Dix jours après son lancement sur Netflix, cette nouvelle série est déjà un carton pour la plateforme. Avec une moyenne de notes spectateurs de 4,3 sur 5, Blue Eye Samurai se classe également parmi les séries d’animation les mieux notées de tous les temps sur AlloCiné. Un succès qui pourrait s’accroître au fil des prochains jours, en raison d’un bouche à oreille extrêmement positif !
Que raconte Blue Eye Samurai ? La série se déroule dans le Japon de l’ère Edo (XVIIème siècle), à l’époque où le pays ferme ses frontières aux étrangers. Métis aux yeux bleus, Mizu mène une vie de samouraï itinérant pour accomplir sa vengeance envers quatre hommes liés à la mort de sa mère.
Récit de vengeance sur fond de fresque historique, Blue Eye Samurai est un chanbara réalisé dans les règles de l’art. Ce genre spécifique au cinéma japonais met en scène des histoires de batailles entre samouraïs. On pourrait associer le chanbara japonais aux films français de cape et d’épée, et dans une moindre mesure aux westerns américains.
Cette première saison se compose de huit épisodes d’une heure, un format de plus en plus prisé par les productions d’animation pour adultes. Réalisée par Jane Wu (une artiste de story-board notamment employée sur Game of Thrones et Spider-Man : New Generation), la série a été animée par le studio français Blue Spirit (Ma vie de Courgette).
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Inspirée par l'histoire personnelle de sa scénariste
Tirée d’une histoire originale, la série est co-écrite par Michael Green, le scénariste des films Logan et Blade Runner 2049, avec son épouse Amber Noizumi. Cette dernière s'est inspirée de son histoire familiale, et de sa propre expérience de métisse nippo-américaine, pour imaginer le personnage de Mizu.
"Notre histoire est une action-aventure plus grande que nature qui se déroule il y a 400 ans, mais les thématiques abordées dans Blue Eye Samurai sont d'actualité et l'inspiration est profondément personnelle", a expliqué Michael Green au cours de l’événement promotionnel Drop 01. "Nous sommes reconnaissants envers la passion de Netflix pour cette histoire ainsi que de sa vision audacieuse pour un drame animé sophistiqué."
La série ne s’adresse pas aux enfants, comme le confirme la classification 16+ sur la plateforme. Outre les nombreuses scènes de combats et les gerbes de sang à la Kill Bill (un hommage est d'ailleurs rendu au film de Quentin Tarantino dans une scène d’entraînement), la série marque également les esprits pour ses scènes explicites de nudité.
Pour la réalisatrice Jane Wu, ces séquences évitent de tomber dans le piège de la gratuité, mais au contraire se mettent parfaitement au service de l'intrigue (via Polygon) :
Les scénaristes ont fourni un travail formidable pour l’écriture de ces scènes d’adultes, ces scènes sensibles, et mon travail a été de mettre cela en images avec le même degré de sensibilité. Nous voulions nous assurer que ces scènes de sexe suivent à chaque fois un point de vue. Si chacune de ces scènes suit un point de vue, alors elles ne sont pas gratuites. Et dans la plupart des cas, le point de vue que nous suivons est celui d’une femme.
Inspirée par Quentin Tarantino, Blue Eye Samurai rend hommage à de nombreux classiques du cinéma nippon tels que Lady Snowblood, mais également aux films Le Garde du corps et Sanjuro réalisés par Akira Kurosawa. Connaître ces œuvres n’est évidemment pas indispensable à la compréhension et à l'appréciation de l’intrigue de la série.
La série animée Blue Eye Samurai est à retrouver dès à présent en exclusivité sur Netflix.
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