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    La Favorite
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    btravis1
    btravis1

    99 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2019
    Esthétiquement maîtrisé, le film nous propose quelques magnifiques plans (grand angle, travellings, scènes éclairées à la bougie...) et des personnages bien trempés. Mais comme à chaque fois avec Yórgos Lánthimos, une fois l'intrigue posée, il ne sait plus trop quoi raconter. Du coup c'est pas mal du tout mais une fois la rivalité établie entre les deux prétendantes au statut de favorite, le film perd de son intensité et la fin est bâclée.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 164 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2019
    Yorgos Lantimos qui va se risquer dans un drame historique à la cour d’Anne Stuart ? J’avoue que ça m’a mis la puce à l’oreille. Je me demandais comment l’auteur grec allait pouvoir exprimer son esprit farfelu dans un genre cinématographique aussi codifié. Eh bien – surprise – le bon Yorgos a décidé de s’assagir un peu pour mieux faire coïncider ces deux univers : celui d’Anne Stuart et le sien. Ainsi se retrouve-t-on avec une intrigue assez classique de conspiration de palais et de lutte d’influence mais le tout est clairement imprégné d’une espièglerie, aussi bien dans la forme que dans le fond, qui sait apporter le souffle (et le souffre) nécessaire pour dynamiser le tout. On sent dans la réalisation de Lanthimos l’envie de malmener ses personnages en même temps que de les prendre en pitié. Les lieux et les codes sociaux sont clairement des entraves qui oppriment ces hommes et ces femmes, les poussant régulièrement à l’absurde, au ridicule ou au vice. Aussi, chercher de l’humanité dans ce monde de fou revient à s’exposer. Et ceux (et surtout celles) qui savent jouer de ces faiblesses deviennent les rois et les reines de ce théâtre (politique) de l’absurde. Et avec cette fresque historique Lantimos sait donc se montrer sage, il n’en reste pas moins juste. Par des lentilles de très grand angle il parvient à la fois à apporter une distorsion des lignes suggérant une certaine oppression par le lieu, autant qu’il parvient à apporter de la vitesse et du dynamisme dans la plupart des dépassements opérés. Tout ceci ne traduit que d’autant mieux toutes ces tensions refoulées par chacun, puissant moteur des uns comme des autres. Et j’avoue que j’admire d’autant plus la mesure que l’auteur a su mettre dans son œuvre qu’il est parvenu à insuffler une vraie tension sexuelle aussi malaisante qu’elle est liée à chaque fois à des rapports de pouvoir, de domination et de manipulation, mais tout en sachant s’arrêter là où il faut, sans sombrer dans une sorte de racolage malsain. Bien évidemment, si l’exercice fonctionne aussi bien, c’est aussi parce que l’ami Yourgos a su réunir de l’autre côté de la caméra un trio Weiz / Watson / (et surtout) Colman remarquable d’efficacité. Alors après, certes, cela reste malgré tout, dans l’ensemble, assez classique aussi bien dans le propos que dans la démarche globale, mais ne serait-ce que pour ce dynamisme de forme et l’efficacité de l’interprétation, je dois bien le reconnaitre : j’ai été conquis. Donc bravo Yorgos ! Mais bon, après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Yves G.
    Yves G.

    1 303 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    Anne (Olivia Colman) est reine d'Angleterre dans les premières années du dix-huitième siècle. Malade de la goutte, cyclothymique, gloutonne, elle ne prête guère d'attention aux affaires du royaume, notamment à la guerre qui fait rage avec la France, et en a délégué la charge à sa favorite, Lady Sarah (Rachel Weisz).
    Cousine de Lady Sarah, Abigail Hill (Emma Stone) a été réduite par les revers de fortune de son père à s'employer comme servante à la Cour. Mais grâce à une concoction d'herbes qu'elle prépare pour apaiser la goutte de la reine, la jeune femme entrevoit la possibilité de s'attirer ses grâces et de retrouver son rang.

    "La Favorite" déboule sur nos écrans précédé d'une flatteuse réputation. La critique l'encense - à l'exception de "Libération" ("un barbouillis d’images qui s’affaissent sous leur propre poids") et des "Inrocks" ("Prostré derrière sa malice dont il se gargarise grassement, [le cinéma de Lánthimos] semble condamné à rester éternellement englué dans l’admiration de son propre génie"), qui prennent méchamment le contrepied de leurs confrères . Le film a raflé une moisson de récompenses à la "Mostra" de Venise et aux "Golden Globes" en attendant sa probable consécration aux "Oscars" dans quinze jours.

    Yórgos Lánthimos est un jeune réalisateur grec surdoué qui, à l'instar d'un Alfonso Cuarón, d'un Denis Villeneuve ou d'un Alejandro Iñárritu, après avoir fait ses premières armes dans son pays ("Canine" en 2009, "Alps" en 2011), a tapé dans l’œil des studios hollywoodiens ("The Lobster" en 2015, "Mise à mort du cerf sacré" en 2017). Dès les premières images, on reconnaît sa patte. L'image est particulièrement soignée, qui nous plonge dans le même état de confusion que la reine malade : longs travelings, très larges objectifs, effets "fish-eye" refus du champ-contrechamp rapetissent les personnages, les isolent dans des espaces immenses, tordent les lignes droites. La bande son est tout aussi intrigante, mélange de musique baroque et sérielle.

    "La Favorite" est un titre singulier pour un film pluriel. Il met en scène trois femmes : une reine et deux favorites. Des trois actrices, il est difficile de distinguer la meilleure. Qu'Olivia Colman soit en lice pour l'oscar du meilleur rôle et les deux autres pour celui du meilleur second rôle n'a guère de sens. Bien entendu, c'est pour Emma Stone que j'ai les yeux de Chimène (la bisexualité des personnages m'autorisant cette audacieuse métaphore). Elle joue à merveille la jeune ingénue, moins naïve qu'il n'y paraît. Mais force m'est de saluer aussi la maîtrise de Rachel Weisz, impériale de froideur, de beauté et de rage.

    "La Favorite" a la cruauté sadique des "Liaisons dangereuses", l'ironie flamboyante de "Amadeus", la sophistication baroque de "Meurtres dans un jardin anglais". Un chef d’œuvre.
    lara cr28
    lara cr28

    66 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2019
    Comme toujours avec Lanthimos, la mise en scène est au cordeau, pour nous présenter ici un trio diabolique de femmes pour accéder au pouvoir ou pour s'en approcher. Exit les hommes ramenés uniquement à leur fonction de soldats, de courtisans de ministre. Ce qui est peint ici c'est la féminité dans toutes ses facettes, de la plus attachante à la plus perverse. Et le tout servi par des dialogues subtils et une photographie qui resserre les plans pour nous en livrer l'essentiel.
    tixou0
    tixou0

    638 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2019
    Georges de Danemark avait la syphilis. Raison probable des déconvenues maternelles de son épouse Anne, deuxième fille de Jacques II Stuart (enceinte 17 fois au moins, dont nombreuses fausses couches ou enfants morts-nés - 5 enfants ayant survécu seulement, dont 4 disparus avant leurs 2 ans, le seul vrai survivant, Guillaume de Gloucester, ayant succombé à la variole à l'âge de 11 ans...). Mais "La Favorite" ne le met pas en scène, car il décède (le mariage, bien qu'arrangé, fut heureux) en 1708 spoiler: . La scène est entre cette date et 1711, lors d'une crise politique majeure entre Tories et Whigs, sur fond de guerre coûteuse (la "Guerre de Succession d'Espagne" - le petit-fils de Louis XIV, le duc d'Anjou, monte sur le trône d'Espagne, ce qui contrarie notre "ennemi héréditaire"...). S'illustre, côté britannique, dans ce conflit (1701/1714) européen, le duc de Malborough (ancêtre de Sir Winston Churchill).
    Qu'est-ce qui a donc pu séduire le Grec Lánthimos dans cette affaire historique ?... Celui de "Canine" ou "The Lobster", friand de fables bizarres, et de curiosa bien sordide ?... YL monte en épingle l'amitié (attestée) entre la reine Anne et l'épouse du duc, Sarah, prétexte à scénariser des intrigues fétides, spoiler: le duo prétendument entre tribades se compliquant quand une cousine ruinée de la dame Churchill, Abigail, se mêle de la manoeuvre politico-amoureuse....
    Le seul point positif du nouvel opus crapoteux de cet aimé des festivaliers (« Grand Prix du Jury » ici, à la dernière Mostra) est l'interprétation (Olivia Coleman, en souveraine podagre, caractérielle et dévorée de chagrin, et Rachel Weisz, en courtisane dévorée d'ambition, surtout - déjà employées dans "The Lobster"). Pour le reste ? Deux heures de délayage complaisant. En "éclairage d'époque", certes. Mais n'est pas Kubrick qui voudrait ! (Re)visionnez plutôt l'admirable "Barry Lyndon", pour des effets de clair-obscur à la chandelle...
    margauxperso
    margauxperso

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2019
    Je crois que j’attendais trop de ce film... J’ai bien aimé le fond et la forme de l’histoire globalement, c’est drôle, bien réalisé, photo sublime, mais j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de longueurs, avec des passages soporifiques et une musique crispante qui n’en finit pas.
    Sinon, j’ai trouvé les 3 actrices parfaites. Olivia Colman époustouflante dans le rôle de la reine capricieuse, je m’y attendais et je dois dire que j’ai été bluffée, j’adore cette actrice au style bien singulier.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    39 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Un film tape-à-l'œil, avec toujours les mêmes costumes, et tourné toujours dans les mêmes pièces. Quant à la mise en scène, elle reste tout de même très prétentieuse, comparé à un Barry Lyndon. Le trio d'actrice fait le job, et on reste consterné devant les "rouages" qui ont fait nôtre histoire. Enfin, le plus stupéfiant au fond, c'est l'absence d'un véritable scénario. Tout le monde tourne en rond, à l'image de ces adorables lapins….
    Blog Be French
    Blog Be French

    33 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Sans surprise, on retrouve ce qui fait le cinéma de Lanthimos : vulgarité, complaisance dans l’humiliation de ses personnages, effets stylistiques inutiles (le fish-eye pour essayer de nous faire croire que c'est révolutionnaire dans un film d'époque). C’est un peu le pétomane qui aimerait nous faire croire qu’il est Mozart... Mais n'a pas le talent de Stanley Kubrick ou Milos Forman qui veut !

    Seules Emma Stone et Olivia Colman sauvent un petit peu la mise... Mais on se demande ce qu'elles sont venues faire dans cette galère !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Après les déconcertants « The Lobster » et « Mise à Mort du Cerf Sacré », le cinéaste grec revient avec une nouvelle fable d’humour dérangeante. « La Favorite » est un film à costume qui se situe dans l’Angleterre du XVIIIème siècle. La reine Anne, OIivia Colman, a la santé fragile et délègue la gestion du pays à son amie Lady Sarah, Rachel Weisz. Un jour Abigail Hill, une nouvelle servante arrive, Emma Stone. Elle est alors prise sous l’aile de Lady Sarah pensant faire d’elle une alliée. Mais la servante voit une occasion de retrouver son titre de Lady et va dangereusement se rapprocher de la reine. Entre situations extrêmement loufoques et mise en scène anxiogène, le film ne nous emmène jamais dans la direction attendue. Il fallait pourtant se douter qu’avec Yórgos Lánthimos aux commandes, le film ne serait pas qu’une simple querelle de titres. Le cinéaste nous fait douter chaque minute sur la méfiance à avoir entre la manipulatrice ou la vipère. Est-ce l’amour et la vérité qui triomphe ou le mensonge et la fourberie ? Les actrices sont sidérantes tellement elles habitent leur personnage avec conviction. Les acteurs secondaires comme Nicolas Hoult apportent également une valeur à cette histoire imprévue, déroutante et jubilatoire.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2019
    si j’avais la possibilité de mettre 0 étoile je l’aurais fait. c’est glauque. vulgaire. sans originalité. comment fait-on pour porter aux nues un film séquentiel ??? indépendamment d’un scénario sans surprise. des dialogues à « l’emporte-pièce » les sous-titres étaient illisibles. blanc sur blanc impossible à lire. à fuir ce film tendancieux
    cosette2010
    cosette2010

    44 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2019
    Baroque, magnifique et loufoque: le meilleur film que j'ai vu depuis longtemps ! Rachel Weisz et Emma Stone sont exceptionnelles en courtisanes rivales, avides et sans scrupules, se disputant les faveurs d'une reine vieillissante, affaiblie, malheureuse et trop gâtée. Décors et costumes somptueux, caméra fisheye qui déforme les galeries interminables du château. Crudité des corps, du langage. Sexe marchandé sans états d'âme. Rien de nouveau, mais en version ultra moderne. Captivant ! Allez y !
    Laura L
    Laura L

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2019
    Un film graveleux, malaisant et très vulgaire. Quel gâchis pour de si talentueuses actrices.
    Ce film ne transparaît aucune émotion à part du moche, du moche et encore du moche.
    Des anachronismes sur les coutumes de l'époque... invraisemblable pour un film dit "historique". Je ne recommande pas et surtout pas en famille !
    Sourd-titre
    Sourd-titre

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    D'entrée, de jeu, le film donne le ton : un décorticage quasi entomologique des mœurs de la cour anglaise du XVIIIème siècle, oscillant entre prestige et dépravation, le tout basé sur des prises de vue anamorphosiques et des mouvements dynamiques de caméra.
    L'histoire tisse des liens entre la reine, Anne, chancelante, geignarde, saturnienne, souffrant de la goutte, et deux dames entremêlant jeux de pouvoir et de séduction, sur fond d'enjeux de politique internationale. formant un triangle saphique, réel ou feint. Les messieurs tournent autour, appâtés par l'apparat ou la chair ou les deux à la fois.
    Le film établit un portrait certainement loin de la réalité historique mais délicieusement irrévérencieux, sans concessions et constellé de moments de drôlerie.
    Les trois actrices excellent dans leur interprétation,, chacune à leur manière. Elles sont nominées à juste titre pour les Oscars.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2019
    Que reste-t-il de « La favorite » de Yórgos Lánthimos en dehors du jeu des 3 actrices qui est assez exceptionnel (notamment au niveau des mimiques) et de costumes et de décors somptueux mais c’était la moindre des choses pour ce type de film même si à mon goût il y a une profusion de bougies. L’histoire est menée en 8 actes sans aucune surprise avec une rivalité entre une femme brune et une femme blonde qui de surcroît sont cousines. Le dialogue est parfois très cru contrastant avec les phrases ampoulées des ministres et des lords devant une reine déjantée et cynique qui n’a d’amour que pour ses enfants, des lapins.
    La mise en scène est moyenne avec un abus de travellings le long des couloirs du palais royal, d’utilisation de focales courtes et de fish-eye, de contre-plongées, de champ et contre champ avec une caméra tournant autour du sujet principal … et un abus de contraste en termes de lumière et on est bien loin du « Barry Lyndon » de Kubrick (1976). A noter une scène d’inspiration fellinienne (la scène des jets d’orange) … Il y a trop de cris et de hurlements au niveau des dialogues et la bande son est fatigante et très inégale avec de façon curieuse une chanson lors du générique de fin (qui au passage est impossible à lire), chanson dont on aurait aimé avoir la traduction.
    Je reste assez surpris par les critiques qui encensent ce film et lui promettent 10 trophées aux Oscars !
    dominique P.
    dominique P.

    791 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    Comme quoi on peut détester un film d'un réalisateur et en adorer un autre de ce même réalisateur.
    Oui j'avais détesté énormément "The Lobster" que j'avais trouvé horrible et glauque.
    Là il se trouve que j'ai adoré "La Favorite".
    Déjà j'adore les films qui parlent d'histoire mais aussi j'adore les films en costumes et les querelles féminines.
    Ce film avait tout pour me plaire.
    Aussi, ce film est remarquablement réalisé et interprété.
    C'est un vrai petit bijou et c'est un régal jubilatoire de le visionner.
    Les meilleurs films de tous les temps
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