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    Relève : histoire d'une création
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    SPYRORO
    SPYRORO

    13 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Magnifique, grandiose. Benjamin millepied dans l'intimité d'un génie de la danse. De la modernité, du talent formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    Sublime... Grandiose et Juste. On apprécie autant l'esthétique du film que la beauté des danseurs et les valeurs que souhaite véhiculer Benjamin Millepied
    Emma C.
    Emma C.

    8 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Film/documentaire exceptionnel! Un délice pour les yeux et les oreilles.
    Les images sont magnifiques, et font ressentir au spectateur toute l'émotion dégagée par cet art.
    A voir absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Ce documentaire porte sur la création d'un ballet par Benjamin Millepied. Il est passionnant de pouvoir suivre le travail engagé, les prises de vue des réalisateurs sont très belles.
    Mais ce film dépasse largement ce seul sujet, l'Opéra de Paris et Benjamin Millepied ont les premiers rôles, les seconds sont tenus par d'excellents danseurs et une merveilleuse assistante.
    Comment Benjamin Millepied atterrit dans ce monument, le film ne l'évoque pas, mais on peut sentir immédiatement l'incompréhension et les vues divergentes. Un homme qui veut avancer, innover, casser le système d'une pédagogie pas assez bienveillante d'une hiérarchie rigide, réglée par des examens mais qui en ne mettant pas les formes et en ne suivant pas les codes en vigueur, se cogne à un mur d'une institution vénérable mais vieillissante. Les témoins sont bien choisis, mais aussi les absences de certaines personnes et les silences ou le détachement d'autres montrent que Benjamin Millepied a du mal à fédérer pas au delà de son groupe de danseurs.
    C'est aussi l'histoire des danseurs dans leur individualité, ils nous touchent en livrant leurs espoirs, leurs aspirations, leurs doutes, alors que quasiment tous sont issus d'un corps de ballet dans lequel il ne faut habituellement pas sortir.
    Et parfois, des situations et des échanges n'ayant rien à envier au théâtre de l'absurde.
    Cette histoire est en fait surtout celle d'une démission prévisible au regard de ce documentaire, d'un homme qui lutte contre une institution bien trop forte et vieille pour lui (un paquebot dit lui même le directeur de l'Opéra de Paris).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    En 2014, Benjamin Millepied prenait la tête du ballet de l'Opéra de Paris, pour en démissionner avec fracas moins de deux ans plus tard. Les caméras de Thierry Demaizière et Alban Teurlai se sont saisies de fragments de ce passage éclair, à l'occasion de la création du ballet d'ouverture de la première et unique saison du chorégraphe. En résulte un documentaire singulier et délicat, hommage amoureux à l’art de la danse, initialement créé pour la télévision et désormais à l’affiche dans une version rallongée : Relève, histoire d'une création.
    Des sous-sols aux toits en passant par une infinité de studios, Thierry Demaizière et Alban Teurlai nous entraînent deux heures durant dans les coulisses de l'Opéra Garnier et de la création du ballet de Benjamin Millepied, Clear, Loud, Bright and Forward. Trente-trois minutes élaborées en quarante-deux jours, soit un véritable contre-la-montre, indissociable de la personnalité atypique et captivante du chorégraphe, ancienne étoile du prestigieux New York City Ballet formé dès l’âge de trois ans à la danse africaine et contemporaine à Dakar. Benjamin Millepied pose un regard moderne sur la pratique de la danse, prônant la libération des corps par le plaisir et la spontanéité, accordant la priorité aux sensations plutôt qu’à la froide et mécanique rigueur du ballet classique à la française. En découle une création poétique et sensible, aux gestes précis et aériens, dont le dynamisme s’avère ici sublimé par des cadres et un montage haletants, étourdissants, dignes d’un clip musical et dont l’effet de saisissement est accentué par une alternance de musiques électro et classiques. Pour ce ballet, Benjamin Millepied s’est allié au compositeur minimaliste américain Nico Muhly et au jeune chef d’orchestre Maxime Pascal. Des instants de complicité entre les trois artistes aux répétitions obstinées, des explorations techniques avec les élèves aux doutes du chorégraphe, les temps forts de la mécanique créatrice sont habilement capturés et retranscris par les réalisateurs qui créent ainsi une œuvre dans l’œuvre, à la fois touchante, intime et sincère. Ils y dévoilent un processus de création haché, fragmenté, en constante réadaptation, soumis aux aléas matériels et temporels, mais aussi le quotidien des artistes, qui doivent souvent composer avec les lourdeurs et les déficiences des grands établissements : réunions administratives sans fin, matériel audiovisuel aux abonnés absents, planchers vétustes, mouvement social le jour J, exigences protocolaires incongrues – présence de François Hollande oblige, La Marseillaise doit être jouée en ouverture de ballet… L'occasion pour le spectateur d'entrevoir l’artiste à l’œuvre dans sa perpétuelle négociation avec le réel.
    Aux pesanteurs bureaucratiques s’ajoutent les règles et le folklore d’une institution vraisemblablement figée hors du monde et du temps. Les caméras suivent un chorégraphe soucieux de réformer la compagnie, instaurant un suivi médical des danseurs jusqu’alors inexistant, ou remplaçant les planchers délabrés qui malmenaient leurs articulations. Il pointe le racisme latent de l’Opéra de Paris, où placer une interprète métisse sur scène reste en 2015 inconcevable – celle-ci « casserait l’uniformité ». Critères corporels rigides, uniformité, concours stériles, brutalité de l’enseignement, hiérarchie «quasi-militaire » ou compétition malsaine entre les danseurs : Benjamin Millepied étrille sévèrement les us et coutumes de l’institution, allant jusqu’à qualifier de « papier-peint » le corps de ballet, et mettre en doute l’excellence de la formation. Des déclarations peu usuelles, qui ont fortement irrité lors de la première diffusion du documentaire en 2015. Relève met certes en lumière un choc des cultures (l’élitisme et le conservatisme à la française versus un artiste-électron formé « là-bas », Outre-Atlantique) mais également un choc des générations. Millepied succède en effet à Brigitte Lefèvre, ancienne danseuse et chorégraphe septuagénaire, pur produit de la maison et directrice de la compagnie durant près de vingt ans. Comme un symbole, la technologie et les écrans sont omniprésents, invariablement introduits par les tenants du renouveau. Thierry Demaizière et Alban Teurlai exhibent un trentenaire perpétuellement accroché à son smartphone ou à son ordinateur portable, et dont les élèves volent au secours munis d’enceintes bluetooth… autant d’instruments de travail de fortune qui permettent de pallier aux déficiences de l’institution. Et si le film fourmille d’instants de flottements et de blocages, c’est pour suggérer le mélange impossible des deux mondes : celui d’une noble maison figée et vieillissante face à celui, avide, indocile, d’une jeunesse créatrice et innovante, qui s’efforce de trouver sa place et de s’exprimer hors des institutions asphyxiées par la tradition et les privilèges.
    Relève n’est pas uniquement le portrait admiratif d’un chorégraphe dissident. C’est aussi celui de seize jeunes talents émergents, sélectionnés par Benjamin Millepied parmi les 154 danseurs du Ballet, et qui inspirent le titre du film. Une relève inaccoutumée, choisie indépendamment des échelons et critères usuels de la compagnie, et à laquelle les réalisateurs donnent la parole dans de délicats passages dansés. S’y laissent voir des corps libérés et sereins, exprimant la passion et le plaisir de la danse auxquels ces jeunes ont consacré leur énergie et une partie de leur enfance. Leurs voix y expriment également avec beaucoup de sensibilité leurs doutes et leurs ambitions, leurs espoirs d’avancement au sein du ballet ressuscitant avec l’arrivée de Benjamin Millepied. En choisissant de casser les codes de la « Grande Maison » pour placer seize danseurs sur un pied d’égalité le temps d’un ballet, le chorégraphe a souhaité montrer que ceux-ci ne sont pas seulement des interprètes à la technique rodée, mais aussi des personnalités riches, plurielles, et surtout, des artistes. Une occasion inespérée pour des danseurs auxquels il était jusqu’ici demandé de « se fondre dans le corps de ballet », conformément à une hiérarchie sacerdotale qui ne place sur le devant de la scène que quelques « étoiles » et « premiers danseurs » rigoureusement triés sur le volet. Et qui, surtout, excluait d’emblée des prétendantes comme Letizia Galloni, jeune femme métisse à laquelle Millepied confiera un rôle d’étoile dans un ballet classique (une première). Celui-ci ne cache par ailleurs pas sa volonté de sortir la discipline de l’entre soi, des murs confinés et bourgeois des prestigieux établissements, pour la rendre accessible à un large public : « Comment on va changer le public du ballet si on n’a pas des gens sur scène dans lesquels le public peut se reconnaître ? Si nous, avec l’art, on ne peut pas être un exemple pour notre société, alors où va-t-on ? ». Si cet hymne à la jeunesse et à la diversité a tourné court avec une démission très médiatisée, Relève a pour visée de réhabiliter le chorégraphe, qui poursuit désormais son travail de rénovation au sein de sa compagnie américaine, L.A. Dance Project.
    clochette84
    clochette84

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    envie de changer le monde de l'entrepise tradi comme il a essayé de le faire avec l'opera...bravo à lui d'avoir mis toute cette energie, il est tres inspirant et donne envie d'oser et d'etre authentique au quotidien dans tous les instants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    J'ai eu la chance de découvrir ce très bon documentaire lors d'une avant-première à Paris avec les danseurs! Equipe au top pour un film passionnant sur les coulisses d'une de nos plus grandes institutions. Le film se focalise à la fois sur l'arrivée de Benjamin Millepied et son désir de renouveau et de fraicheur mais aussi sur la magnifique troupe de danseurs qui composent le spectacle à venir. Jamais je n'avais vu la danse aussi bien filmée au cinéma, c'est vraiment un travail d'orfèvre. Mention spécial aux seconds rôles qui sont tous fabuleux, de l'assistance de Benjamin Millepied au compositeur en passant par le chez d'orchestre. Le charme de Benjamin et de ses danseurs fait effet!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Un documentaire extraordinaire ... Bravo à Benjamin Millepied et aux réalisateurs Thierry Demaiziere et Alban Teurlai ! Du début à le fin on est éblouît par la beauté de l'image.
    Sylvie V.
    Sylvie V.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Quel personnage merveilleux ! D'une générosité et d'une empathie grandiose sans parler de sa majesté quand il danse ! Un grand monsieur. Le docu-film n'est pas intrusif même s'il le suit partout on n'a pas la sensation de voyeurisme. Parfait. Bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Un documentaire sur la création d'une oeuvre qui donne à voir toutes les facettes du projet (sauf la vie privée du chorégraphe, qu'on devine juste en pointillée).
    La description détaillée, jour par jour du process créatif fait du ballet lui-même presque un élément secondaire.
    Quel enthousiasme ! quelle passion ! mais aussi quelles résistances d'une institution peu habituée à se faire bousculer !
    La chute, en quelques mots à l'écran, tombe comme une douche froide mais ce n'est pas grave, nous sommes conquis et comme les danseurs, nous ne nous laisserons plus écraser par le poids des traditions.
    Un film qui montre le pouvoir de la détermination mais aussi ses limites. L'innovation, beaucoup trouvent cela attirant, mais lorsqu'il faut la mettre en oeuvre, les peurs font souvent obstacle.
    Le plus fort documentaire que je connaisse sur le process créatif.
    Cela m'a redonné envie de créer.
    Et vous ?
    Agathe L.
    Agathe L.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Un documentaire extra ordinaire qui nous fait découvrir un homme passionné et humain et la conception d'un ballet d'exception de a à z
    Un coup de cœur ! Parfait
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