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    Diego Maradona
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 171 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2020
    En 2011 sortait « Senna » d’Asif Kapadia.
    Un tournant…

    Qu’on aime ou pas la Formule 1 ; qu’on aime ou pas le documentaire ou bien même tout simplement qu’on aime ou pas ce « Senna » en particulier, force nous est tout de même de constater que ce film a marqué l’histoire du cinéma.

    Après plus d’une décennie durant laquelle la fiction n’arrêtait pas d’emprunter ses codes au documentaire afin de faire plus vrai ; de faire plus immersif, voilà que « Senna » opérait soudainement la démarche inverse : emprunter aux codes de la fiction pour transcender le réel.
    Rajout de bruitages pour favoriser l’immersion. Réflexion sur le montage et la musique pour générer du suspense et de la tension. Recherche d’une structure narrative claire pour faire ressortir les traits les plus saillants du sujet (ici en l’occurrence la tragédie) : Kapadia entendait faire de son documentaire non pas seulement une source d’informations, mais il voulait en faire aussi une source de sensation et – mieux encore – de sens.
    En usant de l’artifice non pas pour tromper mais pour enrichir notre rapport au vrai (ce qui le distingue selon moi d'un « Apocalypse » réalisé deux ans plus tôt ), Kapadia a clairement ouvert une porte dans laquelle, d’ailleurs, beaucoup se sont depuis engouffrés.

    Rappeler cela avant de parler de « Maradona » est essentiel car en huit ans de temps, le spectre de « Senna » est toujours là, rodant sur le monde du film documentaire, et surtout rodant sur son auteur : Asif Kapadia.
    « Senna » fut tellement efficace en son temps que depuis nombreux furent les films à reprendre sa formule sans presque rien en changer. La simple profusion de documentaires sur d’autres légendes du sport automobile comme « McLaren », « Williams » ou « Ferrari » est en cela assez révélateur du chemin ouvert mais aussi du piège tendu. Quand bien même chacun de ces films fut efficace, ils contribuent tous à instaurer une routine, à imposer un sujet, à inciter à la répétition.
    D’ailleurs Kapadia a pu lui-même juger de toute la délicatesse de la situation. Quand bien même avait-il changé de sujet avec son « Amy » sorti en 2015, l’ombre de « Senna » était très vite venu souligner tout ce qui manquait à son nouveau projet. Manque de moments filmés. Manque de multiplicité de points de vue d’un même instant. Qualité médiocre du matériau vidéo. Autant d’éléments pour faire regretter tout le dispositif télévisuel qui entoure les sportifs comme le grand Ayrton.

    D’une certaine manière, « Maradona » est une sorte de retour aux sources pour Kapadia.
    En traitant une grande star du football – lui aussi idole en son/ses pays – le documentariste retrouve le confort d’avoir à sa disposition un panel d’images d’archives pléthorique, de qualité, et en plus de ça au service d’une autre icône au parcours lui aussi plus que tragique ; un gamin des quartiers populaires que le ballon va hisser au rang de dieu, d’icône nationale et sociale, avant d’être lynché, conspué et détruit par ceux-là même qui l’avaient adulé.
    En d’autres mots, un sujet idéal pour retrouver à nouveau le chemin de l’excellence.
    Mais un sujet casse-gueule également car, à trop se rapprocher d’un « Senna », Kapadia prenait aussi le risque de la reproduction par simple mimétisme ; de la dilution d’une alchimie unique en formule connue susceptible de faire perdre de la force de suggestion aussi bien à la copie qu’au modèle copié…
    Bref, à bien tout résumer, en faisant « Maradona », Asif Kapadia se risquait à un exercice au fond très périlleux et c’est justement cela qui rend ce film d’autant plus brillant.

    Parce que oui, quand bien même est-il limpide et terriblement efficace, ce « Maradona » brille par ses choix audacieux et pertinents.
    La première audace résiderait dans cette amorce. Le parcours du phénomène est présenté aux néophytes et rappelé aux connaisseurs en seulement quelques minutes afin que, le temps d’un générique, on puisse poser le vrai début de notre suivi de la star : sa signature au Napoli en 1984.

    Ce choix est brillant tant il s’avère signifiant en termes de sens – l’arrivée à la présentation de Maradona aux tifosi napolitains a des allures d’hystérie romaine au temps des jeux – mais en même temps il s’avère aussi diablement pertinent au regard de ce que tout le film entend montrer par la suite. Car c’est à Naples que tout se trouve : la ferveur, la Camorra et surtout ce défi sportif, historique et social.
    Grâce à ce choix, tout est là dès le départ, donnant au film une merveilleuse lisibilité et surtout un remarquable équilibre.

    Tout le reste du film va dès lors être construit pour ne surtout pas rompre cet équilibre fondamental entre chacun des temps qui va composer cette nouvelle tragédie.
    Un temps pour l’ascension. Un temps pour le triomphe. Puis l’importance de gérer cette bascule qui va faire que ce qui a élevé le héros va être aussi responsable de sa chute. Dernier temps alors pour la disgrâce avant l’essentiel bilan.
    Pour ne surtout pas rompre avec cette structure et ce tempo là, Kapadia décide de disséminer un peu partout dans sa narration tous les éléments qui ne rentrent pas dans cette logique. Ainsi les origines modestes de Maradona seront-elles abordées en milieu de film, quand une pause dans le déroulement du récit s’imposera. Même chose pour le contexte napolitain. Même chose pour la présentation des différents cercles d’entourage de Diego. Tout est dispersé avec sens pour que l’équilibre soit préservé.

    De cette science habile de Kapadia à gérer le tempo de son récit – et surtout l’enrichissement de celui-ci par ces parenthèses toujours bien placées – « Maradona » parvient même à donner une ampleur assez dingue à ce qui a été pensé pour être le pivot du film :

    spoiler: …la demi-finale Italie-Argentine de la coupe du monde 1990 à Naples. Preuve ultime de toute l’efficacité de ce dispositif narratif sur moi, j’ai vécu l’annonce de cette demi-finale comme un véritable coup de massue. Je me souviens que dans ma tête je me suis dit un « oh non pas ça. » Tout était déjà écrit pour que le rêve se transforme en cauchemar. Si Diego remporte ce match, il deviendra automatiquement une légende, mais il signera en parallèle son arrêt de mort avec le peuple napolitain qui l’avait hissé jusque là. Ça, vraiment, c’est incroyablement bien amené. C’est l’un des énormes points forts du film.



    Et ce qu’il y a de magnifique dans ce film, c’est que « Maradona » ne s’arrête pas là.
    A la qualité de la structure narrative s’y associent – comme pour « Senna » – de vrais bons choix plastiques et sonores en totale cohérence avec le reste de la démarche. Refus de montrer les témoins qui racontent Diego *a posteriori* ; focalisation sur le temps présent en restaurant avec un soin consommé les images et sons de l’époque ; ménagement d’instants contemplatifs astucieusement appuyés par la très bonne bande-originale (encore une fois) d’Antonio Pinto.

    Si bien qu’à la fin de ce « Maradona » un constat s’impose.
    Certes ce film ne sera pas le pivot historique qu’a été pour moi « Senna », mais il réussit malgré tout l’exploit de se hisser au niveau formel de son ainé tout en parvenant à s'en distinguer.
    Il s’en distingue évidemment aussi bien par le domaine sportif traité que par la personnalité de l’icône explorée. Mais « Maradona » trouve aussi sa singularité dans sa manière – non pas de mettre en évidence un changement d’époque comme c’était le cas pour « Senna » – mais de mettre en évidence la spécificité d’un pays : l’Italie.
    Car l’air de rien, Naples est un personnage tout aussi important dans ce film que Diégo lui-même. Il est le destrier que le héros dompte et chevauche d’abord pour triompher du dragon avant que ce dernier ne finisse par se cambrer et l’écraser une fois la tâche accomplie.
    Naples y est même ici un personnage d’autant plus fascinant qu’il apparait sous toutes ses facettes : en tant que peuple humilié, que société gangrénée, que foule passionnée…
    Et ce film a cette puissance de nous laisser presque là-dessus : non pas sur le fait qu’un dieu soit apparu à Naples, mais plutôt que Naples ait eu la force de faire et de défaire un dieu.
    Ce film a ceci de beau et de puissant qu’au fond il parvient à sa toute fin à synthétiser un regard limpide sur le dieu et sa bête.
    Maradona au fond n’a été qu’un jouet du destin.
    Et Naples un vortex.

    Sur tous les tableaux ce film fait mouche.
    Il est, l’air de rien, parvenu à transcender son sujet tout en questionnant le réel.
    En d’autre mot, il a accompli le propre des chefs d’œuvre.
    Pas mal pour un film-documentaire.
    andika
    andika

    96 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2019
    Diego Maradona est un nom que tout le monde connait. Celui d’un footballeur légendaire mais c’est également le titre du nouveau documentaire d’Asif Kapadia, réalisateur britannique à qui l’on devait déjà les remarqués Senna et Amy. Cette fois-ci, il s’attaque à celui que l’on surnomme D10S. Mais il ne s’agit pas d’une biographie, le réalisateur se concentre avec pertinence sur la période napolitaine du mythe argentin. Dans un récit linéaire chronologiquement, le réalisateur n’hésite pas à user de flashbacks afin de bien faire comprendre ce que peut ressentir Maradona une fois confronté à certaines situations. On voit alors à quel point il a grandi dans la misère dans un bidonville de Bueno Aires, et on s’attarde aussi sur son début de carrière en Argentine.

    Mais Maradona ne serait pas Maradona sans sa période napolitaine. C’est cette ville qui l’a divinisé, c’est cette ville qu’il a enflammée et c’est dans cette ville qu’il a vécu ses émotions les plus intenses. Dès le premier plan du film, on sent que l’on entre dans une aventure incroyable. La séquence est filmée à l’intérieure d’une voiture qui fonce à toute allure dans les rues de Naples. Et c’est pourtant loin d’être une voiture de sport, non, c’est la voiture d’un ouvrier du peuple, qui va droit vers le stade où l’on doit présenter Maradona. C’est la fête !

    Si vous n’aimez pas le foot, passez votre chemin ! Une grande partie des séquences est issue d’archives de matchs disputés par Maradona. Et dans le monde du foot, il était étrange que Maradona, un des meilleurs joueurs du monde, quitte le FC Barcelone pour aller signer au Napoli en 1984. Club qui jouait chaque saison sa survie en série A, qui était à l’époque le meilleur championnat du monde. En effet, le Calcio d’Italie attirait à l’époque tout ce qui se faisait de mieux, avec notamment Platini à la Juventus de Turin. L’Italie était le pays où il fallait être si on voulait compter dans le monde du football. Enfin, le nord de l’Italie. Car en effet, la partie nordiste, riche, industrielle, méprise le sud et notamment le club de Naples. Les chants des supporters de l’Inter et de la Juve étaient tous plus atroces les uns que les autres envers la ville de Naples et sa population. Cela allait des insultes les plus vives à la simple injonction de se laver pour les napolitains.

    Naples et Maradona, a posteriori, est pourtant une rencontre évidente. Lui, l’enfant d’extraction modeste qui a sorti sa famille de la misère. Naples, la ville du sud, passionnée de foot mais dont l’équipe n’a rien gagné ou presque avant l’arrivée de l’icône. Cela a tout du bon scénario de film et c’est pourtant la réalité. Comme dirait César, Maradona est venu, a vu et a vaincu. Mais au fur et à mesure qu’il emportait des victoires, sa personne se dissolvait dans la ville. Et il restait peu de choses du jeune Diego, beau, souriant, rieur, danseur, modeste. Personne adorée par ses proches. Diego a laissé de plus en plus de place au mythe Maradona. Mégalo, encombrant et surtout drogué. Car oui, le problème de l’addiction à la cocaïne de Maradona est évoqué en long, en large et en travers même si la première partie, qui relate l’arrivée à Naples, parvient à nous faire oublier la face sombre de ce personnage. Cela devient donc un véritable Rise and Fall. Mais quand on est monté si haut que Maradona, on ne peut que chuter. En effet, au travers de toutes ses victoires. Coupe du monde 1986 avec l’Argentine, le premier Scudetto avec Naples en 1987, Maradona a procuré un bonheur fou à des millions de personnes. Leur a donné de la fierté. Et ce bonheur, cette fierté, offerts au peuple ont un prix. C’est le prix que paye Diego tous les jours depuis qu’il est devenu un Dieu vivant. Et c’est ce qui a failli le tuer en 2004. Un comble pour un Dieu. Mais cela est bénéfique à sa légende qui s’écrit encore quotidiennement, car oui, c’est une légende, et sa présence devant la caméra en atteste tant il est magnétique.

    Sa présence en voix off tout au long du métrage tend à l’iconiser encore davantage et lui permet de prendre un recul salvateur, et d’atteindre une certaine sagesse. Là est le tour de force de ce film, nous révéler enfin l’homme derrière le mythe. Retrouver Diego et mettre Maradona un peu en retrait.
    chas
    chas

    33 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2019
    Quand ma femme dit autour d’elle qu’elle est allée voir ce film, bien des interrogations naissent sur son degré de soumission à mes propositions, d’autant plus qu’elle ne s’est pas ennuyée.
    Illustration une fois de plus du football comme révélateur social, autour d’une dramaturgie qui voit l’enfant des bidonvilles accéder à la sainteté alors qu’à Rome « la roche Tarpéienne » d'où les condamnés à mort étaient jetés dans le vide est toujours aussi « près du Capitole ».
    L’Argentin a fait le bonheur de Naples pendant 7 ans, il sera banni.
    Comment un joueur peut sublimer une équipe, comment Naples a gagné bien plus qu’un scudetto (l’écusson pour le vainqueur du championnat).
    Le match Argentine-Angleterre qui a racheté l’humiliation de la guerre des Malouines, fait succéder le mal et le bien : un but de tricheur marqué de « la main de Dieu », suivi d’une chevauchée mythique pour ceux qui savent apprécier la grâce.
    Je prétendais connaître « El Pibe de Oro », « Le gamin en or », mais bien des images sont inédites et le montage met parfaitement en évidence la puissance de la foule qui peut galvaniser ou étouffer. Quand les joueurs chantent : « les journalistes sont de girouettes », ils ont bien raison, même s’ils ne sont pas seuls à jouer de la déplorable succession :
    « je lèche, je lâche, je lynche ».
    Yves G.
    Yves G.

    1 313 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    Diego Maradona est peut-être le plus grand joueur de football de tous les temps. Sa gloire fut aussi grande dans les années quatre-vingt que sa déchéance sordide sur fond de cocaïne et d’obésité morbide dix ans plus tard.
    À partir d’images inédites et des interviews du footballeur et de ses proches, le documentariste britannique Asif Kapadia retrace la vie de Diego Maradona.

    Emir Kustirica, double Palme d’Or et grand amateur de ballon rond, avait déjà consacré au footballeur un documentaire en 2008. Son "Maradona par Kusturica" en disait plus sur son réalisateur que sur son sujet : il s’intéressait égocentriquement plus au fan qu’au footballeur.

    La facture de "Diego Maradona" est plus classique, qui reprend les recettes déjà utilisées pour raconter la vie d’Ayrton Senna ("Senna") et de Amy Winehouse ("Amy").

    Manifestement, Asif Kapadia ne brille pas par son imagination à concevoir les titres de ses films. Mais il se cache derrière celui-ci une thèse. Diego Maradona était un peu Dr Jekyll et Mr Hyde. Diego = le gentil gamin d’un bidonville portègne, timide et charmant, dernier fils d’une fratrie de quatre sœurs aînées. Maradona = le jet-setter frivole, l’amant domjuanesque, le tricheur, le drogué. Bref, vous l’aurez compris, le documentaire d’Asif Kapadia explore la double face d’une personnalité guettée par la schizophrénie.

    Asif Kapadfia se concentre sur les sept années que Maradona a passées à Naples. Quand il y arrive en 1984, après un passage raté au FC Barcelona, le club est au bord de la relégation. La ville, gangrenée par la corruption, souffre de sa mauvaise réputation.

    Maradona va vite en devenir la coqueluche. Grâce à lui, Naples sera sacrée deux fois champion d’Italie en 1987 et en 1990 et décrochera même la coupe de l’UEFA. Entretemps Maradona est entré dans la légende en remportant, sous le maillot national, la Coupe du monde au Mexique en 1986 – grâce notamment à un but contestable face à l’Angleterre en quart de finale. En 1990, le Mondial se déroule en Italie et la demi-finale oppose la Squadra Azzura et l’Albiceleste au stade San Paulo de Naples. Dilemme cornélien pour le public (qui de Maradona ou de l’équipe nationale doit-il soutenir ?) et pour Maradona lui-même (perdre, c’est s’attirer les foudres de l’Argentine, gagner, c’est s’attirer celles de l’Italie). J’avais oublié l’issue de cette demi-finale et laisse à ceux qui iront voir le documentaire – ou qui ont plus de mémoire que moi – le plaisir de la (re)découvrir.
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2020
    Ce documentaire sur la vie de Diego Armando Maradona (période napolitaine) est un régal pour les amoureux du joueur mais aussi les autres (fans de ballon rond de préférence car il y a beaucoup d'images d'archive). On peut y suivre les deux aspects de la personnalité du joueur : "Diego", amoureux de son sport et échappant à sa condition sociale, et "Maradona", détestable pour son côté tricheur, ses infidélités et son addiction Un personnage complexe mais très attachant, raconté de manière très documentée.
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 774 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2020
    Un doc fascinant, passionnant, et foisonnant sur la période napolitaine de Maradona, entre gloire et déclin.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2020
    Un documentaire bien construit, bien documenté, qui sait rester assez neutre et objectif. Très, voir trop sérieux dans sa réalisation, on pourra regretter un petit manque d’originalité et de travail. La sélection des docs d’époque est très bonne, leur assemblage moins brillant.
    lejojoducoin
    lejojoducoin

    20 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2020
    Documentaire captivant sur le phénomène Maradonna. Des images d'archives saisissantes et des interviews pertinentes font de ce portait une réussite. Ce dernier n'est d'ailleurs pas pro Maradona, et balance des nuances sur ses frasques, et les dérives de la célébrité.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2021
    A ne pas louper pour un enrichissent culturelle. Sans être fan ni du personnage, ni de foot, j'ai grandement apprécié. Une descente au enfer captivante. ----Avril 2021----
    pierrre s.
    pierrre s.

    363 abonnés 3 243 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2020
    En spécialiste, Asif Kapadia nous plonge dans la vie du Légendaire Diego Armando Maradona. Basé en grande partie sur des archives inédites, son documentaire nous passionne.
    bug bunny
    bug bunny

    40 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2019
    Un film sans superbe qui montre bien la vie de ceux footballeur et ont apprends des choses mais sans plus
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Le documentaire retrace le parcours du footballeur Diego Maradona en se focalisant principalement sur sa période napolitaine avec tout ce qu’elle représente : gloire, mafia, drogue, sexe, adoration puis rejet.
    Le documentaire regorge d’images d’archives très intéressantes de l’intimité de la star, on retrace aussi la partie publique avec les matches importants de la période. Le film évoque trop rapidement l’enfance de Maradona et la découverte de son talent. La période sur laquelle le film se focalise est très intéressante car elle comporte tous les éléments d’un film à suspens, pour autant j’aurais aimé en savoir plus sur l’avant et l’après.
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Récit passionnant et surprenant d'une idole déchue qui dépasse les simples clivages du ballon rond. Quand Maradona supplante Diego.
    thenewchamp
    thenewchamp

    34 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2019
    Le film sur diego maradona, genie du football. J ai bien aimé le film essentiellement composé d images d archive . On voit la vie de diego, ses hauts ses bas.l idolatrie du public, la haine envers lui, ses addictions ... c est une réussite.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2020
    J’ai trouvé ce documentaire très bien fait. J’aime beaucoup le parti pris de le composer uniquement d’images d’archives. Elles s’enchainent parfaitement et le tout est très dynamiques. Il faut savoir que la plupart des séquences sont inédites. Cela va donc permettre aux fans de découvrir sous un nouvel angle leur idole. Les thèmes abordés sont intéressants. On connaît tous le joueur, mais moins l’homme. Comme il est dit, il y a d’un côté Maradona et de l’autre Diego. Sur ce point, cette œuvre fait bien la distinction et nous offre une vue globale. J’apprécie le fait que ce ne soit pas uniquement un hommage aveugle. On va voir ses bons et ses mauvais aspects. J’en ai appris beaucoup. Surtout que les intervenants choisis sont pertinents. Il y a un mix entre des spécialistes sportifs et des gens qui étaient dans son entourage. La voix de Maradona venant dicter le rythme. Après il faut tout de même connaitre un minimum la légende Argentine car ce documentaire n’est clairement pas fait pour le découvrir. La période avant son transfert de Naples est passé en quelques minutes. C’est dommage car cela à permis de construire l’homme. J’aurais aimé en savoir plus sur sa période dans son pays natal. Même la partie après sa suspension pour dopage est rapidement expédiée. C’est vraiment son aventure Napolitaine qui est au centre des débats.
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