100 000 fois mieux qu'un Disney, 10 000 fois mieux qu'un Pixar: les studio Ghibli avec son maître le légendaire Hayao Miyazaki! Encore un chef d'oeuvre! Puisse-t-il vivre encore longtemps pour continuer à nous faire rêver!
Ce qui est dorénavant le pénultième film du grand manitou de l'animation japonaise est un Miyazaki mineur du fait d'un univers et d'une histoire qui manquent de cohérence, doté en plus d'un peu trop de naïveté pour qu'on adhère pleinement. Reste que c'est du Miyazaki et que dans un Miyazaki il y a des personnages attachants, en particulier et toujours un personnage féminin fort, une réflexion écologique montrant que l'Homme n'est absolument rien face à la Nature puisqu'il appartient à la Nature et pas l'inverse, et puis un univers d'une imagination, d'une poésie et d'un visuel uniques et donnant quelques scènes véritablement mémorables comme Ponyo courant sur les vagues, seul un immense artiste peut donner une telle scène. Peut-être pas aussi transcendant que bien de ses précédents films, "Ponyo sur la falaise" a pourtant tout d'un Miyazaki et donc rien que pour cela mérite hautement le détour.
Encore un GRAND film poétique d'Hayao Miyazaki :-) Il a vraiment le don pour créer des univers uniques et féériques. Il sait nous transporter et nous faire oublier tous nos soucis, et nous faire retourner en enfance. Vivement le prochain !
Un Miyazaki très aquatique, qui contient comme toujours de très belles choses, de très jolie scènes servie par une imagination onirique. Seul problème : quand on décide de faire un film pour môme, il faut éviter l'écueil de la mièvrerie et ici, la limite est souvent franchie, ce qui gâche un peu les qualités du film.
Ponyo est un film d'animation pour enfant remplis de poésie. Malgré un fond organisé sur l'écologie, les adultes n'y verront pas beaucoup d'autres sens cachés. Contrairement au voyage de Chihiro ou princesse mononoké, ce conte s'adresse en grande partie uniquement aux enfants, exit donc les adultes. Si la vivacité des dessins et la multitude de détails sont très présent au début de l'aventure, la fin s'appauvrit et le style lasse un peu. Au final, ce film vous conviendra à merveille si vous avez 7ans, vos parents par contre en entendant la voix de Ponyo auront certainement envie de se jeter de la falaise!
Dessin animé un peu longuet sur les amours d'un enfant et d'un poisson rouge sur fond de catastrophe planétaire. Pour faire bref, l'histoire du poisson est destinée aux enfants de moins de 10 ans ou aux adultes adeptes de la régression, et l'histoire de la catastrophe est tout bonnement incompréhensible, très japonaise au mauvais sens du terme.
Hayao revisite la petite sirène à sa façon et ça marche sacrément bien.il créé un lien entre ponyo qui monte créshendo et qui n'est pas "nian nian" comme dans les Disney.et ça c'est un tour de force.les couleurs et l'animation juste magnifique.encore une victoire du père miyasaki!!!
Si Hayao Miyazaki a su donner la vie à des oeuvres remarquables, inoubliables, alliant divertissement grand public, réflexions sur la place de l'homme et de la nature et conte de fée et de monstres, donnant au cinéma d'animation japonais un éclat et une dimension sans équivalant. Miyazaki et son studio ont également réalisé et produit des films beaucoup plus simple, consensuel, nous rappelant que le Studio Ghibli a quand même été crée dans l'optique d'une concurrence au Studio Disney, et que pour s'imposer parmi tant d'autres, il s'est abaissé à reprendre certains concepts. Après la découverte de la forêt et de ses sympathiques boules de poils dans Mon Voisin Totoro (1988), et du ciel dans Porco Rosso (1992), le senseï se devait de nous faire découvrir l'océan et sa soupe de vie... Encore une fois, Miyazaki se contente de livrer un petit conte pour petits enfants (6-9 ans), sans réelle surprise, sans véritable magie, aux enjeux inexistants, le tout copié sur la Petite Sirène d'Andersen. À réserver aux gosses.
Un petit Miyazaki à la fois écologique et rafraîchissant. Les personnages sont pures, attachants et drôles. Visuellement très réussie, cette oeuvre nous rappelle les fondements de l'humanité qui sont en disparition dans notre temps.
Comme Clint Eastwood récemment avec "Gran Torino", Miyazaki est une valeur sûre du cinéma mondial. Il a un univers personnel, un savoir-faire incontestable, une grande imagination... Avec "Ponyo", il se contente, si l’on peut dire, de jouer encore une fois ces atouts. Le film ne propose aucune avancée par rapport à ce que le réalisateur a déjà produit. On n’y trouvera pas le même foisonnement et la même hauteur de vues que dans "Le voyage de Chihiro", le même lyrisme et le même sens de l’épopée que dans "Princesse Mononoke". Mais le charme opère quand même sans difficulté. Miyazaki a voulu renouer avec le charme enfantin de ses premières féeries, en particulier "Totoro". Mais il s’est aussi laissé influencer par des thèmes wagnériens tirés de "La Walkyrie" : Ponyo s’appelle au départ Brünnhilde, son père, dont, comme dans l’opéra, elle se détourne pour choisir un humain, ressemble fort à un Wotan marin et sa mère à une Erda des eaux... Même Sôsuke a un petit côté Siegfried. De larges échos de la chevauchée des Walkyries se retrouvent d’ailleurs dans la scène de la tempête, où Ponyo chevauche des vagues en forme de poissons géants – clin d’œil au maître de Bayreuth de la part de Joe Hisaishi, qui ne signe pourtant pas là sa partition la plus marquante. Une œuvre de plus dans la collection du studio Ghibli, pas forcément la plus marquante, mais à ce niveau de qualité, est-on en droit de faire la fine bouche ?
Un film d'animation vraiment sympathique, même si il n'atteint pas l'excellence du Voyage de Chihiro, ou de Princesse Mononoke. Destiné à un public assez jeune, le scénario est assez consensuel et manque quelque peu de profondeur. Mais cela est compensé en partie par la magie de cet univers aquatique et onirique. A voir.
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4,0
Publiée le 1 mai 2012
Tout le monde connaît Hayao Miyazaki, une lègende dans le domaine du dessin animè, admirè depuis plusieurs annèes pour plusieurs grands classiques de l'animation tels que "Le château dans le ciel" ou "Le voyage de Chihiro". Dans "Ponyo sur la falaise", l'eau est un èlèment vivant reprèsentè entre autres par Fujimoto! Une nouvelle fois, l'histoire simple, amusante et touchante sèduira les plus jeunes avec ses couleurs pastel et ravira les plus âgè avec cette petite fille poisson curieuse de dècouvrir le monde qui l'entoure et qui va connaître, après un voyage chaotique, une relation d'amitiè puis d'amour, avec le jeune Sosuke! D'une beautè fascinante, cette histoire drôle et passionnante, allièe à la perfection technique, est un enchantement de tous les instants qui permet de retomber en enfance tout en initiant une rèflexion bienvenue! Bref, un nouveau bijou du maître Miyazaki avec des dessins fluides et une prècision du dècor exceptionnelles...
On ne peut que rester assez admiratif face à la capacité de ce cher Hayao Miyazaki à sans cesse offrir un spectacle frais, inventif et ô combien enivrant. Encore une fois, là où d’autres auraient été inutilement bavards, lui laisse parler les images. Là où certains auraient resservis les traditionnels schémas et figures féeriques, lui réinvente un univers bric-à-brac où le plus anodin – même une vieille grand-mère, un gros supertanker ou un groupe électrogène – peut devenir fantastique. Voila bien l’essence de l’œuvre artistique : c’est cette capacité à nous offrir un autre regard sur le monde, et le regard de Miyazaki est une fois de plus pétri de philanthropie et de tendresse humaine. Bref, rien à redire, le géniteur de Totoro et de Chihiro est toujours gage de qualité et de vrai cinéma, et ce "Ponyo" ne devrait pas décevoir les habitués du maître nippon.