mais aussi un peu frustré de s'être perdu dans ces dédales de vie. "Et les mistrals gagnants" sera un grand succès, c'est certain, et c'est heureux pour tous ces enfants gravement malades qui n'ont pas la chance de croiser un jour le regard d'une caméra.
Anne-Dauphine Julliand donne vie à la phrase prêtés à Louis XIV disant à le Nôtre : "Il faut de l'enfance répandue partout". Quelle joie en effet de voir ses enfants si mûrs rester des enfants dans la maladie. Ah si le monde des adultes était ainsi ! On sort ragaillardis de ce film-documentaire. Seul ombre au tableau l'utilisation poussée dans la bande annonce de la chanson de Renaud qui fait finalement croire à un lien fort avec le sujet du film alors qu'il n'en est rien ou pas grand chose.
Difficile de noter ce film -qui n’est d’ailleurs pas un film- tant on n’est que peu habitué à voir ce genre de chose à la fois sur le sujet mais aussi sur la réalisation. Car suivre le quotidien d’enfants malades réveille forcément notre coté sentimental et touche au plus profond. En général avec ces sujets, il y a deux possibilités (extrême) pour traiter le film : soit on cherche à faire pleurer, soit on cherche à faire sourire. Et ici, c’est la seconde option qui est choisie en préférant toujours valoriser la vie. Et c’est tout à l’honneur d’Anne Dauphine Julliand qui réalise un documentaire soigné. On aurait néanmoins pu espérer plus avec une période de vie plus longue, plus de dialogues, plus de confession notamment de l’entourage et surtout avec une trame et un fil conducteur plus fort et éventuellement aller plus loin dans la vie de ses enfants. Un coté scientifique et/ou philosophique semble ainsi manquer pour apporter plus de poids à ce film qui -et ça reste à son honneur- ne se contente que de montrer la vie d’enfants malades.
Fabuleux! Quelle belle leçon de vie de ces petits bouts de choux. Quel courage et surtout celui des parents et accompagnants! Merci d'avoir réalisé ce film
Et qui veut pleurer pendant toute la durée du film ? Un très beau film qui remet les choses à leur place. Un enfant atteint d'une très grave maladie, qui risque fort de mourrir, lucide, nous dit:"en réalité il n'y a rien qui empêche d'être heureux, ... rien"
Magnifique, bouleversant, une bouffée d'oxygène. On sort de là avec l'envie de profiter de la vie et de se recentrer sur l'essentiel. À voir absolument. Prévoyez des mouchoirs, vous allez pleurer, mais ne le regretterez pas
Et les mistrals gagnants, premier long métrage d’Anne-Dauphine Julliand, s’intéresse à un sujet ô combien délicat sur l’enfance, la maladie et le bonheur. Réduisant les prises de vue à une seule caméra, la cinéaste choisit un point de vue unique, celui des enfants, dont la parole spontanée et pourtant avisée surprend autant qu’elle émerveille. Voici cinq histoires différentes, cinq personnalités hautes en couleur, toutes passionnées, courageuses et rieuses, qui témoignent avec une connaissance quasi-experte de leur maladie et philosophent avec une rare sagesse sur l’importance de l’instant présent. Très vite, le documentaire se focalise sur l’enfance et fait la part belle à l’insouciance, teintée d’une lucidité saisissante. Nous voici en pleine course dans les couloirs de l’hôpital, dansant comme des fous dans la chambre pour redonner le sourire aux copains, absorbé par les paroles du médecin expliquant le procédé d’une greffe de rein, en train de tricher allègrement au « Uno », prête à entrer en scène, concentrée et toute pomponnée, fasciné par l’éclosion d’une double tulipe, pédalant avec la frénésie d’un maillot jaune sur son vélo, ou caressant, appliqué, les touches du piano. [...]
Un film qui doit être fait pour ceux qui souffrent d'avoir un enfant gravement malade en permettant de susciter empathie et espoir mais pour les autres, c'est terriblement dur et gratuit, impossible de ne pas pleurer mais est-ce le rôle du cinéma ?
C'est un documentaire. Il sera donc vain de discuter mise en scène, style narratif, rythme... Ce qui est filmé ici, c'est la vie. Mais la vie d'enfants malades. Enfants quand même, vivants et se sachant malades. Derrière la caméra, c'est nous tous les spectateurs. On est là devant ces enfants, de temps en temps à côté des soignants. On se fait les plus discrets possibles. On regarde. On suit. On partage. On réfléchit. Intérieurement on compatit sans doute. Mais finalement assez peu car la vie est plus grande et forte que la maladie et c'est elle qui est à l'image.
Un documentaire passionnant et bouleversant qui a la force d’éviter tout pathos. (...) Anne-Dauphine Julliand signe un hymne à la vie dont le titre rappelle l’hymne à l’enfance de Renaud.
Ces enfants sont des modèles de courage, d'intelligence, de grandeur d'âme et de maturité! On se sent ridiculement petit et heureux face à 5 destins touchants, 5 familles phénoménales et 5 petits êtres hors du commun, époustouflant!
Le film de l'année à les yeux Et surtout: une grande leçon de vie